On ne sait jusqu’alors les causes réelles d’une omission que nous espérons involontaire de la commémoration de la mort de l’un des grands martyrs de l’indépendance. TAYEB EL WATANI de son vrai nom Boudiaf Mohamed puisque c’est de lui qu’il s agit dérange t-il à ce point ? Et même après sa mort ! Point de halte ni d’arrêt non plus ne serait-ce que symbolique marquant l’épaisseur, l’envergure, l’ampleur et l’étendue de cet homme avec un grand H, que tous les algériens portent dans leurs coeurs. En effet, 19 ans près son lâche assassinat en direct, a Annaba, les pouvoirs publics continuent à l’assassiner chaque jour que dieu fait par leurs animosité et autres hostilités un homme que le petit peuple a adopté dans un laps de temps très court. Sa franchise, ses mots simples et sincères émanant directement du coeur et aussi sa modestie légendaire furent pour beaucoup dans sa popularité exceptionnelle. TAYEB restera, mal an bon an, gravé dans la mémoire de tout un chacun et symbole indéniable d’une résistance contre un pouvoir qui navigue a contre courant. Que le pouvoir qui feint d’ ignorer, célèbre ou non la mort de l’un des symboles de la révolution, le petit peuple s’est fait, cependant, un devoir de la célébrer à sa manière. Sur les places publiques les cafés maures et…. Les gens évoquent le temps d’un réminiscence sans discontinue le parcours d’un homme qui ne se fait pas prier de semer l’espoir dans un pays alors en plein naufrage. Il tendit la main à tout le monde et reçoit en revanche des balles réelles assassines a bout portant. Ainsi donc ,19 ans et 4 jours après sa mort tragique, les jeunes générations des années 90 ne savent rien de ce héros révolutionnaire. L’Etat est interpelé par la Société et le Peuple pour rendre à César, ce qui appartient à César; et à Dieu ce qui appartient à Dieu.