Maladie, vice, profession, besoin, chômage !……peu importe, du moment que l’autorité n’a ni la volonté politique ni l’envi d’apporter un remède, encore moins le temps de se pencher vers une recherche scientifique.
Le phénomène de la mendicité c’est ancré dans la société, l’aumône n’est plus une honte, c’est un art qui change de look selon son acteur, le lieu et le degré des tolérances, qu’elles soient de l’autorité ou du citoyen lambda.
Ils y en a même qui lèvent le ton, vous fixent des yeux en tendant leurs mains avec un air menaçant et n’admettent pas de simples sou, certains osent jusqu’à fixer le montant qu’ils mendient.
Devant cette audace ornée par une certaine reconnaissance traduite par une tolérance indescriptible, la honte a changé de camp, c’est celui qui se trouve devant de telles situations qui est gêné de ne rien donner d’une façon ou d’une autre. Ce bouleversement a donné à la mendicité des raisons d’exister et de prendre d’autres dimensions.
Mendier en solo, avec ses enfants, des enfants loués, avec un taureau de couleur noir, fabriquer une déficience physique ou psychique pour provoquer de la pitié………, un véritable art qui vainc toute décision de ne plus être charitable.
On en a vu de tout, le pire était de mêler des enfants à bas âge à cette tache que l’on peut lui coller toutes les vilaines dégradations. Reste à savoir si ces enfants ont bénéficié de notre prétendu jugement de la gravité de la situation.
Que peut-on dire alors de la mendicité avec un dromadaire ? Un animal, en comparaison avec un humain, un enfant en l’occurrence. Il y’a de quoi être ébahi par la présence d’un dromadaire en plein centre ville, pas du Sahara, à sidi bel-abbés, dans le goudron et sur les trottoirs pavés.
L’animal souffre sans aucun doute, il n’est pas exploité comme il le devait, il subit des douleurs incomparables loin de son milieu de vie adéquat, et le pire à vadrouiller sans boire ni manger à longueur de la journée, traîné par une personne inconsciente tout autant que nous autres.
La protection des animaux………BOF, je préfère m’en arrêter là, on n’a même pas bougé le petit doit pour sauver ‘’NOS ENFANTS’’, moi qui parle d’un chameau, je m’excuse, je ne sais pas si je suis dans mon assiette.
Djillali Toumi