Le couffin la danse et le RAI : une polémique entre la morale et les entrailles

Devrions-nous dire que la fête est interdite, ou au moins, n’est pas de bon augure ?

La fête est exclusivement le résultat d’un exploit, d’une réussite. Elle est la réaction d’un sentiment de joie, de louanges méritées après des efforts dans l’exercice de ses projections avenir résultant d’une victoire, un aboutissement miracle d’un long effort, d’une pénible recherche.

Si c’est cela la fête ! Comment alors célébrer une fête sans rien de tout cela ? Sinon, si elle est célébrée quand même, c’est qu’on devient fou, on ne sait plus ce qu’on fait, ou tout simplement on ment tout court pour des raisons étroites.

La fête est aussi une garniture d’un long parcours ou rudes épreuves de quelconque nature. Elle est enfin mérité. C’est une valeur qu’il est interdit de vendre aux rabais.

Danser et chanter, intrigué par un couffin ou une maigre somme d’argent publicitaire annuelle à chaque RAMADHAN. Jeter de l’argent à chaque occasion en conviction d’un couffin qui manque énormément à un nombre de démunis qui s’accroit d’une année à l’autre confirme une inconscience ou un état dans le besoin d’être assisté, une déstabilisation qui déboussole tout entendement.

Comment entreprendre danser reconnaissant une pauvreté à travers un couffin qui s’installe comme une tradition ? Comment accepter dans un pays musulman que nos semblables s’humilient alors que nous avons mieux à  faire que de danser sans raison comme des fous conscients de leur folie qui baigne de honte?

Étrange, on a parfois l’impression d’entendre les gens se plaindre de tout cela qu’on veut réellement que ça change, mais chacun attend le pas de l’autre, un miracle extraterrestre, divin.

Dans cette indécision, cet égarement langoureux incompréhensible qui dénature, l’informel à la raison trace son cruel raisonnement. Les dégringolades ne deviennent plus une banalité ni banalisée.

De la danse au couffin ou autres misères, de toute cette distance des deux extrémités qui collent mystérieusement contre raison, peut-on entendre une logique ?  Un raisonnement qui apaise l’esprit, qui libère de ces questionnements qui mélange le fou au sain d’esprit ?

la politique en est le seul suspect qu’il faut presser pour en sortir ce jus aux saveurs narcissiques. Une politique qui a su étrangement rapprocher deux extrémités totalement opposées, la gaieté de la chanson à la misère du couffin en en faisant une rançon, une hypnose.

Ce qui est drôle, c’est qu’on persiste à rendre l’être sot, même idiot.  Juste après la fête de la danse et de la chanson, et quelle chanson, des milliards gaspillés, c’est le couffin, même s’il a changé d’identité, l’autre extrémité d’un sentiment, d’un tempérament, d’une situation de vie qui ne concorde nullement avec les cris et les gesticulations d’une gaieté éphémère.

Djillali Toumi  

One thought on “Le couffin la danse et le RAI : une polémique entre la morale et les entrailles

  1. j’ajouterais une chose si Toumi:c’ètait la trouble fète sans joie ni gaitè,donc ce nètait pas une fète;un vacarme des temps modernes! ou si vous voulez un tapage nocturne! saha ftourkoum

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