Surnommé « la perle noire », Larbi fut à Sidi bel abbés , au Maroc, en France et en Espagne, une star adulée en raison de sa technique et sa grande élégance dans tous ses gestes.
Né officiellement en 1917, il pourrait être né en réalité en 1914. D’autres sources, moins crédibles, indiquent 1919 comme année de naissance.
En se référant au guide de présentation de la saison 1945-1946 de Ce Soir-Sprint, un journaliste commente :
« Larbi Benbarek, né en 1917, à 300km de Casablanca, un jour qu’il ignore ». ainsi, l’année, mais aussi le jour de naissance posent problème.
Jeune orphelin, il grandit dans le quartier Cuba à Casablanca et joue au football dans la rue avec les autres enfants. Dès l’âge de 14 ans, il exerce l’ancien métier de son père : menuisier. C’est à cet âge-là, il commenç
a à jouer avec le Football Club El Ouatane, une petite équipe de quartier (de 1928 à 1930 ?).
En 1934, il fait ses débuts au sein de l’équipe de l’Idéal Club de Casablanca, modeste club de deuxième division marocaine. Lors de son tout premier match sous les couleurs de l’Idéal, Larbi affronte la redoutable formation de l’USM de Casablanca, triple vainqueur du championnat d’Afrique du Nord.
Refusant les chaussures à crampons dont il n’a pas l’habitude, Larbi joue en savates.
Il marque deux fois au cours de cette partie et aide activement l’Idéal à s’adjuger une bonne 3e place en championnat. En coupe du Maroc, Larbi et l’Idéal atteignent la finale (1935), mais s’inclinent sur le fil face au RC Marocain.
Au cours de ce match. Larbi est
impressionnant et la presse marocaine le couvre d’éloges. Dans la foulée, Larbi est sélectionné pour la première fois avec l’équipe « régionale » du Maroc qui affronte son homologue de la Ligue algérienne d’Oran.
L’USM de Casablanca recrute alors Larbi en lui fournissant un travail de pompiste. Ce transfert implique alors que Larbi évolue une saison complète en réserve.
Malgré cette situation, il est toujours sélectionné en équipe du Maroc. Larbi débute véritablement avec l’USM de Casablanca en septembre 1936 et dispute notamment avec l’US Marocaine la finale de la Coupe Steeg, finale du championnat d’Afrique du Nord, le 12 juin 1938 face aux Algériens de Bône.
La JBAC s’impose 3-1 sur l’USM de Benbarek. Larbi attire très vite l’attention des grands clubs de métropole. Un match Maroc-France B disputé en avril 1937 lui vaut ses premiers articles élogieux dans la presse métropolitaine.
L’Olympique de Marseille s’attache ses services en juin 1938. L’USM de Casablanca ne lâche pas facilement son joueur, mais accepte finalement l’offre marseillaise de 44 000 francs après avoir refusé une première offre du même Olympique de Marseille au début de l’été 1937.
Larbi débarque à Marseille le 28 juin 1938.
Cinq mois après son arrivée en métropole, Larbi Benbarek fait sa première apparition en équipe de France dans l’ambiance volcanique de Naples le 4 décembre 1938 face à l’Italie.
Le public italien siffle copieusement les Français, et Benbarek tout particulièrement. Larbi ne possède en effet pas la nationalité française, et les Italiens chambrent…
En réaction à ces sifflets clairement racistes, Larbi chanta alors à gorge déployée la Marseillaise !
Cette réaction fut largement reprise par les médias, et Larbi fut alors totalement adopté par tous les supporteurs du club France, qui le connaissaient très peu jusque là.
Larbi entame alors la plus longue carrière jamais signée par un joueur sous le maillot frappé du coq : 15 ans et 10 mois !
Pas français, Larbi n’est pas mobilisé en 1939-40.
Il trouve refuge à Casablanca pendant la Seconde Guerre mondiale et évolue alors de nouveau à l’US Marocaine.
En 1945, le président du Stade Français met en place à Paris une équipe de vedettes. Larbi en constitue l’une des pièces maîtresses sous la conduite d’Helenio Herrera.
Entre 1948 et 1953, il remporte deux titres de champion d’Espagne et marque les esprits (1950 et 1951), même s’il ne joue plus en équipe de France.
Benbarek rejoint l’Olympique de Marseille en fin de carrière. Avec l’OM, il joue une finale de coupe de France perdue face à Nice.
Lors de son séjour olympien, il honore sa dernière sélection en équipe de France le 16 octobre 1954 face à l’Allemagne en amical. Cette sélection tardive, c’est au public du Parc des Princes que Larbi la doit.
Neuf jours avant le match devant opposer les Bleus aux champions du monde en titre, Larbi est rayonnant au cours d’une partie amicale disputée au parc : France-Afrique du Nord (2-3).
Larbi joue cette rencontre sous le maillot de l’Afrique du Nord, mais sa prestation et son prestige sont tels, que le public réclame et obtient sa sélection chez les Bleus sur l’air des lampions.
Victime d’un ennui musculaire, Larbi doit quitter le terrain après 27 minutes de jeu face aux Allemands. Quelques semaines plus tard, Larbi Benbarek met un terme officiel à sa carrière de footballeur professionnel à 40 ans.
Il joue à l’Union sportive musulmane Bel-Abbès lors de la saison 1955-1956 sous la direction de l’entraîneur Lacaze. Vice-champion d’Oranie, l’USMBA atteint la finale de la Coupe d’Afrique du Nord, match non joué contre le Sporting club Bel-Abbès, champion d’Oranie.
Il joue ensuite comme amateur marron en Belgique, comme le confirme Michel Hidalgo dans le documentaire Des Noirs en couleurs diffusé sur Canal+ en juin 2008.
Sa carrière de joueur achevée, Larbi se reconvertit en entraîneur.
Larbi Ben Barek meurt le 16 septembre 1992 dans la solitude, son corps n’a été découvert qu’une semaine après sa mort. Le 8 juin 1998 à Paris, la FIFA lui a décerné, à titre posthume, la médaille de l’ordre du Mérite.
Auteur de la plus longue carrière en équipe de France de 1938 à 1954, Larbi resta toute sa vie de nationalité marocaine.
On le considère comme l’un des meilleurs footballeurs de tous les temps.
Les spécialistes le considèrent comme l’un des meilleurs footballeurs de tous les temps.
Pelé dira ainsi :
« Si je suis le roi du Football, alors Ben Barek en est le Dieu. ».
Larbi Ben Barek a reçu de nombreuses distinctions de la part des fédérations sportives les plus prestigieuses et des médias, dont entre autres titres : « athlète du siècle » par le Comité international olympique.
Le 8 juin 1998 à Paris, la FIFA lui a décerné, à titre posthume, la médaille de l’ordre du Mérite.
Sources : blogspot/choufoukolli.
Quel phénomene ce Ben barek et que dire de cette équipe de la saison 55/56 ou brillaient DEY gardien de but DAOUADJI,ARGOUB dit Habibi,PETIT ABBES MENDEZ SMAIN,GUELLA,ABDELLAH, ,NEHARI GUALTI et comme entraineur monsieur LACASA et j’oublie les BENDIMERED , DJALTI et je suis sur que j’en oublie encore! trovez des photos et publiez les svp; quelle belle finale nous aurions eu:USMBA/SCBA….