Le nombre de chiens errants ne cesse de se multiplier en l’absence d’opérations d’abattage et de l’insalubrité qui règne dans les différents quartiers de la commune de Sidi Bél-Abbès. Les habitants des différents quartiers de la dite commune, dans la wilaya de Sidi Bél-Abbès, sont confrontés quotidiennement aux dangers des chiens errants. Les écoliers et même les personnes adultes sont souvent menacés, surtout en début de matinée, par ces bêtes qui peuvent s’avérer très dangereuses. Les chiens errants sont omniprésents aux différents quartiers de la commune de Sidi Bél-Abbès et circulent souvent en meutes, ce qui accentue davantage leur dangerosité, car pouvant surtout être des vecteurs de graves maladies.
Leur prolifération est causée entre autres par l’insalubrité qui règne dans ces quartiers où les ordures ménagères s’amoncellent. Le manque de civisme, malgré les grands moyens humains et matériels mis à la disposition de l’APC pour le ramassage des ordures et le nettoiement des cités ne fait qu’aggraver les choses, d’autant que cette commune compte le plus grand nombre d’habitants par rapport aux autres communes. Elle dispose d’un nombre important de camions pour le ramassage des ordures alors qu’elle est réellement dans la mesure d’éradiquer ce phénomène, nous affirme une source proche de l’APC. Les parkings sauvages qui pullulent la commune de Sidi Bél-Abbès constituent aussi un lieu propice à la prolifération de ces animaux. Nous partons à la mosquée El-Azhar sise à la Brémer surtout pour la prière du Sobh, la peur au ventre. Généralement, on doit s’armer de pierres pour nous défendre, mais nous ne pouvons rien faire si on est en face d’une meute de chiens. Il m’arrive parfois de retarder mon départ au domicile parental jusqu’à leur dispersion, inquiet, un habitant de la cité Brémer.
Pour un autre riverain, ce sont surtout les enfants qui sont les plus exposés aux dangers de ces bêtes, leurs parents se sentent alors obligés de les accompagner jusqu’à leur école. Le nombre d’enfants en âge de scolarisation est important principalement dans les cités SORECOR et BRÉMER. L’heure de leur départ à l’école coïncide souvent avec la présence de chiens errants, d’où l’urgence de trouver une solution à ce grave problème qui perdure depuis longtemps afin d’éviter le pire, insiste notre interlocuteur. Ces riverains n’arrivent d’ailleurs toujours pas à comprendre l’indifférence des autorités locales quant à ce grave phénomène, d’autant plus que le nombre des chiens errants ne cesse de se multiplier à cause de l’absence d’opérations d’abattage. Les munitions posent problème ? Contacté, un élu à l’APC de Sidi Bél-Abbès, a reconnu l’absence d’opérations d’abattage de ces bêtes depuis une belle lurette déjà, mais en avançant toutefois les raisons qui ont poussé l’APC à ne pas avoir recours à cela. D’habitude, on procédait à l’abattage des chiens errants tard dans la nuit (entre minuit et trois heures du matin) et avec des munitions. Cela provoquait un bruit qui dérangeait, voire choquait même les riverains. Il ne faut pas oublier que certains d’entre eux sont des diabétiques, d’autres des cardiaques… De même, qu’au moment des tirs, de jeunes noctambules ont failli être blessés, nous a-t-il déclaré, tout en insistant sur le fait que l’abattage des chiens avec des munitions n’est pas la bonne solution.
Quelle est donc la solution à préconiser ? Le même élu local veut s’inspirer du modèle de l’entreprise Hurbal d’Alger qui est un établissement d’hygiène. Ce dernier ne recourt pas à l’abattage, mais assure la capture des animaux dangereux avant de les mettre en fourrière et de les tuer par la suite loin des agglomérations urbaines. Malheureusement, cet établissement est limité territorialement. Il ne peut intervenir qu’au niveau de la wilaya d’Alger. Il est impérativement nécessaire d’envoyer des éléments à l’Hurbal pour qu’ils apprennent les techniques de la capture de ces animaux. Mais cette commune manque d’une fourrière canine et l’on se demande où seront mis les chiens capturés et le problème des chiens errants ne concerne pas que les dites localités. Même s’ils sont réellement éliminés à la commune de Sidi Bél-Abbès, un jour ou l’autre ces chiens peuvent provenir des communes limitrophes puisque les efforts ne sont pas coordonnés entre ces communes. La création d’un établissement d’hygiène urbaine de wilaya s’avère plus que nécessaire .
Kamel Hadri
La solution n’est-elle pas de donner les moyens à la fondation de « Najette bent abdot » qui habite à » filleje 3abo » pour faire comme Brigitte Bardot ?!!!
Je pense que nous sommes les seuls au monde à laisser les chiens errants courir et tuer l’outarde, la gazelle et les espèces en voie de disparition…. sur invitation et en garantissant la protection.
Salam