Jeunesse et sport : Les maisons de jeunes aux abois

Réceptionnées, il  y a dix ans de cela, les maisons  de jeunes  des communes de la partie ouest  de la wilaya, restent  loin des attentes citoyennes. Fermées hermétiquement à longueur d’année, ces structures qui ont couté  les yeux de la tète au trésor public,  n’ouvrent que le temps d’une visite officielle ou encore les fêtes nationales pour tomber, le reste de l’année  dans l’oubli. A commencer par la maison de jeunes de   BOUKHANEFIS   une  communes  sise à 16km  du chef lieu  ou des jeunes se  plaignent de l’absence  endémique   des  préposés. Bien que doté de tous les moyens   de distraction à l’image de  la salle omnisport, de Ping pong, pétanque, théâtre  bibliothèque etc., le centre semble prendre un sacré coup de décrépitude. Pire encore, le  centre qui porte paradoxalement  le nom  du grand moudjahid de la région   sert à tous  sauf à sa vocation première à savoir la détente publique. Non loin de la , TABIA, une localité située à   1 heures de marche de BOUCHEBKA vit pratiquement le même problème. Là, la masse juvénile  est livrée aux aléas de la rue  et a cessé depuis bien longtemps d’en parler. Aux abois, Ils descendent pour une simple  connexion, à la ville  et ne reviennent au village que pour dormir. Même topo pour la DAIRA de sidi Ali BENYOUB Sinon pire  en raison de la distance harassante et onéreuse séparant la ville et le village en question . Rares sont les chanceux qui se permettent le luxe de descendre en ville, les autres, à court d’argent,  s’ennuient à  mourir dans un village dortoir plutôt mouroir . Pourtant tous les moyens sont   disponibles, il suffit d’un rien pour redynamiser des villages indiscutablement  vides.