De sources généralement bien informées, l’on croit savoir que le feuilleton sur la grogne qui sévit depuis bien longtemps au sein de la corporation des chauffeurs de taxis de la ville née des prises de positions ambiguës de l’administration de tutelle sur le dossier brulant de revendication pour une augmentation du prix de la course à 50 Da que les taxieurs ne cessent de revendiquer alors d’autres prônent le compteur, ne semble pas finir.En effet, depuis bientôt six mois (voir nos articles) que des tergiversations et menaces de paralysie de la circulation entre syndicats et tutelle de transport subsistent sans que l’on aboutisse à une solutions qui satisfait tout le monde.Aujourd’hui, le représentant des chauffeurs de taxis insista pour qu’une solution finale soit décidée à la faveur des nouvelles recommandations.Il exige soit une augmentation de la course ou tout simplement rendre disponible le compteur tant décrié car insiste-t-il, « le déplacement à Oran pour son installation ou sa maintenance revient couteux au simple taxieur, il est impératif que tout cela soit rendu disponible localement. »
Une autre revendication soulevée par ces mêmes taxieurs concernent la prolifération des véhicules clandestins qui selon eux, mènent une guerre inégalée sur le prix de la course puisque eux travaillent sans registre de commerce donc exonérés d’impôts.Mais nombreux sont les citoyens qui insistent pour féliciter ces « clandestins » qu’on trouve un peu partout et ce,juste après la prière du Maghreb jusqu’à tard dans la nuit car disent-ils, « les taxieurs rentrent chez eux à partir du coucher de soleil » et d’ajouter , « Il suffit de parcourir les artères de la ville et surtout sur le boulevard Didouche où un grand nombre de citoyens attendent en vain ces taxis si ce n’est les clandestins ». Il finira en signalant que « les sociétés de taxis nouvellement crées s’occupent généralement des longues courses meme hors wilaya et interviennent généralement sur téléphone ».