Les usagers empruntant quotidiennement la route menant à Sidi Djilali et ce, à proximité du pont menant ironie du sort au siège de la Daïra, ont remarqué, l’aménagement d’un parc de stationnement de véhicules neufs (voir image de la Une), appartenant à un concessionnaires de voitures asiatiques situé en amont à l’avenue Guermouch mohamed. Il est établi suite à des investigations que ce parc, a été attribué en toute opacité, en faisant fi des procédures réglementaires prévues pour ce cas d’espèce. Aucune adjudication ni de délibération n’ont été prévues pour la concession de ce parc appartenant à la commune, qui doit veiller à exploiter ces espaces publics pour générer des recettes et au plus offrant au bénéfice de la collectivité locale, dans la clarté la plus totale. Cet espace aurait pu être un marché permanent d’oiseaux par exemple mieux indiqué que l’esplanade de la gare actuellement utilisée pour ce genre d’activité, idéal, au même titre “qu’el Hofra”sinon, un parking payant répondant parfaitement à l’explosion du parc automobile, la viabilisation de l’assiette et la clôture étant existantes réalisés sur le budget de la commune. Les exemples du bradage du patrimoine communal sont légion, et les leçons n’ont pas été retenues. Nous citerons à titre d’exemple le fameux manège de la ville, la gare routière de cité Sakia el Hamra, et bien d’autres structures, et espaces communaux qui ont été tout simplement attribués “sous le comptoir ” bafouant les procédures réglementaires en toute impunité avec bien sur la complicité passive de la tutelle. Sidi Bel Abbes jadis une commune riche de par les recettes qu’elle générait à travers son patrimoine a été dépouillée au fil des années, et est devenue une commune déficitaire sinon sinistrée qui ne subsiste que grâce aux subventions de l’état. Le dernier classement des communes établi par les services du ministère de l’intérieur et des collectivités locales place la ville de Sidi Bel Abbes à la queue du peloton en matière de réalisation de recettes, devancée de loin par des villes de moindre importance, mais mieux gérées. La ville de Sidi Bel Abbes , possédait un patrimoine immobilier et foncier inestimable et dites vous bien que des biens en France étaient propriété de la ville de Sidi Bel Abbes, entre temps que sont ils devenus ? That is the question. En attendant, arrêtons l’hémorragie de ce qui subsiste du patrimoine communal, en moralisant la vie publique, en commençant par mettre de l’ordre au sein de l’hôtel de ville. Deux scandales en un laps de temps après celui des fameux 800m2 de Hai Adda Boudjellal, attribués puis annulés sous la pression médiatique, ce n’est point de bon augure pour le reste du mandat électif local.