Au cours de l’année 75, le jeune Ahmed OUYAHIA accomplissait son service national dans les services de la Présidence (déjà ?) On raconte qu’un jour, alors qu’il était au garde-à-vous sur le perron, il tomba dans les pommes au passage de Houari BOUMEDIENE. Il l’impressionnait tellement qu’il lui était impossible de supporter son regard.
Le jeune OUYAHIA énarque fraîchement émoulu, ne savait peut-être pas qu’il entamait une carrière toute tracée et surtout programmée. En effet, juste après le devoir national, il rejoint le MAE, où il exerça comme Secrétaire et divers autres postes (directeur central, ambassadeur..) jusqu’en 1990. C’est à ce moment que le système le juge apte à ce à quoi il l’a préparé. Durant l’ère Zeroual, il rentre au Gouvernement égrenant plusieurs portefeuilles, avant de prendre carrément le pouvoir de l’exécutif. Chemin faisant, le Parti RND né bébé adulte, expédia le baby-setter Benbaibeche, le tuteur Bensalah, avant de s’offrir à … OUYAHIA.
Commis de l’Etat par excellence, il aura mis beaucoup de zèle dans la gestion de l’économie du Pays, ainsi que dans la justice, apparaissant comme l’homme du «sale boulot» (ponction sur les salaires, emprisonnement des cadres, gel des augmentations salariales….) Ceci l’a rendu impopulaire et l’homme politique parmi les plus haïssables. Le paradoxe, c’est qu’il aura été l’un des rares dirigeants à avoir été le plus pragmatique et le moins langue de bois. Sa force était son inépuisable énergie au travail et son abnégation.
Ses détracteurs lui vouaient haine mais aussi crainte. C’est pour cela qu’il demeurait intouchable. Du moins jusqu’à ces jours-ci. Il y eut une tentative de l’éclabousser par l’entreprise de transport qu’il possèderait et qui bénéficie du monopole du transport des étudiants. Vrai ou faux, cela ne l’a pas empêché d’en faire part dans un discours partisan et de démentir. Ces parents qui habitent un F4 dans un quartier populaire d’Alger et auxquels il rend rarement visite selon les voisins, plaident pour un homme probe…. (?)
Mais comment se fait-il que le Système qui a tant investi dans cet Homme puisse s’en dispenser aussi facilement, alors qu’il demeure encore corvéable à merci et utile aux lourdes manœuvres du clan ? Est-il possible aujourd’hui, de croire que le système puisse abandonner aussi aisément ses « produits» ?
Les derniers évènements sont de nature à pouvoir nous fournir quelques réponses :
D’abord sur le plan partisan : Si OUYAHIA a effectivement négligé la gestion de son Parti, pris qu’il était par les tâches de Premier Ministre, cela n’explique pas tout. En effet, le dernier signe, c’est qu’au niveau des élections, le RND a demeuré la deuxième force du Pays pour les municipales et les législatives et la première pour les sénatoriales. Par conséquent lui reprocher le laisser-aller est à mon avis un prétexte dénué de bon sens et de logique. Les redresseurs (dont le premier membre actif – Noria la Saidéenne – a complètement disparu de la circulation) menés par …. Y. GUIDOUM roulent surement pour quelqu’un, ou quelque groupe. N’oublions pas que GUIDOUM est d’abord un protégé de BETCHINE et qu’il a eu à faire à OUYAHIA qui lui a enlevé le portefeuille de la jeunesse et des sports après ses démêlés avec Raouraoua sur le fameux décret qui a fait couler beaucoup d’encre et alerter y compris la FIFA. Une revanche à prendre donc, ce qui n’est pas de refus.
Mais cela est-il suffisant pour pousser OUYAHIA à démissionner aussi simplement dans un système où la démission est considérée «illicite» ? Au FLN près de la moitié de caciques qui font partie des redresseurs n’est pas arrivé au bout d’un BELKHADEM, pourtant moins «solide» que OUYAHIA.
Autre signe : La liste rendue publique du tiers des sénateurs désignés par le Président, inclus les redresseurs des deux bords. Est-ce un lâchage ? Robocop 0 (Belkahadem) et robocop I (Ouyahia) sont-ils obsolètes?
Sur le plan de l’Exécutif: OUYAHIA qui était l’homme des «basses besognes» porte-parole de la voix de son maître, docile et corvéable a pourtant commis au moins deux lèse-majesté :
Le premier vis-à-vis du pouvoir de la maffia et de la finance en déclarant que l’économie du Pays est «détenue par dix importateurs» et que les évènements de Janvier 2011 étaient manipulés par la maffia de l’import qui était contre la mise en œuvre du paiement par chèque. Il a d’ailleurs tout de suite mis en veilleuse jusqu’à aujourd’hui, l’application dudit décret pourtant toujours en vigueur puisque jamais abrogé. Des déclarations comme celles-là, de surcroît de la part du Premier Ministre, ça se paye cash.
La seconde vis-à vis du Président en se déclarant insidieusement partant pour les présidentielles avec sa fameuse locution «chaque homme va à la rencontre de son destin» et surtout «un quatrième mandat est-il vraiment utile pour l’Algérie? » A ce niveau là, vous en conviendrez que c’est vraiment osé. Rappelez-vous le cas BENFLIS qui a osé se présenter.
Par conséquent, le départ d’OUYAHIA est-il vraiment l’envoi à la casse de Robocop I qui arrive à terme de sa mission, remplacé par une nouvelle génération d’automate et notamment Robocop II et III (A. BENYOUNES et A. GHOUL) Ou ne serait-ce là qu’une manœuvre – comme a souvent recours le système en fonction des conjonctures – de nature à mieux le préparer à des échéances futures ?
Toute la question est là. Les analystes, les politologues ne s’en lassent pas d’en discuter et remplissent quotidiennement les feuilles de journaux.
Mais l’hypothèse la plus hardie, la plus saugrenue, la plus débile est la suivante :
Les élections municipales closes, les législatives bien empaquetées et le Sénat reconfiguré, l’ordre du jour de 2013 est à la constitution. Le projet est prévu d’être soumis aux parlementaires des deux chambres réunies, avant d’être soumis à un hypothétique référendum. Selon que le Président décide pour un quatrième mandat ou pas dépendra le contenu du projet. Dans le premier cas, on parle d’un poste de Vice-Président, désigné par le Président et non par la légitimité populaire.
OUYAHIA – l’homme impopulaire – ne peut prétendre rallier les suffrages s’il se présentait aux élections. Par contre, s’il est désigné Vice-président et que le mandat n’arrive pas à terme, il aura largement le temps de gérer l’intérim pour préparer un second mandat, synonyme de préservation des intérêts des différents groupes d’influence.
Le second cas est peu probable, et au mieux, on reviendra vers la limitation des mandats.
salem si el hebri !
quand vous dites ,
« »Chose curieuse: comment peut-on imaginer que cet homme si impopulaire puisse se présenter aux présidentielles 2014? Son avenir politique, ne l’a-t-il pas plutôt derrière lui? » »
j’ose rétorquer : c’est nous qui avons nos avenirs aux placards !
car les méandres des coulisses du pouvoir du clan d’oujda sont impénétrables pour nous .
Habitués à son mic mac !
moi je dis et j’espére me tromper pour le bien de mon pays que cette pseudo éviction n’est qu’un leurre , car le monsieur est un larbin de service des vrais détendeurs du pouvoir en algerie !
au contraire on lui donne l’occasion de faire son désert politique d’une année 2013 tout en se la jouant démocrate par sa démission pour préserver qq lambeaux du RND ET REBONDIR AVEC 2 POSSIBILITÉS constitutionnelles ( costume pour sa taille )
l’une :
si le président opte pour un 4éme mandat , il sera son vice président désigné bessif par la police politique ou DRS CONTRE son gré pour faire équilibre avec le douar civil en place et finir le mandat si il ya un couac physique D’EMPÊCHEMENT à la tête de l’Etat .
L’autre :
c’est l’achèvement normal de la procédure d’imposture légale : préparer tout à son aise sa candidature et son élection avec des lièvres choisis comme toujours ET la boucle est bouclée .
Déja sa machine ,son armada et son armée de fraudeurs légendaires des élections en algerie sont là bien tapies dans l’ombre .
et nous on appliqueras l’adage algérien à la lettre :
HNA NAKLOU WA ANTOUMA AHADROU DAYMEN
nous ! on mange et vous ? causez toujours .
Que dieu nous protège de cette année car le chiffre luguibre (13) y est !
vivement la « 2éme respublica » en 2014 si je me gourre ,
avec ou sans nous pour nos petits enfants qui ne sont ni harkis ni moudjahidines :
juste des algeriens qui veulent une khobza honnête ,un job , un toit pour leur dignité élémentaire .
Salam Si Arabi
Votre réflexion est tout à fait pertinente: nous sommes en face d’un micmac que les petits «génies» de là-haut savent très bien entretenir. Et il n’est donc pas exclu que ce «larbin» refasse surface. Mais alors dans ce cas, les manipulateurs (ceux qui, au-delà du rideau, tirent les ficelles) auront fait (à mon sens) un pas en arrière. Car la situation politique, économique et sociale du pays évolue de plus en plus vite et recourir à des incapables notoires pour y faire face serait une erreur qui, peut-être, nous coûterait cher certes mais qui, du même coup, les emporterait (c’est du moins notre souhait) pour de bon.
Quant à nous autres, pauvres gens, tâchons surtout de bien comprendre afin de pouvoir agir dans le bon sens et veillons constamment à nous entraider les uns les autres. La récompense est au bout de l’effort.
Sallamou Alaykum
Le cas de ce monsieur est insignifiant par rapport à ce qui se passe dans le pays.
Ce monsieur a été utilisé comme outil de travail comme ses prédécesseurs par les décideurs. Il sera certainement oublié comme les autres avant lui.
Ces derniers misent sur le temps et nous font patienter par la force jusqu’à la fin. Avec le vieillissement et l’extinction de ces générations ils pensent qu’il n’y aura plus de revendications avec le changement du peuple et des mentalités.
Aussi, si l’ensemble des algériens disqualifie aujourd’hui le politicien algérien, c est en connaissance de cause.
Est-ce la faute des algériens en général, ou des dirigeants en particulier qui « se sont succédés » depuis 62 ?
Un proverbe algérien dit : « Si le sillon n’est pas droit c’est la faute du Gros Bœuf. »
Mais il y a aussi un sage, dont j’oublie le nom, qui a dit : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ».
La classe politique algérienne agit par fraude(…) il n’est donc pas sévère de considérer aujourd’hui un homme politique comme un valet de l’oligarchie. Evidemment le produit de la fraude ne profite qu’a elle. Pour ce politicien, je dirais plutôt qu’il fait du saccage et non pas du « sale boulot ». Le « boulot » consistant à gagner sa vie à la sueur de son front. De plus, l’exemple de la Révolution algérienne est flagrant : cette révolution proclamée au nom d’Allah, menée par le peuple, se retourne contre ses intérêts les plus sacrés. Cinquante ans de « liberté » ne viennent que confirmer le mensonge monstrueux du mythe démocratique et populaire, du socialisme irréversible, ainsi que du libéralisme sauvage !
Pourquoi depuis des décennies, malgré notre souveraineté, nous n’arrivons pas à nous stabiliser, à nous entendre entre nous, alors que l’on prétend être des musulmans à + de 99.98 % ?
Il faut rappeler que ce différend entre algériens – méfiance et haine – est alimenté et nourrit depuis l’époque de la fin de la guerre de libération ! Certains se sont tellement imbus de ce virus, stratégie néfaste ayant déjà causé des calamités parmi les peuples, en ont même fait leur propre programme.
Alors quelque soit X, sans retour à la véritable source, celle de novembre 1954, c’est l’échec assuré !
Sallamou alaykum
Le système algérien n’a rien inventé. Tous les anciens premiers ministres ont vocation à servir de fusible pour éviter le black-out.Il faut les remplacer en invoquant l’usure.Un premier ministre cumulard et chef de parti ne s’use que si l’on s’en sert sert. Et de celui là, on s’est beaucoup servi!
Ouyahia a démontré une endurance hors normes en se succédant à lui-même un paquet de fois tant il apparaissait être la synthèse de toutes les contradictions du régime. Redresseur, ascendant éradicateur à ses débuts, il s’est coûlé dans le moule présidentiel du réconciliateur par la grâce d’un petit reformatage express.
La vraie question qui demeure semble être la suivante: qui génère les données du logiciel RND car nous connaissons peu ou prou les prestataires de service.
Qui assurera le service après-vente au FLN et au RND?
De l’autre côté de la grande bleue..on dit dans le langage techno ‘celui qui sera en situation’!
Le mot d’ordre restera l’unité de façade car dans le ravalement nous sommes passés maîtres.
Ouyahia était enarque. Sellal aussi!
Vive l’Enarchie dira le bon peuple stipendie!
La foule trahit le peuple!
Je donne ma parole à Al Moutanabi :
J’incrimine les petites gens de cette époque
Le plus déterminé est vil,le plus savant est ignorant
Le voyant est aveugle
Le plus vaillant est un singe,et l’éspiègle est un félin.
Quelle infortune dans ce bas monde pour l’homme libre
Qui dans la nécessité côtoie ses ennemis!
Me restent deux amis dans ce monde : un chagrin et une larme
Précieusement gardés pour la disparition de la bien aimée.
Question pertinente, Mr Hebri : »Son avenir politique, ne l’a-t-il pas plutôt derrière lui ? » Reste à savoir si c’est vrai… ! Seuls les jours à venir nous le diront…car chez nous, il n’y a pas de règles…sachant que nul autre qu’Ahmed Ouyahia n’aura eu le privilège de diriger un exécutif pendant une ère de 10 années ; alors que son gouvernement a accusé échec après échec.
Bizarre qu’un homme du pouvoir dit «L’argent commande en Algérie. Il commence à gouverner et à devenir un argent mafieux»… ou encore «Diable! L’Algérie est désormais gouvernée par des maffieux, par des clans, par des cartels qui se sont introduits dans tous les rouages de l’Etat, dans toutes les institutions!..»
Ce même Ouyahia a expliqué à la télévision algérienne que « les événements » de janvier 2011 qui ont fait 5 morts ont été à 60 % l’œuvre de personnes hostiles à des mesures d’assainissement économiques et qui visaient la stabilité du pays ». A qui fait-il Allusion ????
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi, il a dénoncé le cercle dans lequel il tourne et c’est ce même cercle qui le fait tourner..!! Est-ce de la poudre aux yeux pour la galerie??? Est-ce une bataille entre différents holdings…??? Ou veut-il vraiment dénoncer ces Herculéens du monde politique qui sont de mèche avec la mafia financière nationale et polaire ? Rappelons- nous que le Président Boudiaf l’avait payé trop cher…
Je pense que l’avenir politique de celui-ci n’est pas encore déterminé, mais il n’est pas exclu qu’Ahmed Ouyahia a rendu ou a été forcé de rendre le tablier, pour en remettre un autre dés « qu’ils » auront besoin d’un bouclier…Mais pourquoi accepte t-il toujours d’avoir le mauvais rôle ?? A-t-il la main trempée dans le miel…ou dans la gelée royale ????
Quant à sa démission au RND…….je vois que ces mouvements de Redresseurs sont devenus très à la mode,ces temps-ci….Mais Qui sont réellement ces Redresseurs de partis? Des Redresseurs de torts qui ont tort…!!!
Éradication puis réconciliation, Ouyahia courut pour l’une et pour l’autre! C’était selon ce que commandait la voix de son maître. Ouyahia nous rappelle aussi cette inconcevable ponction sur les salaires des travailleurs ainsi que l’application scrupuleuse de ce que dictait le FMI, à savoir fermeture d’entreprises et hausses vertigineuses des prix. Il nous laissera également le souvenir d’un mec arrogant et grossier qui, bien que tenant entre les mains les rênes de l’économie nationale, eut un jour le culot de comparer l’Algérie à un cabaret. Chose curieuse: comment peut-on imaginer que cet homme si impopulaire puisse se présenter aux présidentielles 2014? Son avenir politique, ne l’a-t-il pas plutôt derrière lui?
Mer djillali salam je ne pouvais pas résister ALLAH GHALEb !!!
je dois la lire votre chronique (I have read your column)
« est devenue comme une drogue».dans mon ancien commentaire Mer dziri que je salut m’avais corrigé et m’avait dit Cet homme n’est pas un homme politique, c’est un homme de main, comme tout reste d’ailleurs !Ce qui m’as poussé a faire des recherches et bien comprendre Ce monsieur Ahmed OUYAHIA …Battant, encaisseur et connu pour son endurance, Ahmed Ouyahia n’est pas un homme politique du genre à abandonner l’arène aussi facilement.Même s’il affirme mordicus que sa démission ( de la tête du RND, le parti qu’il a «drivé» d’une main de fer pendant treize ans, a eu l’effet d’un coup de tonnerre suivi d’un éclair dans le ciel brouillé de la scène politique nationale. n’est pas liée à un agenda personnel. «Ma démission n’est pas au service d’un agenda personnel.» Si l’hypothèse de son retour avec la bénédiction du Conseil national se concrétise, le rouleau compresseur va broyer tout sur son passage et la voie sera libre pour qu’il aille à la rencontre de son destin: la présidentielle de 2014.
Là encore, même avec cette éventualité, le débat sur l’identité du candidat pour la présidentielle de 2014 sera relancé de plus belle. La dernière hypothèse est que M.Ouyahia serait désigné à la tête du Sénat. Les observateurs développant cette idée en veulent pour preuve que cette démission intervient au lendemain du renouvellement de la composante du Sénat et à la veille de la nomination du tiers présidentiel. Mais c’est l’hypothèse la moins probable car Ahmed Ouyahia à la tête du Sénat signifie un suicide politique qui n’arrange ni lui ni le système.
je suis tombé sur un article le voila!!!
Pour Nouria Hafsi, secrétaire générale de l’UNFA et néanmoins chef de file du mouvement de redressement du RND, «Ahmed Ouyahia est un carriériste qui ne croit qu’en lui-même».
Mehdi Mehenni – Alger (Le Soir) – Interrogé, hier, à l’occasion d’une rencontre organisée par l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), au centre de presse du quotidien El Moudjahid, Nouria Hafsi n’a pas fait dans l’économie des mots en évoquant le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia. «C’est un homme qui n’a aucune considération pour l’avenir du parti, est encore moins pour la démocratie, puisqu’il est à l’origine de la marginalisation de beaucoup de cadres compétents du RND. Ahmed Ouyahia gère sa propre carrière et s’il est encore là, c’est uniquement pour la présidentielle de 2014 à laquelle, d’ailleurs, il se prépare sérieusement», a-t-elle martelé. Nouria Hafsi est allée encore plus loin en soulignant qu’Ahmed Ouyahia a non seulement échoué en tant que chef de parti mais aussi comme Premier ministre. «Il a lui-même avoué son échec en déclarant que le gouvernement n’arrive plus à gérer le pays et que c’est désormais la mafia de l’informel et autres qui ont pris les rênes», a-t-elle ajouté, tout en précisant que le RND a enregistré un net recul durant les dernières élections législatives et qu’il en sera de même ou encore plus pendant les prochaines échéances municipales. La SG de l’UNFA, qui a tenu à rappeler que les dissidents du RND n’ont pas attendu qu’Ouyahia soit évincé du poste de Premier ministre pour entamer leur mouvement, a fait savoir qu’«une rencontre nationale des cadres marginalisés du parti sera tenue sous la houlette du Mouvement de la sauvegarde du RND, très bientôt».