L’Université de Sidi-Bel-Abbès à l’Honneur :

Le Docteur Boudali Mohamed élu par ses pairs nationaux «  Président de la Conférence Nationale des Doyens des Facultés de droit  et de Sciences Politiques et les Présidents des Conseils scientifiques  des mêmes Facultés ».

 

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مَنْ جَد وَجَد ومَنْ حَرَثَ حَصَد وَمَنْ نَامَ نَالَ الْهَمَ وَالَكَد                            

                                     Par  Mohamed Senni.

Beaucoup d’encre a coulé, il n’y a pas longtemps, sur des problèmes liés au fonctionnement de notre Université. Des articles que nous n’avons pas à juger, ont déchaîné des passions, difficilement contenues, au travers de commentaires virulents prenant à partie des personnes évoluant dans certaines structures universitaires.

Or, voilà que nous apprenons que le Docteur  Boudali Mohamed, Doyen de la Faculté de droit de Sidi-Bel-Abbès, vient d’être porté par l’ensemble de ses pairs nationaux à la Présidence de la Conférence Nationale des Doyens des Facultés de Droit et de Sciences Politiques créée par arrêté n° 129 du 6 mars 2013 émanant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de l’Enseignement Scientifique.

LE LAURÉAT.

Formation.

D’origine très modeste mais très respectée, le lauréat est né le 10 août 1961 à Zaouïa (Sidi Hmadouche) où il accomplit ses études primaires de 1967 à 1973 pour les poursuivre à Sidi Hmadouche au CEM de la ville de 1974 à  1978, puis au Lycée El-Haouès (1979-1981) qu’il quitta comme bachelier ès lettres.

Un parcours universitaire allait être suivi méthodiquement par Monsieur Boudali. Que l’on en juge :

Après l’obtention de sa licence en droit en 1985 dont il fut major de promotion lui ouvrant droit à  une bourse à l’Étranger, son dévolu sera jeté sur la  Jordanie où il réussit un magistère en droit public en 1989 avec la mention très honorable que dictait sa moyenne obtenue : 81,80%. En 2003, c’est à l’Université Djilali Liabès qu’il obtint son doctorat d’État, toujours avec la mention « très honorable »

Itinéraire professionnel.

-1993 : Membre du Conseil Scientifique de la Faculté de Droit.

-1996 : Directeur-adjoint chargé des études de graduation.

-2000 : Directeur de la Section d’aptitude  à la fonction d’avocat (C.A.P.A.).

-2003 : Adjoint du Doyen de la Faculté de Droit chargé de la Recherche Scientifique et des Relations Extérieures.

Ces dix années passées à exercer lui ouvriront, cinq années plus tard et plus exactement le 2 février 2008, les portes de Doyen de la Faculté de Droit, poste qu’il occupe à ce jour.

Il exerça, de 1991 à 2004, la profession d’avocat, agréé près la Cour Suprême et le Conseil d’État, fut membre du barreau des avocats de Sidi-Bel-Abbès et membre de son conseil disciplinaire de 2001 à 2004.

Il accomplit de nombreuses tâches pédagogiques : mémoires de magistères soutenus, thèses de doctorat, enseignement de matières liées dans les diverses applications du droit et celles enseignées en post-graduation, travaux dirigés, quatre ouvrages et nombreux polycopiés édités; publications internationales et nationales, communications internationales, participations à des colloques pratiquement aux quatre coins du Pays etc.

Nous avons eu le plaisir et l’honneur de le rencontrer et avons été frappé  par sa simplicité (probablement qu’il s’agisse là d’un héritage familial), sa modestie et son expressivité cette dernière étant l’apanage des vrais professionnels. L’Université de Sidi-Bel-Abbès compte désormais en son sein un des siens puisqu’il y a fait, à l’exception de l’escapade jordanienne,  toutes ses armes. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles sont bien affûtées.

Sa désignation par ses pairs ne traduit pas un simple choix, mais une conviction que notre Docteur, dont la nomination chatouille notre orgueil non seulement de bel-abbésiens mais d’algériens, a été jugé digne d’être le dépositaire d’une confiance totale. Puisse Dieu lui assurer d’autres succès et puisse-t-il, lui, en faire profiter le plus grand nombre ce dont nous ne doutons pas.

Deux jours avant le début du printemps, cette nomination intervint. Et si une hirondelle finirait par faire le printemps ? C’est le cas de le dire et c’est le grand défi que nous lui lançons.