Ces Directeurs d’Exécutifs de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès qui habitent ailleurs.

997997_10153022084815323_220459942_nSidi-Bel- Abbès : c’est licite le jour et, illicite la nuit, et les week ends.

Il est de notoriété publique, que certains directeurs d’exécutif  de la Wilaya sont au- dessus des lois et usages de la République, en donnant le mauvais exemple, en matière de ponctualité, tout simplement parce que ces augustes seigneurs, cadres supérieurs de l’Etat, n’habitent pas la ville de Sidi-Bel-Abbès et passent le plus important de leur temps à effectuer les navettes entre leurs domiciles familiaux dans les Wilayate limitrophes et, bien sûr, leur résidence administrative qui est le chef-lieu de Wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Des logements de fonction existent bel et bien au niveau de chaque direction de Wilaya, réservés  spécialement au Directeur d’exécutif concerné, mais servant uniquement aux siestes sinon aux nuitées exceptionnellement, et rarement passées localement. Une résidence administrative a été construite sur les deniers de la Wilaya dont les logements sont théoriquement tous habités, mais pratiquement partiellement occupés. Ces situations, causent d’énormes désagréments au patrimoine et au service public. En effet le parc roulant est surutilisé, ces responsables continuent à utiliser sans aucune honte les véhicules  de service, aux fins personnelles malgré les prêts non remboursables perçus pour l’obtention de véhicules personnels, utilisables dans le cadre de leurs fonctions. L’utilisation abusive du carburant, toujours dans ces va- et-vient quotidiens, ne fait qu’amplifier un comportement frisant l’irresponsabilité, de certains cadres tenus d’être présents sur les lieux de nuit comme de jour, à l’intérieur de la résidence administrative dont ils relèvent, et administrativement tenus de signaler toute absence hors Wilaya à qui de droit. Ces situations déplorables, ne font que ternir la fonction supérieure  de l’Etat, en dévalorisant le statut de  l’administration déjà fortement écorché, par la démobilisation et le laisser-aller quotidien que rencontre le simple usager devant de fantomatiques administrations où les personnels passent la majorité des horaires de travail entre les cafés et les marchés de la ville abandonnant purement et simplement leurs postes de travail sans aucune impunité, car l’exemple est donné par ces responsables sensés faire respecter la réglementation. Demain, sera le premier jour du Ramadhan, les horaires fixés par les services de la fonction publique sont déterminés officiellement de 09 heures à 16 heures,  des arrangements de facto libéreront les femmes à 14 heures, dit-on pour préparer la chorba, et le matin c’est les hommes qui arriveront à partir de 11 heures sonnantes, pour cause de veillée ramadhanesque sans pour autant offusquer personne. Y a-t-il un pilote dans l’avion, car apparemment ce dernier est placé sous pilotage automatique et il est probable, que par ces agissements, l’appareil fonce directement dans un abîme. Moralité: faut-il être fier de ces comportements? Tout un chacun, et à tous les échelons de la hiérarchie, fraude sur le dos de la République. Droits et devoirs, dites vous?…………. c’est une chimère!

8 thoughts on “Ces Directeurs d’Exécutifs de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès qui habitent ailleurs.

  1. Notre camarade El Khaldi remet sur le tapis la problématique de l’éthique dans la gouvernance en Algérie ,et je l’en remercie !
    Sujet épineux et presque tabou pour la presse “sponsorisée”,il s’impose depuis plusieurs années sur l’Agora si chère à notre ami El Hanif et est devenu la discussion fleuve dans les cafés populaires pour ne plus dire “maures”…
    Notre peuple n’est pas aussi mineur et analphabète comme on a tendance à le caractériser,en plus d’une violence atavique que veulent lui coller certains profileurs en géopolitique….Il est aussi sage et stoïque quand il s’agit de comprendre très vite que la crise des société et état algérien est une crise morale et identitaire dans le sens où le peuple algérien vit une altération de ses repères spatio-temporels,loin d’une vision culturaliste trop réductrice….
    Le peuple algérien,cette populace des cafés et des souks que méprise la Nomenklatura trop vite parvenue, a déjà diagnostiqué cette mauvaise gouvernance que l’on médiatise et “classe” dans les quotidiens nationaux depuis des années…Le peuple algérien a précédé les analystes des organisations para-onusiennes et il se fie à sa sagesse ancestrale et fataliste en sachant que le Mal est bien de chez nous…
    Comment ne pas avoir des problèmes avec ses repères quand on lui martèle à Alger du “Arfaâ Rassek A Bä!” et qu’on lui impose de tourner la tête”Rassek” vers Paname…pour une “bonne” gouvernance dont il rêve depuis que la France a quitté l’Algérie libérée….en 1962 par le sacrifice génocidaire du quart de sa population à l’époque ?
    Alors ces chefs de l’exécutif ,ils ont peut être le mérite d’être là quand il fait chaud…!

    “….Il ne se pardonnait pas son refus.Comme un homme torturé qui a livré des secrets,il savait qu’il agirait encore comme il avait agi,mais il ne se le pardonnait pas.Il avait trahi sa jeunesse,trahi ses désirs et ses rêves…””,in “LA CONDITION HUMAINE”page 152,d’André Malraux, que m’a rappelée… mon camarade Dr Reffas !
    Siyam Makboul !

  2. Bonjour.

    André Malraux, ministre de la culture dans le gouvernement du général De Gaulle demanda audience à ce dernier.
    – Je vous écoute monsieur le Ministre et cher ami,
    -Monsieur le président, il est temps de mettre fin à la médiocrité,
    – C’est un vaste programme répondit le général à son ministre.

    Amicalement .

    1. Bien parlé, Monsieur Reffas! Et j’ajouterais ceci : mettre fin à la médiocrité, chez nous, est un beau rêve… à condition de ne pas en faire un slogan. Il se transformerait alors en cauchemar. On a vu ce qu’a donné le slogan: «l’homme qu’il faut à la place qu’il faut».
      Saha ftourkoum à tous !

  3. Bonjour ,
    il faut appeler un chat un chat , dire c’est qui ses directeurs d’exécutif qui n’habite pas la ville ou la wilaya et basta , si non ça va rester juste Hadra , et si la lois l’interdit il faut montré le texte , le journalisme c’est ça mon amis , savoir prendre des risque si on est sur de coup .
    je suis loin même très loin de la ZAZA comme ont dit , j’aurez aimer que le débat sois sur le rendement de ses cadre et montré les carences et les les faiblisses ou pour les poussé a faire mieux ou les dénonce mais l’argument qu ils n’habite pas la ville est peut être un peut du genre hadra enta3 tayabet el hamam , bon ramadan Mr El Khaldi et Saha ftourkoum Khywani 😉

  4. Je profite de cinq minutes, pour dire à Mr El Khaldi,……… je vois que vous aussi, vous avez le même problème! Dans plusieurs de mes commentaires je me suis posée la même question ” y a t-il un pilote dans l’avion”??? Mais voyez vous jusqu’à ce jour je n’ai obtenu aucune réponse……!!! Donc comment l’appareil fonctionne….??? Sûrement Bda3wet El Khir Ta3 Jdoud….Est ce que le crash de l’avion dans le sable mouillé est une fatalité….? Personne ne pourra le dire……!

    Eh Bien! ces directeurs qui “exécutent”, je ne sais quoi, aiment le beurre et l’argent du beurre en plus des petits fours comme Bonus,….Ils nous disent: faites ce qu’on dit mais ne faites jamais ce qu’on fait……et le tour est joué…….!

    Et si tout à coup, c’est la République qui se mettait sur leurs dos….? Pour que ça arrive,…… il faut plus qu’une chimère des abysses…!

    Quant à la moralité, certains vous diront ;”Dans la conduite des affaires de l’état, respectez les formalités et négligez la moralité.” (Mark Twain)

    Et c’est comme ça, que toutes les vertus de la société sont parties en fumée…!!!
    D’un côté on pleurniche, d’un autre côté, on dit qu’on n’a pas besoin de leçons de moral….! Alors, il faut savoir ce qu’on veut d’abord…!

    « Religion sans moralité : arbre sans fruit. Moralité sans religion : arbre sans racines. » (Spellman)

    Saha Shourkoum……..

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