L’ancien directeur de la CIA Michael Hayden a fait des révélations fracassantes sur le conflit syrien et le plan en cours pour le démembrement de ce pays. Selon l’agence number one de renseignement, le meilleur des pires scenarii est que Bachar El Assad remporte la victoire. En effet, toujours selon cet ancien responsable US, trois issues sont possibles et toutes sont atroces et cruelles. La première est que les rebelles remportent la victoire et là on assistera à un démembrement de la Syrie et une confrontation permanente entre Chi’ites et sunnites où s’intercalera inévitablement la partie Djihadiste avec tout ce que cela peut comporter comme trafic d’armes et d’internationalisation, aboutissant inévitablement à une «sahelisation» du Moyen Orient. La seconde est de voir le conflit perdurer éternellement sans vainqueur ni vaincu et alors ce sera l’holocauste et la fin de la Syrie en tant que Nation. La troisième issue est celle qui verra Bachar El Assad remporter la victoire et ce sera le «meilleur des pires scenarii» parce que cela maintiendra le Pays dans sa configuration actuelle, même si la dictature aura encore de beaux jours devant elle. Conséquences dramatiques des comportements irrationnels des “danseuses de cabaret”  Syriennes et du Golfe.

Des sources très bien informées font état de fuites organisées concernant des appels téléphoniques secrets entre Mohamed Morsi et Ayman Al-Zawahiri, chef d’Al-Qaïda, mettant dans l’embarras plus d’un gouvernement, que ce soit en Occident, en Israël ou dans certains pays arabes. “Algérie patriotique” publie le contenu de plusieurs communications téléphoniques passées entre le président égyptien déchu et le successeur de Ben Laden. A travers ce récit on apprendra que le Chef d’El Qaïda a sommé Mohammed Morsi de nommer des personnes à des postes stratégiques, à libérer des islamistes de prison, à limoger le Cheikh d’El Azhar, à émettre des lois sans compter les orientations stratégiques dans l’accomplissement de l’Etat Islamique au sens djihadiste. Morsi est alors accusé d’espionnage et de haute trahison. L’Egypte vit au rythme d’un autre type de “danseuses du ventre”

L’écrivain algérien Boualem Sansal va encore faire parler de lui. Il vient de recevoir le «Prix des droits de l’Homme» qui lui a été décerné par le B’nai B’rith France (2), un ordre sioniste très connu pour son activisme en faveur de l’Etat d’Israël, et surtout pour ses liens organiques avec le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) qui publie, d’ailleurs, le communiqué officiel d’attribution
Ce communiqué nous apprend que la cérémonie de remise du prix a eu lieu à la mairie de Paris, le 17 octobre dernier, au cours du dîner de gala célébrant les 80 ans du B’nai B’rith France et les 170 ans du B’nai B’rith International, en présence de nombreuses personnalités politiques et communautaires, et notamment du président du Crif, Roger Cukierman. La question que l’on ne peut s’empêcher de poser, ici, est de savoir pourquoi cette information n’a pas été divulguée au moment opportun, à savoir juste après l’évènement? Est-ce dans la tradition de cet ordre qui, comme toute secte religieuse, affectionne l’opacité et le secret ? La décision aurait-elle été prise de concert avec le récipiendaire du prix ? Peu importe, puisque Sansal lui-même n’a jamais caché ses accointances avec les milieux sionistes et s’est même rendu en Israël. Et dire que cette « danseuse de cabaret » a exercé pendant plus de vingt ans en tant que Cadre de l’Etat dans un secteur aussi stratégique que l’industrie, après avoir été formé par l’argent de l’Etat, avant d’aller se faire croire romancier, avec la bénédiction de ceux qu’il sert !
Ces trois dépêches aussi farfelues qu’alarmantes les unes que les autres, montrent à quel point autant les Nations arabes que les Hommes de même race ont perdu le sens de la Qibla. Les Dirigeants des Pays Arabes sont devenues comme ses « danseuses de cabaret » qui s’offrent selon les circonstances, à qui protège sur le moment leurs intérêts. Jusqu’à voir certains s’allier avec Israël.
C’est pourquoi, il est normal qu’aujourd’hui, on apprenne qu’une réunion secrète regroupant les chefs terroristes activant dans plusieurs Pays, en Libye. Ce Pays dont les « danseuses de cabaret locales » ont permis à la France de l’offrir aux groupes terroristes sur un plateau d’argent et dont les premières retombées sur l’Algérie auront été l’attaque de Tiguentourine.
Plus près de nous, on apprend de la voix du Ministre de l’Intérieur britannique qu’Abdelmoumen Khalifa sera extradé en Algérie dans un délai de 28 jours, tous les recours ayant été épuisés. Notre Ministre de la Justice tient à apporter une précision : «Il sera extradé s’il ne dépose pas un recours auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme ! » En somme, c’est comme s’il suggérait à l’intéressé de le faire. Parfois, des coupables deviennent gênants surtout à des moments précis.

On constate également que les Présidentielles commencent à intéresser les Algériens d’Europe, puisqu’un deuxième après Neggaz vient d’annoncer sérieusement et  officiellement sa candidature. Cela me rappelle le célèbre Coluche qui avait dit à propos des présidentielles Françaises: “Il y a bien un camembert Président, alors pourquoi pas un beur (beurre) Président?”
Alors, « danseuses de cabaret » juste pour critiquer Sellal ? Que non !

djillali@bel-abbes.info
(1) Inspiré d’un article de presse repris par mon ami Beldjillali dans l’édition de BAI du 17/12.
(2) B’nai B’rith signifie «les fils de l’Alliance». C’est la plus vieille organisation sioniste toujours en activité dans le monde.