
Les services de la société de distribution de l’électricité et du gaz ont entamé des travaux cela fait plus d’une semaine, sur le trottoir à la cité el fourcen devant le stade de proximité de sidi Djilali. Selon de nombreux témoins, un trou de plus de 02 mettre a été creusé après avoir enlevé 04 pièces de carrelage.
Ces témoins ont certifié avoir vu une équipe d’ouvriers avec un véhicule de la Sonelgaz. Après avoir fait ce qu’ils ont fait, le sol déterré a été remis de nouveau dans le trou, laissant le trottoir endommagé et les pièces de carrelages abandonnés au pied du mur. Ces pratiques irresponsables sont devenues courantes. Elles incarnent une politique (détruire et s’enfuir) du fait de la multiplication de ces cas. Leurs impacts est autant complexe qu’il peut être qualifié de catastrophique. C’est tout un projet finalisé qui vient d’être agressé. L’enveloppe qui a servi pour le couvrir à des fins de développer la ville par la création d’une voie ferrée pour le tram, embelli de trottoir bien fait, a couté cher au trésor public.
S’ajoute à cette désolation, un trottoir qui vient d’être fragilisé et exposé à de sérieuses dégradations. Maintenant, à chaque passage de piétons ou automobilistes indélicats qui ne trouvent malheureusement aucune gêne de stationner à même sur le trottoir, le carrelage sera détaché du sol, exposé à la casse et même à de probables tentations de vol.
La loi en vigueur interdit formellement ces actes considérés de sabotages du paysage public et des biens de l’état, mettant en danger la sécurité du citoyen, des enfants en l’occurrence, portant atteinte au développement local et provoquant des travaux d’aménagement couteux inutiles. Cette loi prévoit même la remise en état initial du sol, à défaut payer une somme d’argent équivalente aux services de la mairie pour s’occuper elle même de la remise en état.
Les autorités locales ont une grande responsabilité, qui demeure dans la préservation et la maintenance des projets déjà réalisés. Elle est désormais aussi engagée à intervenir pour faire appliquer la loi et stopper ces violations à dimensions multiples.
Djillali Toumi