GERARD PHILIPE (1922/1959) PRINCE EN AVIGNON, le temps d’un rêve…

Un peux de nostalgie cinématographique, ne peut faire que du bien, c’est pourquoi que nous décidons de temps à autre à introduire dans BAI un article des anciennes étoiles du théatre et du cinéma international, qui nous ont fait rever et vibrer, il fut un temps ! Et pour ceux qui ne les connaitraient pas, l’occasion sera d’enrichir leur connaissance.

Cet article a été récupéré de la revue « Entracte »

… et Rodrigue aura toujours son visage et sa voix.

Comment ne pas y penser à chaque ouverture du Festival d’Avignon ? Il y a quelques jours c’était  la 65ème !!!

Comédien reconnu, tant sur le plan national qu’international, Gérard Philippe débute très jeune sa carrière au théâtre en 1942, dans ‘Une grande fille toute simple’ d’André Roussin au casino de Nice. Gérard Philipe est rapidement remarqué et commence une carrière cinématographique dès 1944, avec une brève apparition dans ‘La boîte aux rêves’, mais il trouve son premier vrai rôle dans ‘Les petites du quai aux fleurs’. S’enchaînent alors les tournages pour le cinéma et les succès qui font grandir sa popularité, ‘Le diable au corps’, ‘Fanfan la Tulipe’ en 1952, ‘Le Rouge et le Noir’, ‘Les grandes manœuvres’ en 1955… Sur le plan théâtral, sa rencontre avec Jean Vilar, fondateur du TNP Théâtre National Populaire, va se concrétiser avec l’adaptation du ‘Cid’ en 1951, joué dans la cour du Palais des Papes d’Avignon. En France, le fameux festival de théâtre d’Avignon prend alors naissance.

Sa vie de comédien lui permet d’être en permanence par monts et par vaux. Il se rend, entre autres, à New-York, Tokyo, Mexico, Rio, Pékin et effectue une tournée en Europe de l’Est. Au faîte de sa gloire, l’acteur génial et doté d’une aura incomparable, idole des années cinquante, s’éteint subitement, terrassé par un cancer du foie. Il allait avoir trente sept ans

Source : Evene

À Grasse, Marcel Philippe, le père de Gérard Philippe, ancien avocat, collabore avec les Allemands(…).À l’extrême opposé, en août 1944, son fils se bat aux côtés des résistants lors de l’insurrection pour la libération de Paris : Gérard Philippe  a de nombreux amis dans la Résistance.

Source : wikipédia

 

Il était un prince en Avignon

chanson dédiée à Gérard Philipe en 1969

et chantée par Esther Ofarié

 

Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château, ni donjon
Là-bas tout au fond de la province
Il était un prince

Et l’enfant que j’étais
Cueillait pour lui bien des roses
En ce temps le bonheur était peu de choses

Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château, ni donjon
Mais ces mots nous chantaient les campagnes
Des grands rois d’Espagne

Quand le soir descendait

On devenait spectateurs
Et la ville avec lui n’était plus qu’un cœur

Il nous emportait dans son empire
Nous attendrissait avec un sourire
Combien je l’aimais, combien je rêvais
Et puis vers ma ville je m’en retournais

Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château ni donjon
Là-bas tout au fond de la province

Il était un prince
Un prince

Paroles: Jean-Michel Rivat, Frank Thomas. Musique: Jean-Pierre Bourta   yre   1968 © Philips autres interprètes: Fabienne Thibeault (1981), Claude Dubois (1981), Mireille Mathieu (1988), Michèle Torr, Eve Brenner note: Chanson dédiée à Gérard Philipe.