Des solutions urgentes pour éviter le pire La prolifération à grande échelle des moustiques en cette période de grandes chaleurs fait craindre le pire. L’été est juste à ses débuts et déjà les insectes envahissent toutes les cités de la ville. Les conditions d’hygiène déplorables et en particulier les caves des immeubles, et autres vides sanitaires, éternellement inondées, d’eaux usées et autres rejets liquides, ainsi que les berges de l’oued Mekerra, sont autant de facteurs favorisant la prolifération de cet insecte nuisible, vecteur de maladies transmissibles. La lutte anti-vectorielle est le seul moyen de lutter collectivement contre le développement du moustique. Elle consiste à supprimer les gîtes larvaires à l’intérieur et à l’extérieur de son habitation ou à faire effectuer, par des professionnels, une lutte contre les moustiques adultes (traitement par un insecticide chimique ou biologique). Boutons, rougeurs, démangeaisons… En été, les moustiques sont une véritable plaie pour les personnes sensibles, en particuliers les bébés, enfants et personnes âgées. Si la plupart du temps ils sont inoffensifs, ils peuvent parfois être meurtriers. On considère qu’ils ont tué plus d’humains que tout autre insecte ou animal par la transmission de maladies comme la dengue ou la malaria. N’oublions pas par ailleurs que le moustique tigre,espèce redoutable est à nos portes ,et comble du malheur aucune institution ne semble prendre la menace au sérieux,à travers l’installation d’une cellule de veille.La fatalité est notre credo local,à travers l’inévitable “mektoub”. Les services d’hygiène de l’APC ne semblent pas être concernés par la lutte contre la prolifération de cette espèce, qui se transforme ainsi en risque potentiel pour la santé publique. Un programme annoncé à grande pompe à travers la radio locale, visant une grande campagne de démoustication, a été effectué d’une façon aléatoire et ponctuelle, sans pour autant apporter les résultats escomptés, et ce sont des agressions caractérisés qui, meublent les soirées Belabesiennes, par de virulentes, et douloureuses piqûres de moustiques qui deviennent résistants mêmes aux insecticides classiques disponibles sur le marché local. Des citoyens affirment que les pathétiques opérations menées cette année, n’ont pas traité les nids des moustiques, se contentant d’une camionnette dégageant de la fumée qui disparaît après quelques minutes. On nous signale la présence d’une espèce de moustique inconnue jusqu’alors, elle se caractérise par une couleur noire et de taille importante, ajoutant que cet insecte redoutable pique même durant la journée. Les services de la prévention relevant de la Direction de la Santé et de la population, sont aux abonnés absents. La commission d’hygiène et de l’environnement de l’APC de la ville est beaucoup plus occupée à régler ses comptes, à travers des luttes intestines, que de se soucier de la santé et du bien être du citoyen .En attendant ce dernier demeure la proie, en se faisant sucer le sang continuellement en priant d’éviter le pire.
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