LE COURS DE L’OR S’ENVOLE À SIDI BEL-ABBES

Déjà sur une pente ascendante depuis presque une année, le cours de l’or en Algérie (s’il existe d’ailleurs) s’est brutalement renchéri ces derniers jours. Le gramme s’échangeait au delà des 4000 DA pour une catégorie du cassé(à faire fondre) jusqu’à 4500 DA pour le  fini  selon la qualité et le nombre de carat.Cette rumeur d’augmentation probable en 2012 a créé la panique et la peur au sein des bijoutiers de Souk El Fellah (marché fruits et légumes du centre ville) sur la rue Lalout Bel-Abbes ex Montagnac ou ceux de TRIG ESSIAGHA (rue des bijoutiers-Graba), rue Ali ibn Abi Taleb ex Rue d’Acquitaine,réputée artère principale d’achat et vente de l’or, depuis des décennies. En effet,le marché très tendu engendre une vague d’hésitation associée à une crainte de “jeter la clé sous la paillasson” en prévision de cette augmentation dès l’année 2012 d’où la ruée folle de la gente féminine particulièrement vers les magasins pour éviter toute mauvaise surprise à l’approche de l’été où la demande se fait de plus en  plus forte due aux mariages et autres occasions d’un coté et la déstabilisation du marché  qu’engendrera cette rumeur par manque de balisage par l’état.D’ailleurs plusieurs commerçants s’insurgent contre cette absence de l’état dans ce créneau quant à la régulation du marché en instaurant une bourse (de l’or) plus ou moins légale.Il y a presque une année ,le cassé était vendu aux alentours de 2200 DA le gramme et le fini vacillait autour de 2500DA.Selon les bijoutiers, l’année 2012 s’annonce difficile si cette rumeur s’avérera réelle ,ce qui fait hésiter plus d’un à pouvoir continuer ce commerce.Du coté clients et spécifiquement la gente féminine, l’or est déjà devenu intouchable et non abordable donc surtout ne pas attendre l’année prochaine. Il est dit que c’est la crise qui secoue les états Européens conjuguée à la demande toujours croissante de la chine (depuis qu’elle a autorisé l’épargne en or de ses citoyens)  qui a rendu ce marché spécifique très tendu.A cela s’ajoute la peur de banqueroute des institutions financières qui pousse les épargnants à aller vers  les seules valeurs refuges : l’or et autres substituts.