«Aujourd’hui le 12/05/2015, et à ma grande surprise j’ai reçu un appel de la part de l’ONAAPH (le centre d’appareillage pour personnes handicapées) de Sidi Bel-Abbès m’informant que finalement ma prise en charge est arrivée et je n’ai qu’à fixer une date pour la prise de mesure. Après maintes vaines tentatives de toucher le maximum de responsables, finalement ce n’est qu’après la publication de ma plainte par bel-abbes.info que la situation a été débloquée. Merci beaucoup, bel-abbes.info.»
C’est cette phrase lancée par le Professeur BAOUCHE, un désespéré handicapé après avoir été miraculeusement «sauvé» par un SOS qu’il a lancé à travers BAI où il s’insurge contre le traitement injuste que lui fait subir une administration pourtant censée le servir au lieu de l’asservir.

Si la publication de la plainte par BAI a été pour le règlement du problème, c’est tant mieux. Peut-être que cela à pu se produire par la grâce d’un coup de fil donné par le Chef de l’exécutif, d’autant plus qu’on dit qu’il est un lecteur assidu de BAI, même si on ne m’a jamais précisé s’il aimait particulièrement mes Chroniques ou pas. Mais le titre inédit d’aujourd’hui, le tenterait probablement. Du moins je l’espère, si l’on veut voir le problème se régler pour la pauvre KHADIDJA. Il l’a bien fait pour NADIR, le non-voyant. Ce qui a fait dire à un lecteur que M. Le Wali n’était pas un samaritain ; mais juste un «moumin» qui aimait faire du bien.

En fait depuis janvier – soit 5 mois – «je suis toujours a la case départ avec les responsables de la CNAS (allah yehdihoum) j’attends toujours qu’on me donne ma prise en charge pour le renouvellement de mon appareil orthopédique dont le devis à été établis par l’onaaph le 07/01/2015 et a ce jour aucune suite !!!!!! Que dois-je faire ??? je suis vraiment désespérée d’attendre pourquoi on nous facilite pas les démarches administrative ??»
C’est le cri de désespoir que lance Khadidja FEDDAL dans le forum du journal. On sent que Khadidja est beaucoup plus frustrée qu’au début ; car en fait, elle s’attendait à voir son problème se régler après celui de M. BAOUCHE. Mais rien. Les responsables de la CNAS ne lisent-ils que les titres des articles et pas les commentaires? Sinon, comment alors expliquer cette obstination à lui refuser une prise en charge cinq (5) mois après?
Alors qu’il ne s’agit que d’une obligation pour la CNAS et d’une mission pour le petit chef qui la dirige et qui est payé pour ça. A moins qu’il ne feigne d’ignorer que son salaire est garanti par les cotisations que les adhérents dont Khadidja payent à la source chaque mois, cotisations qui ne souffrent bizarrement d’aucun retard!

Face à des situations aussi ubuesques, comment expliquer à ces gens que les conditions de vie de cette frange de la société sont extrêmement pénibles. Le Professeur a tenté de nous en parler humblement en confessant : «J’ai été obligé de donner un cours sans prothèse, à mes étudiants à l’approche des examens. A la fin, j’ai ressenti des douleurs atroces au niveau du dos et du bassin. C’était insurmontable!» Mais cet état de fait n’a à aucun moment généré de la haine bien au contraire, puisque l’Universitaire rappelle que «ces gens (ceux de la CNAS) sont peut-être nos amis, nos parents, nos voisins »
Votre serviteur vient de vivre un problème similaire avec Algérie-Télécom et il a du du attendre cinq (5) mois pour se voir appeler à payer. Il espère seulement que l’installation de la ligne ne va prendre autant de temps. Il a pensé sérieusement à lancer un appel sur BAI pour espérer une hypothétique intervention de la part de quelque lecteur du journal qui aurait quelques accointances au niveau d’Algérie Télécom.
Mais, je suis un tant soit peu moins déprimé quand je vois que la pauvre Khadidja continue à courir derrière sa prothèse orthopédique auprès de la CNAS depuis …. Janvier également. On peut supporter de rester sans connexion pendant cinq (05) mois, mais pas sans prothèse orthopédique. J’ai envie de dire, oublions Algérie-Télécom, oublions tous les aléas de l’administration et faisons une pétition pour la prothèse de Khadidja ! En attendant, je ne peux que lancer un «Courage, Khadidja!»

djillali@bel-abbes.info