Joute oratoire entre Zohra Drif et Bernard Henry Levy

La Moudjahida Zahra Drif Bitat s’est opposé à Bernard Henri Levy, le philosophe français d’origines algéro-juives, qui a considéré que l’Algérie n’est pas un pays arabe ni islamique mais également un pays juif et français, sur un plan culturel. La Moudjahida Zohra Drif a, par ailleurs, affirmé que la langue arabe est la langue des algériens avant 1830 et que le colonisateur français a interdit aux algériens d’apprendre la langue arabe.
Une atmosphère tendue a caractérisé la joute oratoire qui a eue lieu entre l’héroïne Historique Zohra Drif Bitat et le philosophe français, le parrain de la guerre en Libye et défenseur du sionisme international. Cette atmosphère est d’autant plus tendue suite à la manifestation des pieds noirs et anciens combattants français et militants de l’extrême droite, pour le troisième jour consécutif devant le portail du théâtre de la Criée à Marseille, pour dénoncer l’organisation du colloque « la guerre d’Algérie…cinquante après », et protester contre la présence de la Moudjahida Zohra Drif et du Front de Libération Nationale. Ces derniers ont protesté d’une manière anti-civilisationnelle.La joute oratoire que le public a attendue depuis le début du colloque, entre Zohra Drif et Bernard Henry Levy a été qualifiée par la provocation. Certains sont mêmes arrivés à perdre contrôle de leurs nerfs, suite à la sincérité qui a caractérisé le débat arrivant au seuil de la provocation. Les organisateurs du colloque ont été appelés à faire sortir de la salle un pied noir, après qu’il s’est levé et insulter la Moudjahida Zahra Dharif et l’a qualifiée de terroriste. Une autre jeune fille algérienne a été mise dehors parce qu’elle a qualifié Bernard Henry Levy de criminel. Le directeur de publication du journal Marianne, qui a géré le débat a menacé de l’arrêter suite aux comportements de certains participants, qui répliquaient à Zahra Dharif et à Bernard Henry Levy. C’est tout le monde qui était agité, français, algériens, franco-algériens et juifs. Toutefois, ce qui a vraiment mis les algériens en rogne c’est Bernard Henry Levy qui a déclaré que l’Algérie n’est pas un pays arabe, ni musulman mais un pays juif .et aussi français, pas sur le plan colonial mais culturel, rappelant que son grand-père était un juif algérien.De son côté, Zahra Dharif a indiqué qu’elle est algérienne et qu’elle partage avec les peuples arabes et musulmans la culture arabo-musulmane comme elle était une Maghrébine, Amazighe et Africaine. Avant d’enchainer que c’est la culture arabo-musulmane qui régnait en Algérie avant sa colonisation par la France en 1830 et que le colonisateur français a interdit aux algériens d’apprendre la langue arabe. « J’ai combattu pour l’indépendance d’un pays qui a sa propre culture et sa propre Histoire…nous avons pris les armes pour la libération de l’Algérie ». La Moudjahida a, également, indiqué qu’elle a travaillé sous les ordres d’un grand Homme qui s’appelle Larbi Ben Mhidi et un autre qui s’appelle Yassef Saadi, qui est toujours vivant.Mme Zahra Dharif, sénateur au conseil de la nation a affirmé qu’elle n’a pas de problème avec les français et que son problème est avec le régime colonial et raciste qui a voulu supprimer un peuple et une patrie. « Notre guerre, nous l’avions mené contre le régime colonial injuste…cependant, cette guerre est finie », a-t-elle déclaré.Pour sa part, Bernard Henri Levy a déclaré que la France est malade par la guerre d’Algérie et qu’il est lui aussi atteint par la même maladie. Il a essayé par tous les moyens de transformer ce débat et cette joute oratoire en un procès historique de la Moudjahida Zahra Dharif en déclarant : « la révolution algérienne est une grande révolution et son objectif était juste, toutefois, que les citoyens soient ciblés par une bombe, cela n’a rien d’une guerre juste mais c’est un crime ». Aux accusations de Levy, répondant aux accusations proférées contre elle par Levy d’avoir assassiné des innocents, Zahra Dharif a rétorqué « ne m’interroge pas à propos de la bombe mais interroge les grands responsables français qui ont décidé de coloniser notre pays et tué des milliers et de milliers d’algériens. Levi lui a ensuite posé une autre question : « ne faites vous pas des cauchemars ? à cette question Zahra Dharif a répondu « nous sommes tous en guerre…les colons n’étaient pas de simples civils…les algériens ont participé à la libération de la France des allemands alors que la France ne comptait que 10 millions de colons allemands. Elle a enfin conclut : « nous n’avions d’autre moyens pour recouvrir notre dignité autre que celui de combattre pour notre pays…et après 50 ans de l’opération de Milk Bar, je ne souffre d’aucun cauchemar.A son tour, Levy a affirmé que l’Algérie connaîtra elle aussi un printemps arabe, démentant toute conspiration contre la Libye afin qu’elle arrive au point où elle en est. Il a considéré que l’occident est intervenu militairement en Libye pour sauver le peuple Libyen, et éviter les génocides. Interrogé par une des personnes présentes, pourquoi ne pas avoir demandé l’intervention de l’OTAN pour l’arrêt des hécatombes perpétrées par les israéliens contre le peuple palestinien, Bernard Henry Levy a répondu qu’en 1967 j’ai appelé à l’instauration d’un Etat palestinien souverain et j’y tiens toujours à ma position, puisque c’est dans l’intérêt des israéliens et d’Israel, un pays avec lequel je tiens des relations solides

Mustapha Dalaa

5 thoughts on “Joute oratoire entre Zohra Drif et Bernard Henry Levy

  1. BHL.ce s/homme plus un cocus,doit être interné,au lieu de papoter,pourquoi il ne met pas çà tenue de GI et aller combattre ces islamistes voir enfin ces tripes.écrivains de mes-de..

  2. B.E lEVY pensait trouver face à lui une Moukere, une Fatma alors il est tombé sur un OS et que la poseuse de bombe était BELLE ,instruite .Que ce philosophe qui fait de la politique cet acteur de Lybie comprenne et arrête de philosopher sur l’Algerie et sur le Maghreb.Une autre Moudjahida à qui il faut rendre hommage c’est la femme de Mr Kaïd Ahmed j’ai lu son histoire .Elles ont fait leur devoir envers leur patrie ,et nous sommes fières d’elles.

  3. Ah, ces femmes algériennes?? Quelle fierté! Elles sont admirables. Elles ont été et seront toujours engagées, partisanes de l’amour pour leur patrie l’Algérie. Au temps du terrorisme islamiste, elles étaient aussi présentes, sortant manifester leur désapprobation pour la régression sociale que voulaient nous imposer ces fanatiques.

  4. L’Algérie, un pays ni arabe ni musulman (sur un plan culturel) mais plutôt juif et français! Je crois que là on aura tout entendu. Mais où BBL est-il donc allé chercher ça? Le fait qu’ils aient usurpé la terre de la Palestine ne semble pas suffire aux juifs; aussi voudraient-ils (peut-être) lui annexer l’Algérie! Et pendant que BBL y est, pourquoi ne pas réserver aussi leur petite part aux romains, aux turcs et à bien d’autres qui sont passés bien avant les français? N’est-ce pas plus judicieux?
    La combattante Zohra Drif, parce qu’elle a dissimulé une bombe dans un couffin, est qualifiée de terroriste. Parfait! Et que dire alors de ceux qui ont recouru aux avions pour bombarder nos villages? Des philanthropes et des civilisés… c’est certain!
    BBL pense que l’Algérie est un pays juif français (sur le plan culturel) parce que son grand-père y est né. Beaucoup d’Algériens étant nés en France, BBL oserait-il dire que la France est un pays arabe et algérien (sur le plan culturel)?
    Des français innocents ont été tués durant la guerre, clame-t-il. 2 petites questions: 1/ Cette guerre n’a-t-elle pas été imposée au peuple algérien? 2/ Y’aurait eu dans l’Histoire une guerre qui n’ait pas causé la mort d’innocents?
    Apparemment, les juifs veulent que le monde entier danse suivant la musique qu’ils prétendent être les seuls à pouvoir composer. Ils comptent à cet effet sur le pouvoir de l’argent et de la technologie meurtrière. Seulement, quelque part, d’autres «géants» peuvent se réveiller… aussi, en tant que philosophe, BBL gagnerait-il à se montrer un peu plus sage.

  5. La Moujahida Zohra Drif a été sublime et j’éprouve,suite à sa magistrale prestation à ce colloque, un sentiment de grande fierté et de reconnaissance infinie et émue pour avoir exalté et revivifié notre sentiment patriotique qui semblait s’être assoupi ces derniers temps !!!
    Par ses déclarations poignantes de vérité , de sincérité,de dignité et d’humilité , notre héroïne nationale a su déjouer le piège que lui a tendu B.H.L.quant à la question de la bombe du Milk-Bar.
    Ce triste personnage avait pensé lui faire baisser sa garde pour mieux la culpabiliser moralement,en mettant préalablement en avant , avec une compassion feinte, sa “pseudo-algérianité” et en arguant du bout des lèvres sa “reconnaissance” du combat libérateur du FLN/ALN.
    Sans concession aucune pour l’ennemi de l’époque, cette Grande Dame nous a subjugué par ses arguments au sujet de ce geste qui symbolise ni plus ni moins, loin de toute argutie morale ou intellectuelle,LE COMBAT d’une vie, de Sa vie au service de son Pays et de son Peuple.
    Merci Madame Zohra Drif,et permettez moi de vous dire combien vous étiez belle dans votre engagement révolutionnaire, et combien vous le demeurez dans votre militantisme actuel.
    Nos valeureux Chouhadas peuvent reposer en paix, et nos générations de l’Indépendance n’auront jamais à rougir ou à douter de votre geste et de votre engagement pour la dignité recouvrée et la souveraineté chèrement acquise de notre pays.

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