– les entreprises ne se soucient pas de la remise en l’état de la voirie
A titre d’exemple ,une entreprise sous traitante de la SDO (ex :SONELGAZ) qui a remplacé récemment un câble électrique de haute tension au niveau de la nouvelle trémie de Sidi Djilali a abandonné carrément les travaux en laissant les trottoirs éventrés, et la chaussée dans un piteux état, et autres sondages effectués pour localiser le câble défectueux au dessus et aux alentours de la trémie , et leur remise en l’état comme certainement prévu dans le cahier de charges contractuellement établi entre les deux parties (maître de l’ouvrage et entreprise de réalisation); seuls quelques mètres bien visibles à la travers de la trémie ont été remis en l’état. Au même endroit une entreprise qui a refait le réseau d’eau potable voilà bientôt une année n’a pas remis en l’état de la voirie de la cité des 144 logements Hanifi Bachir mitoyenne de la fameuse trémie, sans pour autant que le maître de l’ouvrage en l’occurrence la Direction de l’hydraulique et le bureau d’études sensé accompagner la conformité des travaux ,ne semblent s’en soucier. Il demeure établi que dans cet état de fait il y a complicité à la réception des travaux, sinon, comment un laxisme, pas du tout innocent qui se répercute sur le cadre vie des citoyens, est il toléré ? Il s’agit là d’exemples exhaustifs qui concernent tous les quartiers de la ville de Sidi Bel Abbes , nous citerons également les nouveaux tapis de bitume sitôt réalisés et qui sans aucun scrupule, aussitôt balafrés par des tranchées,un acte criminel,le manque de coordination entre les divers intervenants ,est vite établi.C’est la loi de la jungle. Il est temps de dénoncer ces dépassements qui ne font que s’amplifier devant le laxisme des collectivités locales, des services concernés, ainsi que les services de la police de l’environnement et de l’urbanisme ,qui déclarent n’agir que sur dépôt de plainte alors , qu’ils sont tout à fait habilités à sanctionner ces incivilités qui ne font que défigurer, ce qui reste de l’état pas tout à fait esthétique de la ville de Sidi bel abbes. Devant toutes ces massacrades volontaires on continue à claironner, afin d’organiser des pathétiques concours du meilleur quartier de la ville, c’est ridicule, lorsque l’on n’arrive même pas à assurer convenablement le ramassage des ordures ménagères ,et subir un continuel massacre du tissu urbain. Les présidents de quartiers, totalement démunis devant ces perpétuels agressions, ne savent plus où donner la tête, par ceux sensé, contribuer au bien être du citoyen et de la cité. L’incivilité du citoyen est facilement montrée du doigt, c’est le maillon faible de la chaîne et il fait bon dos devant l’incurie des services publics qui font de la préservation du cadre de vie, le cadet de leurs soucis.
Beldjillali@bel-abbes.info