J’ai toujours « naïvement » pensé (comme beaucoup d’entre-vous, je présume) que la corruption c’est dans les « républiques bananières comme les nôtres qu’elle était la plus fréquente. Pays écrasés par le sous-développement, la misère, l’inculture, le fanatisme, la dictature de roitelets locaux qui oppriment leurs peuples totalement privés de libre parole…
Enfin la ritournelle classique que l’on capte sur toutes les chaînes assoudissantes du Nord qui parlent de nous comme d’une sous-humanité dont il faut se prémunir en érigeant murs et barrières infranchissables.
Qui ne comprendrait le terrible sort de ce « havre de civilisation, d’intelligence et de raffinement qu’est Israël, frontière ultime de l’univers judéo-chrétien, entouré de barbares irrécupérables assoifés de sang »?
De la corruption, les pays « démocratiques », prospères et « civilisés » (donneurs de leçons, à coup de bombardements s’il le faut) en étaient totalement préservés.
Justement parce que « démocratiques » et respectueux de la différence, de la liberté d’expression, des droits de l’homme et du citoyen.
L’enquête réalisée récemment en Europe (cf. papier joint ci-dessous) fait plus que nuancer ce tableau idyllique…
Peut-être devrons-nous alors tenir pour « démocratiquement développés » les pays qui se savent corrompus (avec la nuance et la délicatesse qui convient) et qui n’hésitent pas à le reconnaître.
Cela nous fait une belle jambe…
Djeha,
L. 03 février 2014