Evitant la mauvaise visibilité sur le Maroc oriental : Le vol Paris-Oujda dérouté sur Oran

Dans la soirée de mercredi dernier, un avion de la compagnie ‘Low-coast’ « Air Méditerranée », assurant la liaison Paris Charles-de-Gaulle à Oujda, au Maroc, a été obligé d’atterrir à l’aéroport ‘Ahmed Ben Bella’ d’Oran. Ce sont les mauvaises conditions météorologiques et l’épaisse couche de brouillard, présentes dans le ciel de la ville marocaine qui ont contraint cet appareil à atterrir à l’aéroport d’Oran. L’autorisation d’atterrissage a été accordée à cet appareil en difficulté, sans le moindre problème, nous précise un responsable à l’aéroport ‘Ahmed Ben Bella’. Et d’expliquer : « l’Algérie est signataire de toutes les conventions internationales sur l’aviation civile ».

A bord de l’avion, il y avait deux cent cinquante passagers, dont la plupart sont de nationalité marocaine, nous affirme une autre source sécuritaire. Il semblerait que parmi les passagers, il y aurait un Algérien, recherché par la police nationale. Quant au reste des passagers, ils ont été pris en charge par les autorités aéroportuaires d’Oran. C’est ce qu’affirme un média marocain. Cette même source souligne que le Consul du Maroc à Oran, s’est déplacé sur les lieux dès que l’information lui est parvenue. A cause du mauvais temps, les hôtes marocains ont passé la nuit à Oran. Ce n’est que le lendemain, jeudi, qu’ils ont repris leur vol en direction d’Oujda, à bord du même appareil. Certaines sources avancent que la reprise du vol a eu lieu, dans la matinée et d’autres, de la tour du contrôle, avancent le début de l’après-midi d’avant-hier. Abondant dans ce sens, nos interlocuteurs affirment que tous les vols devant atterrir à Tlemcen ont été détournés sur Oran. A cause de la visibilité très réduite sur une bonne partie de l’ouest algérien, explique notre source. De mémoire d’homme, c’est la première fois qu’un avion à destination d’une ville marocaine se voit obligé d’atterrir à un aéroport algérien, souligne un travailleur. Mais, il semblerait que les choses se soient passées de la manière la plus ordinaire possible, nous dit-on encore.

par Ziad Salah