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Polyclinique Seghir Ahmed, le rocher :  » un patient  » chassé  » vers le privé pour une simple radiologie

ByDjillali T.

Fév 14, 2021

L’accueil dans cet établissement de santé publique, la prise en charge médicale sont un langage étranger. Les patients choisissent leurs douleurs insupportables que d’être constamment agressés par des réflexions inhumaines. Certains employés ne prêtent aucun respect envers les patients et à leurs états frêles et très fragiles, encore moins à leurs situations sociales aux abois.

Ils aiment infliger des tortures morales et physiques à des gens qu’ils n’ont jamais vu ni connu. Un sentiment de haine et de mépris inexpliqué. Ils ne trouvent aucun gène, au contraire, ils éprouvent du plaisir, à les orienter vers le privé avec des manières les plus insultantes et irrespectueuses à provoquer de graves incidents. « C’est le règlement, si cela vous déplait, allez chez le privé », lance un technicien à un malade qui s’est présenté ce jeudi 11 février 2021 sur recommandation d’un médecin public de l’hôpital Hassani AEK pour faire une radiologie du sinus. 

Il était 15h de l’après-midi, le service était totalement vide, seulement le technicien responsable de la radio et son chef de service. Le patient s’est réjoui de cette situation qui lui a paru à priori, dû probablement à un service rapide, qui aurait donné une grande satisfaction. Il s’est tout de suite étonné d’entendre de la bouche de ce technicien, qu’il y a lieu désormais de prendre rendez-vous pour le 28 février 2021, et d’attendre encore 17 jours. 

Le malade qui ne pouvait tenir sa tête, des yeux à peine ouverts à cause de douleurs atroces faciales de la sinusite, le supplia d’être raisonnable et de comprendre son état de santé qui l’empêchait de bouger ou de supporter davantage des douleurs de tête qui le rendaient fou. Devant son entêtement, le malade demandait à voir le chef de service, dans l’espoir de trouver de la raison et un sens de responsabilité. À peine prononcé, le chef de service donna l’impression d’être au courant de tout et d’avoir tout entendu, mais sans hésiter une seule seconde prenait position avec le technicien, avançant d’autres arguments à l’égard du patient qui ne tenaient pas debout  » si vous avez consulté un médecin de la polyclinique, ou que votre lettre d’orientation était frappée de la mention URGENT, l’on vous aurait fait la radio sans le recours à un rendez-vous. 

Étrange devinette. Qui aurait pris cette décision de distinguer entre deux médecins appartenant à un même secteur public, ou de qualifier l’urgence avant même de consulter une radiologie, sachant que généralement, une radio est demandée parce que le médecin devrait avoir des SOUPCONS.    Le patient s’est trouvé devant le fait de consommer son mal et malheur et de rebrousser chemin, mettant en évidence * une Algérie nouvelle* prise en otage par des forgés de sang qui agissent sans scrupules, donnant une image de grande désolation à un secteur humanitaire par excellence, et œuvrer à salir sans cesse à la santé publique pour des dividendes marchandées avec le privé.

Ce n’est désormais un secret pour personne. Des enquêtes devront se multiplier pour lutter contre ces comportements qui font souffrir la société et emboiter le pas à l’autorité et au ministre qui cherchent désespérément à améliorer le secteur de la santé et offrir les meilleures prestations sanitaires aux différents patients.

Djillali Toumi