Ces derniers temps, faut-il le dire, les autorités locales ont mis des bouchées doubles pour rendre cet espace qu’est l’aérodrome, plus viable et surtout plus apte à reprendre ses activités d’antan à savoir l’apprentissage des métiers touchant l’aérien qu’assurre l’association Albatros mais surtout à devenir une plate-forme pour la surveillance des feux de forêts.
C’est ainsi qu’après son alimentation en énergie électrique, des forages sont en cours pour dénicher l’eau dans le périmètre, cette matière vitale pour s’alimenter et l’utiliser à bon escient surtout en cas de feux de forêts.
Il est clair que l’aéroclub de Sidi Bel-Abbès a existé depuis 1931, il fut repris par des jeunes dynamiques et amoureux de l’aviation juste après l’indépendance, il deviendra un fleuron de l’aviation légère dans les années 70, en raison de son engagement à former de nombreux pilotes de lignes et de ce fait,à booster les métiers de l’aviation.
Le club , devenu association dans les années 90, il a continué à gérer cette infrastructure importante tant dans la formation de pilotes privés et qu’autres métiers des sports aériens, notamment l’aéromodélisme, le parapente et paramoteur.
De par sa position géographique et espace dégagé sur des kilomètres,faut-il le rappeler, la plate-forme de l’aérodrome fut l’une des endroits, les plus convoités du pays dans l’organisation des compétitions sportives aériennes notamment des meetings aériens et départs de rallye en sus des formations de pilotes et de paramotoristes.
Cependant, depuis les sinistres feux de forêts qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le pays, une vision plus intelligente et plus pragmatique semble se dégager des autorités compétentes, pourquoi pas réfléchir à une plate-forme de surveillance des départs de feux.
En réalité, cette fonction fût l’une des principales missions de l’aéroclub dans les années 70. C’est au cours des vols de formation du pilote que l’instructeur jetait de temps en temps, son regard vers les forêts en dessous. Il guettait tout départ de feu ou fumée suspecte.
C’est ainsi qu’après une léthargie découlant de la période du covid,il reprend du service et ne cesse d’organiser des événements sportives en coordination avec la fédération des sport aérien et en ce début de saison, voilà qu’une nouvelle section est née, une section dédiée au développement des drones, qui vient rehausser les autres activités aériennes déjà existantes au niveau de l’aérodrome de Sidi Bel-Abbès. Ces jeunes ici à l’image, en pleine démonstration de leur tout « nouveau née » au niveau de l’aéroclub de Sidi Bel-Abbès, ils sont issus d’une collaboration entre jeunes ingénieurs et étudiants de l’école supérieure de l’informatique et la faculté de l’électronique de l’université Djillali Liabes. Tous s’acharnent à développer davantage ces nouvelles machines depuis la conception jusqu’aux essais finaux. De visu, tous les composants rassemblés pour fabriquer ce drone, sont issus de leur environnement immédiat.
Et à ce titre, il fut prévu quelques démonstrations du vol en marge d’une réunion tenue par les membres du bureau de l’association qui s’articulait autout d’un bilan de l’année écoulée et qui sera présenté à la prochaine assemblée générale élective qui se tiendra ce jeudi 27 février au siège de l’association au niveau de l’aérodrome.
Pour conclure, et si cette plate-forme, une fois les conditions réunies, pourrait reprendre son service d’antan en assurant la surveillance des forets et pourrait même contribuer à la prévention de la lutte contre les incendies de forêts, l’organisation des secours d’urgence, l’évacuation sanitaire et surtout la lutte contre la prolifération acridienne.
HM