BEL-ABBES INFO

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Le collectif de revendeur d’oiseaux réclame « un souk »

ByBenKhelouf K.

Juin 1, 2013

photo 1 (1)

Par  correspondance  adressée au  président de l’APC  avec une copie à la rédaction, « les petits  revendeurs d’oiseaux du vendredi »,  sollicitent  du  premier magistrat de la ville, un autre lieu pour installer hebdomadairement un « Souk d’Oiseau », plus approprié que celui vers lequel ils ont été dirigé, à savoir au lieu dit  « El Hoffra ». Selon eux, cet endroit, ne convient nullement à la quiétude de leur commerce, en raison de l’existence, d’une population  de jeunes, agressif du quartier de Sidi Amar, qui en descendant vers cet endroit perturbe le négoce et cause des  conflits. Ils proposent une fois par semaine, la mise à disposition de l’esplanade devant la gare ferroviaire.

Nous rappellerons que la capitale de la Mékérra  a toujours possédés,  un marché d’oiseau ou le téléchargementcommerce de plusieurs  variétés, fait le bonheur de nombreux passionnés. Aussi, nous saurons que l’on ne verra  pas un  seul balcon, ou un magasin, ou l’on n’est pas attiré par les gazouillis de ces chardonnerets ou ces canaris. Et lorsqu’on les surprend accrochés à un mur au dessus d’un groupe de jeune, l’on comprendra, qu’en plus du bain de soleil qu’on leur  fait prendre, les passionnés d’oiseau, essaie d’en  déchiffrer le type de refrain qui le démarquerait et validerait leur performance de celles des autres….Et c’est a partir de cette histoire d’amour avec les oiseaux, dont – on  s’en dispute la possession, que le marché a prit naissance au niveau de la « poissonnerie » du temps. A la suite de cela certain éleveurs ont carrément ouvert des magasins de  ventes, ou l’on trouve, tout  se qui  concerne les oiseaux.

photo 2Ce marché d’oiseau de Sidi bel abbès est parvenu par le temps et la qualité des éleveurs existant, a attirer de plus en plus de vendeurs et de jeunes clients dont certains viennent des wilayas limitrophes et parfois de  celles du centre et de l’Est, pour acheter un bon chardonneret ou canari à prix fort, « et le prix de la qualité ne se discute pas » nous dira-ton. Ces deux espèce  sont très prisées et recherchée localement. Négociants et amoureux d’oiseaux se retrouvaient ainsi au marché, qui fut  à la poissonnerie, puis déplacés,  « au jardin public », pour regrouper tous, les weekends, les passionnés amateurs et professionnels…. Et voila, une fois de plus, ce que nos responsables de l’époque, ont décidés de rendre, l’espace de verdure, fraicheur et de convivialité  qui n’est tout autre que le  patrimoine floristique des Bel abbésiens, envié par plusieurs régions du pays, un banal  « marché d’oiseau », ou  en y pénétrant l’on saccage tout pendant cette journée de « Souk », ou de drôles de choses se construises.

Les  hommes qui dirigeaient notre ville « Allah Yaghfar-elhoum », étaient  incapables de photo 3 (1)revendiquer « les acquis », de leurs villes, comme ils ont tolérés plusieurs situations dans les parages du jardin publics. Ils  ont tenu, à centaine de million de dinars à l’envahir d’éclairage avec un nombre inconsidérable de lampadaires, sachant qu’il commettait, « un crime » en atteignant à l’environnement. Ignorant, que leurs décisions irréfléchies de responsable, qui ne consultent nullement l’avis des professionnels parce qu’ils se prenaient pour des « Manitous », ont fait de ce projet, l’un des plus grave crimes écologiques (avec le Lac de Sidi Mohand Benali), dont pâtiront sans nul doute, « la faune et la flore » que l’on a voulu faire passer de la lumière naturelle à la lumière artificielle négligeant que la variété d’oiseau qui restait, avait besoins de « l’obscurité qui est une condition sine qua son, pour se reposer et se développer »

Alors pour contenter des humeurs indisposantes, on décidait de déménager, le plus simplement possible « le marché aux oiseaux », dans le seul espace qui méritait plus de respect et d’entretien, à savoir le « jardin public », et ce pour combler la « mascarade » qu’ils avaient faite. Une fois de plus, ils ont oublié qu’en agissant de la sorte, ils n’ont pas compris que le vendeur et le client, sont des oiseaux en liberté, qui virevoltent et se posent au gré de leurs envies, de leurs besoins, ou de leurs moyens, dans le point de commerce, pour acheter à leur guise les oiseaux qui leur convienne. Et cette liberté qui leur a été donné à crée d’autre liberté,  dont l’insécurité, devenu maitresse des lieux, ou l’on est privé avec nos enfants de nous y promener, effrayés par d’étranges individus, menaçant de par leur comportements, leurs allures et leur réflexions Quand aux services de gardiennage et de sécurité, il sont  inexistant, pour la sécurité du citoyen (et cela est un autre aspect des problèmes que vit le citoyen) Le jardin public est devenu un de ces lieux qui font tout simplement peur !

L’oiseau est une passion pour les uns et un commerce juteux pour  d’autres qui proposent toutes sortes d’espèces, canaris, serins, perruches pour des amateurs d’oiseaux exotiques. Et certain revendeurs qui se sont spécialisés, étalent aussi des produits accessoires et utiles à la survie des oiseaux  qu’ils exposent à même le sol, telle que les cages et les graines de mulet, du Niger de farine et de navet et autres produits vétérinaires.

Ce collectif de revendeur  et d’éleveurs qui possède  des magasins d’oiseau nous  confient qu’ils élèvent  images (1)aujourd’hui une quantité importante d’individus, qu’il faut commercialiser en un lieu approprié, qui serait ouvert  hebdomadairement pendant 05heures au maximum et pour cela, il voudrait que les autorités, acceptent  à se qu’ils leur soient désigné, l’esplanade  en face de la gare ferroviaire.

Nous apprendrons que cette passion, n’est pas de  tout repos et pour faire perdurer cette passion,  il faudrait avoir les moyens de  nourrir ce petit monde et la seule astuce  pour répondre à ce besoin est d’en faire la revente,  et la chaine continu, acheter de jeunes oiseaux qui sont  élevés pendant quelques mois et que l’on revend après en avoir fait un bon chanteur.

Et tout en espérant que ces éleveurs et petits revendeurs, trouvent satisfaction, pour leur commerce, l’on a tout simplement envie de crier haut et fort « ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux ! »

 

K.Benkhelouf

22 thoughts on “Le collectif de revendeur d’oiseaux réclame « un souk »”
  1. Les oiseaux! Un passe-temps pour les uns, du pognon pour les autres. Bien sûr qu’on n’aurait aucunement tort de dire que ce n’est ni fructueux ni constructif. Mais… que veut-on, au juste? L’oisiveté, elle, a voulu qu’elle soit mère de tous les vices. Et nos jeunes tiennent à exprimer, chacun à sa manière, leur ras-le-bol. Je me rappelle encore cette réplique qu’a faite un jeune à sa tante qui lui reprochait de consacrer tout son temps aux oiseaux : «Khalti, s’exclama-t-il, Fi Hada El Wakt Gabli twir w ma tgabliche Arbi!» Désolant? Oui, tout à fait désolant… Bonne journée à tous!

  2. La culture de l’émeute. La revendication musclée dans la rue et le trouble à l’ordre public sont-ils des modèles déposés pur bled jouissant de la protection de la propriété intellectuelle ou sont-ils exportables sans bourse délier?
    Pourrait-on, dans le cas contraire payer avec de la roupie de Sansonet?
    De quoi en prendre de la graine!
    Et continuer à pousser la chansonnette.
    Personnellement j’ai une allergie affirmée aux cages et ne peux comprendre une passion encagée.

    1. Tiens Tiens, pour une fois on partage un point commun…concernant la cage des oiseaux ………n’empêche, qu’on ne peut dénier à d’autres leurs passions…….même si la liberté n’a pas de prix…!!

      Au fait, Sourire, la passion encagée ne concerne pas que les oiseaux…………vous avez sûrement dû être passionnément encagé au moins une ou deux fois…qui sait peut être plus……donc on doit comprendre les autres…….!

      Mes respects..!

  3. Bien joué Si Senni

    Votre phrase n’était cryptique que pour ceux qui ignoraient que le Mulet était l’autre nom accolé au chardonneret.
    Comme le Tweet est aussi un gasouillis, je vois que vous tweetez même avec le clavier.
    Bonne journée.
    Ici, nous avons lancé une alerte :  » Disparition du Printemps »!
    Temps maussade diraient certains!

  4. Allons Dr Reffas SOYONS SOUPLES avec Mme le Cygne et laissons faire

    Soyons souples avec les voleurs
    Soyons souples avec les corrompus
    Soyons souples avec les faussaires de l’université
    Soyons souples avec trafiquants de drogues
    Soyons souples avec les voleurs

    Cette tolérance excessive ,c’est du laxisme c’est de la complaisance
    Celui qui découvre un délit et ne le dénonce pas devient complice

    1. Allez-y mono, Monsieur, n’allez pas vite en besogne……du calme….!! Ne mélangez surtout pas les stylos rouges et verts…….Ne déformez pas mes propos qui sont assez clairs et précis……..mettez les dans leur contexte et n’en profitez pas pour donner une interprétation qui vous arrange…….! Vous devez savoir maintenant, pourquoi la communication est importante….!?
      Quand j’ai parlé de souplesse……je pensais au fait qu’il fallait trouver un espace pour « réguler » le marché de ce genre de commerce, après que les autorités ont entendu la voix de l’agoravox et fermé les portes du Jardin public…….pour le reste mes positions n’ont pas changé, d’un iota……Je dis que les services concernés n’ont pas fait leur travail…..et qu’ils doivent le faire à partir d’aujourd’hui..!!! Pigé…!
      Quant à la complicité, elle se trouve ailleurs….!!!!

  5. Mr Reffas Salam…!!!! Soyons souples ……On ne peut pas interdire la vente de toutes les espèces d’oiseaux ……….Il vaut mieux trouver un espace approprié à ces vendeurs pour éviter la débandade et l’anarchie et cela permettra à tous les services de la répression de la fraude, de la contrebande et du commerce illégal de contrôler ce marché et faire en sorte qu’on ne vende pas d’espèces protégées……..L’application de la loi…contribuerait à dissuader certains vendeurs à opérer dans l’illégalité….!!!

    Est-ce que le citoyen Belabbésien tient compte de l’autre ? Je pense que BAI, est un trait d’union entre toutes les catégories de la populace et doit être la voix de tous …….sans exception……car, c’est grâce à l’information et à la communication que les choses pourraient s’améliorer ……!!!!
    Les autorités doivent savoir communiquer avec leurs concitoyens et les citoyens doivent apprendre à communiquer entre eux pour le bien de la cité…. !!!

    Amicalement….. !

    1. Soyons souples vous dites ………C’est le contraire soyons intransigeants

      On ne communique avec les citoyens qui enfreignent la loi .On les oblige a se soumettre aux lois
      La loi doit s’appliquer elle ne se marchande pas
      on ne communique pas avec des individus qui transgressent les lois et les règlements
      les espèces protégés sont rares donc très très chers et c’est ce qui les pousse à se livrer a ce genre de business

      1. Soyons intransigeants avec ceux qui promulguent des lois, ne les appliquent pas et ne les font pas respecter…..!!!! Ne mélangeons pas les pinceaux.., la vente des oiseaux est autorisée par des lois nationales et internationales……, alors personne ne peut interdire ce genre de « commerce »……., au contraire, moi je préfère que ce marché, comme les autres, soit mieux organisé et structuré pour mieux le contrôler…….tout en obligeant les vendeurs à se soumettre aux lois qui interdisent la vente d’espèces protégées..!!! Faut-il d’abord qu’il y ait la volonté d’appliquer la loi..!!!
        Et ce n’est pas en agissant ainsi, que vous allez éradiquer ce genre de business, bien au contraire….il va échapper à tout contrôle comme tout le « secteur informel »…… et les espèces rares seront toujours vendues d’une manière ou d’une autre….!

        Quant au droit et au rôle de la communication, permettez-moi Monsieur de vous dire qu’il faudrait peut être revoir vos références………..!!!

        Cordialement…!!!!

    2. Bonjour Madame.

      En dehors de l’espèce protégée(chardonneret) qui est capturée et vendue au su et au vu de ceux censés appliquer la loi, les autres espèces ne sont pas déclarées .Elles sont importées frauduleusement. La vente légale n’est autorisée que pour l’espèce déclarée et en possession d’un carnet de vaccination.Le vendeur doit avoir un registre de commerce pour être recensé au niveau de l’administration des impôts. Aucun vendeur de ce marché informel « autorisé » n’est concerné de tout ce qui précède. Alors madame, la « souplesse » dans la pagaille elle est ailleurs pas à mon niveau.

      1. Salam Mr Reffas….!!!!!

        La pagaille qui sévit, d’ailleurs dans tous les secteurs à SBA, a été générée par le laxisme, la connivence, l’ignorance et la corruption des services concernés……..S’ils ne font pas leur travail correctement, cela ne doit pas sanctionner tous les vendeurs……… ils ont fermé les portes du Jardin Public, tant mieux, mais il faut bien leur trouver un espace adéquat……..c’est dans ce sens que j’ai parlé de souplesse…….Et c’est aux différentes équipes de la répression des fraudes de ne pas fermer les yeux et de faire leur travail consciencieusement…… Un marché est facilement mieux contrôlable que l’anarchie………..!!!!
        Alors soyons souples tout en respectant l’ordre….!
        Tout compte fait, Mr Reffas, les fouteurs du désordre sont ceux qui détiennent le pouvoir pour faire régner l’ordre…..!!!! Une belle équation n’est ce pas….????

        1. Salam Madame.
          Personne ne fait son travail madame. De quel ordre vous parlez madame?Si vous vivez ailleurs, ce débat ne vous concerne pas madame.Il existe un marché informel qui transgresse les lois, ainsi il n’a pas lieu d’exister.Je pense que c claire madame.Je ne suis pas contre un marché où les espèces vendues sont répertoriés par les services concernés et les vendeurs imposés. Ce n’est pas le cas, et je défie celui qui peut me prouver le contraire.
          BAI doit s’éloigner de la publicité des intérêts.
          Bonne soirée Madame.

          1. Est ce que vous avez remarqué la photo prise par monsieur Benkhelouf avec le numéro de téléphone du vendeur :0661850973.

            1. Oui, Mr Reffas, j’ai vu le numéro de téléphone sur la photo……..Mr Benkhelouf n’aurait pas dû faire une chose pareille……….Ecrire sur un sujet donné ok ! Mais faire de la publicité (en catimini) en faveur d’un vendeur …….c’est une chose à dénoncer….!!!!
              Quant à ma position, justement c’était ça……avoir un marché structuré, organisé et bien contrôlé par les services concernés…qui doivent faire leur travail correctement pour palier à cette débandade, appliquer la loi et envisager des poursuites contre tous ceux qui la transgressent……!!!!
              Je sais que nous sommes d’accord sur le fond…!!!

              Bonne soirée Mr Reffas…!

  6. Je n’arrive pas à saisir la ligne éditoriale de ce journal. Des contradictions qui donnent à réfléchir. Un article qui encourage la vente et l’élevage de l’espèce protégée.Je suis déçu.Cela dénote du manque de sérieux quant choix des contributions qui remettent en cause des positions déjà prises sur la préservation de la biodiversité.Quand les « intérêts » entrent en jeu, les odeurs deviennent insupportables , dès lors il faut s’éloigner pour mieux respirer.
    C bien dommage.

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