Le secteur de l’électronique et de l’électroménager en Algérie va se lancer dans de nouvelles activités, selon Ahmed Fetouhi, le président du directoire de la SGP-Industries électro-domestiques (Indelec) qui a précisé qu’il s’agira de produire des panneaux photovoltaïques, des cartes électroniques, des circuits électriques et des systèmes de télésurveillance et de sécurité.

Pour ce responsable, les entreprises publiques de ce secteur devraient se lancer dans ces créneaux dans le but de « consolider leur présence et augmenter leurs parts sur le marché national », indiquant qu’un plan d’investissement sur cinq ans, a été doté, dans ce sens, de la bagatelle de 17,5 milliards de dinars.

Considérant que le meilleur investissement, c’est dans l’homme et pas dans l’équipement, M.Fetouhi a indiqué qu’un financement de 750 millions de dinars sera consacré à la formation et la mise à niveau du personnel. Il a également annoncé la création, dans le même ordre d’idées, de deux centres de recherche et de développement au niveau des deux entités industrielles du secteur les plus importantes en Algérie, à savoir l’ENIE de Sidi Bel Abbes pour l’électronique et l’ENIEM de Tizi Ouzou pour l’électroménager.

Il est prévu, entre autres, la fabrication de circuits imprimés, des supports électriques servant à installer la carte électronique et ses composants ainsi que la réalisation de panneaux de signalisation, de panneaux publicitaires et de panneaux solaires pour les centrales électriques qui seront réalisées dans le cadre du programme national des énergies renouvelables et pour l’éclairage des autoroutes.

Un partenariat avec des étrangers pour assurer un transfert de technologie et de savoir-faire

Pour concrétiser ces projets, de nouvelles unités de production seront créées sur la plate-forme électronique de Sidi Bel Abbes, qui s’étale sur près de 69 hectares, où se situe l’ENIE. La production de ces usines, qui dépendront de l’ENIE, sera destinée à cette entreprise et à d’autres sous-traitants nationaux opérants dans divers secteurs, a ajouté M. Fetouhi.

Cependant, les entreprises publiques concernées par le lancement de ces nouvelles activités seront réalisés avec un partenaire étranger pour assurer un transfert de technologie et de savoir-faire, a affirmé le président du directoire de la SGP-Indelec, en précisant qu’en septembre dernier, 17 experts chinois ont fait le déplacement vers l’Algérie dans le but de négocier un éventuel partenariat industriel, sur la base de la règle d’investissement du 51/49 %.

« Si on n’arrive pas à réaliser ces projets avec les Chinois ou d’autres partenaires étrangers, nous serons obligés de les réaliser seuls tout en étant prudents, en commençant par l’étape du montage avant d’atteindre la phase d’intégration », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est de la commercialisation des produits des entreprises relevant de cette SGP, son premier responsable annonce la création prochaine d’une filiale commune entre l’ENIEM et l’ENIE, d’un côté, et la société Alfatron, spécialisée dans l’assemblage de micro-ordinateurs, d’un autre côté, avec l’objectif d’écouler les produits de toutes les entreprises relevant de la SGP-Indelec.

Évoquant le volet commercial, M.Fetouhi a annoncé la création prochaine d’une filiale commune entre l’ENIEM et l’ENIE d’un côté et la société Alfatron, spécialisée dans l’assemblage de micro-ordinateurs d’un autre côté, pour écouler les produits de toutes les entreprises de la SGP-Indelec sur le marché national.