LA SYMPHONIE DE CHEIKH MKALECH: UN REVE A REALISER

Se souvient-on encore de ce bluesman du nom de cheikh el mkalech (le Gâté) lequel soudeur de métier aura inventé  la chanson culte bélabésienne . Savez-vous  pour l’anecdote,  que ce barde de la chanson bélabésienne avait un rêve fou, un rêve à qui ne peut prétendre qu’un « grand musicien ” Un jour, j’ai eu l’occasion d’avoir cette confidence de sa propre bouche. Il dira «  vous savez dans mon esprit je voudrais   avec des violons, des cymbales, un piano des sons polyphoniques, composer «  khalouni nebki ala rayi » comme l’artiste qui est toujours en colère, les cheveux en bataille, oui l’Allemand, je ne sais comment il s’appelle.  Je veux faire de ma musique comme çà ! » Je comprenais qu’il parlait de Ludwig Beethoven. Notre bluesman entendait sa musique comme une symphonie classique comme Leo Ferré qui chantait accompagné d’un orchestre philharmonique. Cheikh Mekalech est mort  avec son rêve non réalisé.  Au fait, n’est-ce pas un grand hommage de la part des musicologues bélabésiens de se réunir autour de cette œuvre « khalouni nebki ala rayi » et d’exaucer le songe de celui qui a tant fait pour former des jeunes chanteurs. Le plus douloureux et que son répertoire est à l’abandon, personne de ces messieurs ne s’intéresse à son patrimoine. Encore de l’amnésie. Pense-t-on qu’un hommage est simplement une soirée d’évoquer son nom et une fête protocolaire. Certes, cet instant est respectable mais le mieux serait que le lendemain, on prend en charge son trésor artistique. Justement il existe un orchestre bélabésien, n’est-ce pas une opportunité pour rendre vivant et universel l’œuvre de cheikh Mkalech, là c’est l’affaire des artistes. La dernière sortie de Raina Rai est louable, faisons là aussi pour celui qui est leur ancêtre et qui selon les « anciens » a laissé une empreinte indélébile parmi dans la chanson bélabésienne. Gare à l’ingratitude, elle se retourne à coup sûr contre celui qui la pratique. Et puis « khalouni nebkhi ala rayi »  mérite d’être à la mesure de  «  H’mam » de Hadj Anka, de « ne me quittes pas » de Brel ou de «de l’auvergnat « de Brassens, des bardes qui ont été des symboles de leurs pays. C’est la moindre des choses pour sa mémoire…

Cliquez sur le lien çi dessous pour écouter la chanson de cheikh Mkalech :«  khalouni nebki ala rayi »

http://youtu.be/bt09AGZdOeU

Un commentaire

  1. Et oui voilà c’est ce’ qu’on appelle la culture BELABESIENNE une œuvre universelle car la chanson KHALOUNI NEBKI AELA RAYI relève de la poésie de Mostefa BEN BRAHIM barde de l’oranais et chantre des Béni-Amer je dirai que cheikh el Mkalech était influencé par la poésie arabe bédouine durant tout son sillon de musicien connu dans nos temps dans toutes ses festivités il cherchait a clouer coute que coute dans notre cité Makerra la joie et le bonheur sans s’en occuper du fardeau qu’il portait. Durant trois décennies 1950 , 1960 et 1970 le consolateur musical des amoureux il apaisait toutes nos souffrances adolescentes au clair de lune par ses belles et splendides paroles accompagnées d’ une musique douce et sentimentale soignant nos douleurs de jeunesse, tant de nuits blanches qu’à passé notre artiste a composer des chansons uniquement pour satisfaire son public tous ça se passait dans une atmosphère intime et respecté oui c’était les belles paroles qu’on oublie jamais et la bonne équipe qui l’entourait . Une douleur en lui planait la tristesse ,un isolement qui lui faisait peur de faire du mal par ces paroles peut être la mélancolie d’avoir perdu un être si chère il a exhalé un profond désespoir qui laisse en lui une impression d’ une désolation . Un enfant du bled CHEB MIMOUN est parent deu cheikh MKALECH beaucoup plus proche que quiconque. ALLAH YARHMOU

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