Le peuple a le droit à la liberté mais n’a pas droit sur la liberté – V.HUGO
Une émeute qui éclate en général, c’est une sorte de théorie du peuple réussi à faire passer et avoir son agrégation devant une situation alarmante .Les émeutes des années passées et ceux peut être ou probablement à venir à petit pas, n’étonnent plus personne, elles nous amènent devant ce constat préalable que le simple du commun des mortels puisse faire devant des actions anachroniques émanant du pouvoir de nos institutions qui sont en perte de vitesse et inactuelles.
L’état possède le droit en principe, notre république affirme le droit comme règle, mais ne sait pas imposer le devoir, par contre le peuple agit par la raison et le pouvoir par la force et la négation du droit.
Par conséquent, l’administration algérienne se trouve paralysée devant le besoin de liberté du peuple et son propre besoin d’autorité qui ne trouve pas d’effet devant cette incapacité de fournir, encore moins d’apporter, de générer, de procurer, les services quelque soit leur nature aux populations .
Cette convulsion étant donnée, l’autorité de l’état peut aller jusqu’à la dictature et la liberté du peuple peut également aller jusqu’à l’anarchie.
Le listing de la demande populaire est bien plus long que l’on ne pense, les problèmes des jeunes et des « citoyens » vont de l’accès aux logements , aux terrains, aux emplois ,aux soins, à l’éducation ,au pouvoir d’achat, à la justice , à la pauvreté, au chômage, à la corruption ,à l’exclusion, aux drogues , à la Hogra, à la mal vie , à la violence ,à la fuite vers l’extérieur par tout moyen et de tout niveaux( harragas et les fuites de cerveaux), aux C.D.I.( célibataire à durée indéterminé),à l’immolation ,aux suicides et enfin au scoop 2014 « la Pomme de Terre » qui s’impose en tant que reine sur le marché pour annuler en valeur réelle les récentes augmentations de salaires !!! Et fait sa propre culture républicaine. L’état est bien absent et ne trouve pas plus de peine d’entamer un dialogue avec la société civile pour diagnostiquer l’essence des phénomènes et maux nouveaux se rapportant à la société ? Croyant faire avec la rente pétrolière pour soudoyer la paix sociale.
Se réunir est un début .Rester ensemble est un progrès .Travailler ensemble est la réussite. Henry Ford
Les actions de nos institutions sont devenues fantasmagoriques , car elles sont administrées ,gouvernées et gérées par une élite ( carriéristes)ayant une culture mais aussi une idéologie rentière , ils dirigent le pays selon une mission spécifique de « bureaucratie dans l’état » ( primauté de l’exécutif sur les autres pouvoirs) et maintenir le contrôle extrême qu’elle exerce sur la société pour la maintenir dans un état asthénique et non celle de l’Etat de droit(indépendance des quatre pouvoirs) .
Les lois de ce pays ne font plus les hommes comme ils se font dans d’autres respectables horizons, mais quelques hommes de ce pays font la loi par interposition de la bureaucratie et autres centres de pouvoir .La bureaucratie est voulue, maintenue et naturalisée pour ne pas être récuser et contester par des incursions ou violations issues de la revendication sociale dans l’exclusivité et l’apanage du pouvoir. Elle conditionne les différentes catégories de la société de peur que cette contestation par le biais des émeutes , d’une révolution citoyenne ou bien même une insurrection civique , elle donnera plus de crédibilité aux nouveaux acteurs significatifs et contestataires de l’état de droit , cette légitimité charrie le risque de l’élimination totale de ce « pouvoir bureaucrate et rentier » .
L’espérance pour que le pays soit régenté d’un équilibre , d’une performance, d’une transparence ,d’une légitimité ,et d’une équité selon la séparation des trois pouvoirs tels que définis il y a bien longtemps , par Montesquieu*1; ce qui n’ arrange guère les rentiers ,car l’esprit de ces derniers se résume mieux par la maxime suivante « toute société qui n’est pas éclairée par des philosophes est trompée par des charlatans ».
Chaque bureaucratie aménage son espace. Elle jalonne, le marque. Il y a l’espace fiscal, l’espace administratif, l’espace juridique Henri Lefebvre.-
Toujours dans le même ordre d’idées, Il existe un réel disfonctionnement de l’autorité du soit disant Etat selon le constat, les actions publiques se font sur des approches mercantiles, arbitraires, et très souvent subjectives et en dehors de toute démarche scientifique, critique, méthodique, objective, positive, ou rationnelle. Ce dysfonctionnement entraine inéluctablement une rupture totale entre le régime (institutions étatiques) et la société Algérienne (crise de confiance), Il ne peut y avoir ni justice, ni liberté d’entreprendre dans une société si la légalité et l’égalité n’est pas réelle et tangible (perte totale de la légitimité).
Ce régime actuel ne veut pas que la société algérienne se dote de ses propres et véritables représentants, cet état ne sait ni réguler, ni contrôler, ni rationaliser, ni normaliser, ni standardiser, ni organiser la vie en société, encore moins prévoir ; alors que les enjeux (économiques-sociaux-financiers-environnementaux) sont immenses.
Le système de droit légal auquel doivent se conformer les différentes activités de la nation sont phagocytées par l’informel ( le mal ronge le bien et se popularise !! pour ne pas dire se propage);le droit a pour fonction principale de réaliser l’ordre « ubis societas ibijus » ‘ (la ou existe une société existe un droit), la corruption , le passe droit , les abus de pouvoir ont été et restent jusqu’à maintenant ses principaux modes de gestion qui baignent dans une bureaucratie tout en empoisonnant le cadre de vie de l’ensemble des membres de la société( absence de l’état de droit) , détruisent toute échelle de valeurs et génèrent l’anarchie mais pas le chaos ; et ces abus instrumentalisés sont les sources d’éventuelles crises sociales à venir ,car les détenteurs de pouvoirs( les rentiers) ont toujours nourri la contradiction par interposition de la bureaucratie , tout en favorisant la notion d’autorisation ,de consentement, au niveau des différentes sphères ( économique-politique-sociale et même culturelle) au détriment de la liberté d’initiative ; le climat bureaucratique est capable de tuer tout ce qui respire l’air de l’effort humain et d’éteindre tout aussi bien l’espoir ,le but de cette conception ne peut mener qu’ à la médiocrité et la platitude dans le sens le plus large possible et dont la spéculation devient un objectif recherché par les mesquineries , alors que la nécessité de l’action perd de sa valeur( dévalorisation du travail) ,pour consolider mieux et bien le pouvoir des rentiers .Une gestion fallacieuse de la rente permettant de la redistribuer selon les nouveaux rapports de force , une forme nouvelle de pestilence par des augmentations de salaires de n’importe quel cri malheureux des groupes sociaux ,des effacements de dettes des agriculteurs, l’ouverture à 380° de l’éventail du commerce extérieur pour les opérations « import-import » financées cash par les pétrodollars ainsi que d’autres opérations extra-économiques pour mieux renforcer son pouvoir.
Le régime domine la vie économique et politique et s’édifie en institution souveraine de distribution de pouvoirs et de richesses. Chaque algérien a été confronté à ce mode de fonction soit par la corruption, soit par le piston, soit par le passe droit. La corruption en Algérie est la suivante : les hommes du pouvoir se servent de privilèges : tel que leurs quotas de logements à distribuer, de terrains (agricoles, industriels et domestiques), des agréments d’importations. Les relais du pouvoir sont implantés dans différents partis politiques proches du pouvoir, tels que les Sénateuristes, les APNistes, les APCistes , les APWistes, et leurs acolytes, l’octroi de crédits et de marchés ,prise en charge médicales par le biais de dérogation,….. il ne s’agit que de rappeler, le constat établi par les medias entre autre, la fameuse affaire Khalifa, une parmi tant d’autres dont le dossier a été expurgé des noms de toutes les personnalités éclaboussées par le scandale. S’attaquer à la corruption reviendrait tout simplement pour ce régime à scier la branche sur laquelle le pouvoir est assis ; les rentiers vénèrent bien le beurre (pouvoir) , l’argent du beurre(richesse) et la valeur du beurre( système) .
C’est une perte de temps de réfléchir quand on ne sait pas. Haruki Murakamii
Le système politique algérien depuis 62 a subit des mutations, parfois sanguinaires pour se figer en fin de compte, et a fini par sombrer dans un état piteux et sans mérite. C’ est ce nouveau mode de gestion catastrophique et incompatible, l’état est responsable de :
* l’emploi , mais il effectue les opérations de fermetures ou de liquidations des entreprises pour mettre les travailleurs en chômage via le licenciement( surcout) ;
*de la pauvreté : parce que l’ état ne crée plus de richesse ; du niveau de vie : lorsque la pomme de terre devient la maitresse haute standing du panier du ménage moyen … .
D’autre part ,certains pays importateurs de pétrole, n’ont jamais connu ni subit de pénurie, alors que l’Algérie pays pétrolier par excellence et dont les citoyens subissent quotidiennement le calvaire des fils d’attentes interminables pour avoir du carburant ou encore devant les bureaux de postes(liquidités ) ,l’emploi pour les jeunes est devenu une denrée prisée mais très rare et cela fait bien fonctionner le système de la priorité payante sous table ,l’université fabrique des chômeurs diplômés sans valeur que l’ANEM dédommage pour la sauvegarde de la paix sociale pour un temps à une valse, et j’ en passe pour ce qui est d’autres aléas et supplices que chacun de nous a pu boire le calice jusqu’à la lie…..
Ce régime (système et pouvoir) n’a jamais su gérer la pénurie et encore moins l’abondance, l’acte de gestion et d’investissement sont cloitrés au milieu des champs bureaucratiques.
Nos élus savent très bien manipuler le mensonge et l’hypocrisie, et n’ont jamais rendu de compte à la société sur les grandes questions à savoir le cataclysme environnemental ( saleté, pollution…), la catastrophe sociale( phénomènes et fléaux sociaux ,éducation…) ,la déconfiture de la justice( affaire khalifat…) ,la transparence et l’intégrité de l’état … , nos élus méjugent et font fi du peuple ; moralité sordide : quand on néglige de punir ,le mal nous sanctionne obligatoirement et manifestement .
Nos députés ont suffisamment de ressources et même beaucoup de moyens, d’influences et d’avantages exorbitants pour vivre dans l’aisance exagérée ou plutôt abusée ,ils n’ont jamais su mettre leurs paroles en pratiques , encore moins s’ ils savaient parler conformément à leurs actions , et le plus beau, l’état leurs dédie quand même des sommes importantes de l’ argent public en guise de récompense de non travail utile pour la société, mais de service improductif fourni au pouvoir ( main tendu vers la félicitée ! le mendiant a aussi la main tendue vers la misère !… ) .
Nos élus sont des partenaires que le pouvoir a bien besoin pour son maintient et la rente fait bien l’affaire .Les carriéristes rentiers du bas niveau jusqu’ aux sommets de la hiérarchie de l’état vivent dans l’impunité la plus totale, et sont réconfortés par de la promotion au dépens de tous les dommages, le poste de ministre et celui du wali en Algérie sont des offices qui agissent avec un grand pouvoir et une tres faible responsabilité ….
C’est l’image de ce système ainsi fait qui tourne véritablement le dos à la société, l’intérêt général de l’état est perquisitionné par les rentiers, au détriment de leurs apanages. Les rentiers ne prennent pas plus leur religion au sérieux que les lois, et ils les gardent à la portée de leurs mains comme instruments pour les utiliser à tord et à travers dans leurs rapports quotidiens avec les agents économiques*2.
Au lieu de regarder intelligemment ce qui fonctionne bien chez ceux qui ailleurs ont réussi ,ils préfèrent des lois bien consignées par une APN qui représentent par principe la traduction d’un contrat social , seulement leurs interprétations se font d’une certaine façon par la bureaucratie et provoquent bien des avanies.
Rouler des idées amonceler des évidences étager des principes…Quand le peuple sera intelligent alors seulement le peuple .V.Hugo
L’heure des braves Hommes est dans la rigueur budgétaire ,madame crise oblige, dans n’importe quel niveau des acteurs économiques ,avec une surveillance drastique des finances publiques ,l’heure est aussi à l’austérité aux coupes budgétaires et à la chasse( dépenses) jugée inutile, tel que le gel de toute augmentation de prix ,de salaires ou de couts pour freiner l’infection de l’ inflation .La rentabilisation des effectifs dans toutes les institutions publiques , économiques et financières ,dans d’autres horizons, pour un meilleurs équilibre économique , les suppressions des aides sociales et allocations de protection contre la précarité sont déjà mis sur table ,tous les agents économiques devront se conformer aux droits et aux normes .
Maintenir ce cap pour stimuler la croissance vers le haut et pour rimer avec le bien être. En Algérie tous ces critères économiques cités prennent l’inverse sentier ou le non- économique( système rentier)et le non- scientifique, car notre revenu national dépend du marché extérieur, il n’est pas le fruit d’une bonne gestion rationaliste mais plutôt le fait d’une augmentation du prix du pétrole toute action économique de nature qu’ elle soit, est freinée par la bureaucratie qui veille à la préservation du pouvoir, et empêche les créateurs de richesse de s’épanouir et de devenir de véritables agents économiques pouvant contester et même concurrencer le pouvoir par une meilleurs efficacité ;
Renault s’installe au Maroc et la voiture Iranienne verra le jour bientôt en Tunisie alors que chez nous le choix du site est encore en délibération et ce depuis la fameuse voiture « FATIA » mais voila la « symbol » un montage superbe ou tout est issu de l’import , la « symbol » bon prix et par crédit de consommation va inonder notre marché et saturer nos routes, tout en augmentant le cout de la santé( théorie malthusienne) , leurs réservoirs vont faire une coupe du pétrole exporté et le revenu (PIB) ira vers la baisse « labess », nos besoins grimpent et nos devises chutent .
En Algérie, il n’existe pas de conscience politique( pouvoir) encore moins de conscience économique( richesse) et financière pour laisser les algériens rêver un peu et travailler beaucoup, nous souhaitons un rêve réalisable pour ce pays, qui concorde avec cet adage: « une bonne graine jetée en bonne terre , elle produit . Un bon principe jeté dans un bon esprit, il produit …..».
La gravité des problèmes accélère forcement la prise de conscience pourvu qu’elle ne soit pas trop tard ? On est devant le gouffre, gare au premier pas !!! Nous réclamons le droit pour être formel semblable au Nord, et nous constatons en tant que peuple du Sud, que notre droit est bien mauvais car il me semble que la bureaucratie ait dans notre pays pour unique fonction de ne rien faire et de tout empêcher.
La vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier. SAINT EXUPERY
Le Quoi faire ! Le que faire ! Et le comment faire ! les économistes, les sociologues ,les politologues ,les scientifiques ,les historiens ont certainement des remèdes ,des modèles, et des approches face à cette réelle, et véritable insatisfaction de la société et ce en dépit de l’embelli financière du pays généré par la manne providentielle (pétrole +gaz+or+minerai de fer…) ,le niveau de vie du citoyen ne cesse de se dégrader et la parité de son pouvoir d’achat de se déprécier ou plus exactement de « s’humilier » , le dinars se déprécie lourdement au marché en dehors de ce besoin légal( dévaluation),delà le peuple ne fait que demander du pain pour manger et les rentiers l’appétit pour mieux déguster.
Pour sortir de cette impasse et amorcer le véritable décollage économique basé sur la production de la richesse ,porteurs de valeurs ,de bien être ,de conscience, de progrès et non sur le commerce de biens venants de l’ extérieurs .
Dans d’autres horizons salutaires, avec une cagnotte plus de plus de 200 milliards de $ de réserve , destinée pour l’ investissement productif créateur de valeur matérielle, elle génère par effet multiplicateur et par effet d’entrainement ; une croissance économique ( indice de création de biens et services) qui s’évalue à deux chiffres ,le plein emploi ,le bien être ,le surplus et la machine économique interne tournerait à plein tube( création de richesse).
Ce décollage économique pourrait se confectionner, par schéma préconçu et élaboré par les vraies élites scientifiques et non des carriéristes (rentiers). En un mot ,et pour mieux axiomatiser l’idée: déclencher divers chantiers( investissements privés et publics+ I.D.E*3) avec cette cagnotte en $, qui a son tour engendre une multitude d’ateliers tout secteur confondu( unités de production) , qui fonctionnent avec une importante force de travail ,pour la création de la richesse ,et on peut citer une foultitude d’exemples d’utilité économique ,sociale ,culturelle et sportive. Il faut savoir, pouvoir et conjecturer ; pour cela il faut un modèle économique conçu à l’intérieur même d’un projet de société type, avec une administration décentralisée et débureaucratiser (projet politique), souple et adaptée c’est ce dont on aspire et dont en a besoin notre pays.
Le modèle de développement, conçu également selon une stratégie basé sur le trio « -Sciences -Industries- Elections-« qui puisse enfanter des merveilles avec des valeurs officielles et même universelles, d’un nouveau système censées être la démocratie participative, la concertation, le dialogue, la liberté, la justice, la primauté de l’intérêt général, le respect de la personne humaine, le respect de la vie, les droits de l’homme… .
Il est de l’essence de l’émeute révolutionnaire qu’il ne faut pas confondre avec les autres sortes d’émeutes d’avoir presque toujours tord dans la forme et raison dans le fond V.Hugo
Malheureusement, le pays sombre dans la médiocrité et la platitude, il se laisse aller à la facilité, c’est déjà facilité le laisser aller et avantage les choses à gains faciles et sans valeur,
* l’algérien mange le pain (l’input du pain) venant de l’extérieur « contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples » disait Kissinger,
* la chine nous habille et nous envoie même de la main d’œuvre pour les petites bricoles de notre quotidien, notre main d’œuvre est gavée par l’ANEM,
*l’Europe veille à notre santé, les satellites nous envoient à la carte, le plaisir du sport, de la musique, de la culture, de l’information, et aussi de l’inculture,
* la Malaisie veille à notre confort (+ de 150milliards*4 de meubles importés),
*la Corée, la France et l’Allemagne s’occupent de notre transport personnel et en commun, le café, le sucre, le lait en poudre, les fruits et agrumes et encore et si ce n’est l’Afrique c’est bien l’Amérique,
*les USA avec notre réserve en $ fait fonctionner ses agents économiques « contrôlez la monnaie et vous contrôlez le monde » disait encore Kissinger , et le nombre d’importateurs (15.000*5 ) recensés pour défaut de dépôt de comptes sociaux ou le mérite de conteneurs, cet informel puissant « import-import » inonde et régule notre marché à sa guise et au moindres couts, a détruit l’existence de tout outil de création de richesse, pour le seul exemple, la « friperie » seule a ruiné l’outil de fabrication du textile algérien et a permis le transfert de milliers de travailleurs vers la sphère de la misère .
Malheureusement on n’est même pas arrivé à contrôler notre pétrole, ni notre nourriture et encore moins notre Dinar et notre matière grise agonise devant cette platitude voulue .En fin de compte l’Algérien n’a ni le talent(le talent suit en principe des règles), ni le génie (le génie suit en principe des lois).
La demande d’un État de droit en Algérie se fait sentir de plus en plus fort, le peuple ne veut plus d’assistanat « ne veut plus dormir ». Pour se lever il faut un changement de situation, car l’algérien aspire à la vertu, à la probité, à l’intégrité et à l’alternance pour voir naitre une certaine justice, une équité, une transparence dans le mode de gestion.
Un nouveau mode créateur de richesse, une répartition équitable de la richesse nationale, le rétablissement des échelles de valeurs et normes universelles, que les plus petites erreurs ne demeurent pas impunies.
C’est encore plus vrai pour les grandes anomalies, notre énigme est le fait de toujours couvrir ses erreurs, de contrecarrer les critiques et d’empêcher de formuler à leur égard un soit disant pré- jugement pertinent.
Les choses de la société devront en principe se mesurer plus par la sueur et non par l’argent (passe partout) car l’argent ne pourra jamais organiser les actes des institutions comme la justice ou autres …
Ce système ne peut plus satisfaire par autorisation cette population malgré ce surplus de lois non fonctionnelles et stériles devant la force bureaucratique.
Le surplus financier très important dégagé par les hydrocarbures, que l’Algérie ne possède point les capacités de les utiliser pour le bien être de la société sinon pour la préservation du pouvoir.
Si ces dignitaires aiment bien leur pays comme ils le disent, ils doivent opérer le changement dans la plus grande transparence et sérénité, à l’abri de toute surprise qui peut surgir à tout moment et mettre le pays en danger interne et externe. Peut être leurs facultés leurs recommandent de vivre avec le mal parce qu’ils craignent probablement le pire.
Il est quand même révélateur qu’un pays jeune comme l’Algérie soit gouverner selon la vieille théorie « des armes silencieuses pour des guerres tranquilles *6»,parce qu’il croie que le peuple est déjà mis dans une situation douteuse ou plutôt sous une perfusion pour l’ensuquer. Ce qu’il faut retenir c’est le fond réel de l’insatisfaction.
Nous sommes en présence d’un régime autiste et refuse que ce pays se dote d’un État de droit parce qu’il renie et marginalise ses intellectuelles et boude sinon ferme les yeux sur les compétences. En un mot le pouvoir ne marche pas avec le savoir et n’a jamais su que le travail est un trésor.
Si la protestation était véhiculée par des institutions légales, légitimes et transparentes, les véritables représentants trouveront les remèdes nécessaires et adéquats , et cette manifestation( émeute) ne s’installera dans la rue que lorsque ca dépasse le cadre des ces institutions légitimes .C’est symptomatique que dans un pays où plus de 40% des jeunes et de diplômés sont en chômage( constat médiatique) et le personnel de l’Etat( carriéristes) est engagé dans une course folle et effrénée pour l’enrichissement sans fin par toute forme d’abus au détriment de toutes les valeurs morales, religieuses et éthiques( ou va l’Algérie ? !) ca a été déjà dit mais non entendu, par un justicier forcé de partir précocement dans l’au delà par les forces du mal ! ….
Il est temps que ce régime prenne conscience de la mesure du désastre qui se forge dans ce pays et initie le plus tôt possible un changement radical par voie pacifique et scientifique. Comme Il est temps de débloquer la situation en ouvrant toute action politique économique et sociale dans un cadre transparent ou l’égalité de chance et l’égalité de droit deviennent une norme à caractère public. Il est plus qu’urgent de laisser s’exprimer librement les différents courants politiques dans notre pays tout en veillant à ce que le sang ne coule plus dans ce pays.
Le changement est inéluctable, tôt ou tard soit par l’émeute, la révolte, le soulèvement, la sédition, la révolution ,l’ insurrection ;l’histoire nous a enseigné que rien n’est statique et le statut quo peut bien réserver des surprises ,ne dit on pas « qu’ il faut se méfier de l’eau qui dort ».
La dynamique de 1962 est totalement épuisée .Elle est devenue vieillotte ,stérile ,vide et doit céder la place à une autre plus jeune, plus dynamique et qui connait bien et mieux son temps, son espace , son âme ,son rêve et son être que quiconque .
Alors Messieurs les vieux il est temps de laisser la volonté générale (jeunesse) dépasser la volonté du Général (rentier). En plus ces partis politiques existants n’ont aucun ancrage populaire, ni culture, ni démocratie interne… et font plus de la figuration. Ils détiennent les medias lourds avec une certaine « pressetitué » pour nous faire croire qu’ils sont tout prés du peuple, tout en faisant main basse sur les moyens et biens de toute nature de l’Etat . Notre système politique d’hier et d’aujourd’hui, nous a nourri d’ignorance et de mauvaises intentions, le résultat final:
Ce régime n’a et n’aura à récolter que des contres- vérités, des allégories, des erreurs ,et de l’imposture Il n’a pas pu , ni su consister à combiner trois choses simples, humaines et importantes qui font le bonheur ,le bien être ,le bienfait , la prospérité, les succès à savoir : L’efficacité économique, la justice sociale et la liberté politique pour la solidité , la pérennité et la force démocratique d’ un nouvel Etat fort mais cette fois ci de droit .
Tous les acteurs rentiers détenteurs de pouvoirs aussi minimes qu’ ils soient, tiennent le peuple dans le mépris le plus total, notre économie rentière et rouillée donc difficilement réformable ne peut vivre que de rentes , d’esprit de rente, et de système rentier avec un comportement rentier( bureaucratie) ,de ses institutions ternis par la rente et de ses acteurs économiques politiques les plus opaques possibles , le résultat récoltait de cette situation est :
– La déclinaison totale de la compétitivité économique.
-Nos entreprises vivent des transferts de l’état (commandes-crédits-dettes-…).
-L’esprit d’entreprise pur et dur n’est pas compatible devant l’esprit de rente.
– L’inflation ronge notre niveau de vie.
-L’emploi en contrepartie des salaires stables et décents est en train de s’ANEMuiser pour ne pas dire disparaitre.
-Le chômage et le licenciement suivent une courbe asymptotique,
-Le système financier est complètement déconnecté de l’économie réelle,
– Le cout des habitations atteignent des niveaux catastrophiques.
La finalité : le malaise politique est général devant l’embarra économique, et le dégout populaire le changement va…….
-*1Montesquieu, De l’esprit des lois (1758)+1 publié par vous pour ce contenu Annuler
Une édition électronique réalisée à partir du livre Montesquieu, De l’esprit des lois
*-les agents économiques sont l’état, les banques les ménages, les entreprises, l’extérieur
-*2LES AGENTS ECONOMIQUES : sont les entreprises ; les ménages ;les institutions financières ;l’administration et le reste du monde.
*3 les I.D.E : se sont les Investissements Directes Extérieurs
-*4-5 quotidien d’Oran du 14/03/12-*7 des armes silencieuses pour des guerres tranquilles ‘’top secret’’.
-*6 des armes silencieuses pour des guerres tranquilles /LES 10 STRATEGIES DE MANIPULATION DE MASSE 1- stratégie de distraction-2-création de problèmes et offrir des solutions-3-stratégie de dégradation-4-stratégie de différé-5-public mineur6-appel à l’émotion plutôt à la reflexion7–maintenir le peuple dans l’ignorance-8-encourager la médiocrité-9-remplacer la révolte par la culpabilité-10-connaitre les individus mieux qu’ ils ne se connaissent-
Benallal Mohamed