Le Ministère vient de permettre le “DÉGEL” de certains dossiers , alors que jusqu’à ce jour TOUT ÉTAIT SUSPENDU. C’est une attitude de sagesse qui arrive à se profiler miraculeusement. Ce n’est que justice, l’erreur et les déconvenues de l’Administration ne peuvent faire des victimes de l’impéritie de fonctionnaires tatillons “À MAUVAIS ENDROITS “, encore des VICTIMES DE L’INDIFFÉRENCE” comme si l’erreur dédouane à jamais UNE GROSSIÈRE INJUSTICE.
ZOHRA, DE SON NOM DE MAQUIS “AICHA”, ma sœur fut victime d’une injustice qu’il faut nécessairement réparer, c’est son droit. Alors qu’elle était portée disparue, on a fait valoir le curseur de l’arrêt de l’étude des dossiers pour éviter de la faire bénéficier de la rétroactivité de la pension, d’une part, et de la reconsidération du taux de cette même pension, elle qui est victime physique, étant mineure à l’époque de sa sortie des geôles coloniales , de surcroît. L’argument de la continuité militante est un argument fallacieux d’autant qu’elle peut justifier de sa participation active jusqu’à l’indépendance, plus sa situation encore de mineure pouvait la dispenser de cette obligation jugée par ailleurs à la carte. Et là , le RAPPEL EST UN DROIT, LE SANG VERSÉ AU CHAMPS D’HONNEUR NE DOIT PAS ÊTRE VAIN. Les autres considérations ne peuvent être évoquées sans altérer la NOBLESSE DE L’ENGAGEMENT, la rente ne doit seulement servir au LÉGISLATEUR.
L’originalité de son dossier fait que le cas d’espèce est rare pour mériter une ATTENTION PARTICULIÈRE, il y va de l’honneur de la révolution Algérienne en cette veille de commémoration du 56 ème ANNIVERSAIRE DE SON DÉCLENCHEMENT , il faut savoir que ZOHRA ABDEDDAIM ÉPOUSE BRAHIM-OTSMANE À REJOINT LE VRAI MAQUIS BIEN QUE MINEURE, et qu’elle était miraculeusement la seule rescapée ( les armes à la main) d’un ACCROCHAGE AU COURS DUQUEL FURENT VICTIMES NOTAMMENT LES MOUJAHIDINES OKACHA , AFFANE FATIMA et bien d’autres . Je dois à la vérité , moi qui suis immédiatement son cadet de trois ans, de dire ce qu’il en est , je ne peux taire à l’orée de ma vie une ÉVIDENCE que la PUDIBONDERIE , suscitée par une telle cause, a fait qu’on ne pouvait étaler ce qui nous semblait un devoir à ne pas monnayer .
Il faut donc faire valoir les droits au delà de ce qui est LÉGITIME de votre MÈRE , maintenant qu’elle se trouve impotente pour le faire elle même. Ceci pour son engagement sincère et en mémoire de son MARI non moins VALEUREUX , lui qui était un militant de la première heure de l’OS (Organisation Secrète) et sa participation effective à l’assaut de LA POSTE D’ORAN pour laquelle il a écopé de la plus forte condamnation ,plus même que BENBELLA ou ZABANA .
ABDELHAMID ABDEDDAIM , frère cadet de la concernée
C’est vrai que même dans le valeureux, on a ses choix dans l’exemplarité d’un engagement oů aucune contrepartie n’est ėxigėe. En effet SIDI-BEL-ABBES, comme il en est de tant d’autres endroits ,a ses militants mis d’office et d’instinct au PODIUM et pour l’éternité sans qu’il faille discuter de l’authenticité de leur participation au combat libérateur, et d’autres ,les vrais qu’on met sous le boisseau de l’oubli et qu’on osé aller jusqu’à leur discuter leurs droits inaltérables en leur opposant LA LOI interprétée à leur guise et d’une manière restrictive. Oui le bureaucrate qui se dispute le légitimité du “FUSIL” brandi le moment où il fallait .La rente ne profite de tout temps qu’à ceux qui se gargarisent de militantisme où l’audace d’un “TARTARIN “capte l’écoute la plus attentive et bénéficie donc des faveurs matérielles les plus lucratives. AINSI VA LE MONDE! ! OURDI SIELKHIR
Salem,
En effet, le gel de « certains » dossiers au niveau du ministère, justifié par des considérations surtout politiques, n’a que trop duré. Pourtant, la vérité historique existe, on invente que le mensonge. Bizarrement, à une certaine époque post-indépendance, la reconnaissance historique se basait sur un banal témoignage.
Félicitations donc, pour cette précieuse reconnaissance à Zohra (Alias Aicha) et toute votre famille Si Abdedaim et bien évidemment à celle de son mari Brahim Otsmane. D’autant plus que le dégel du dossier est réhabilité après une enquête très approfondie.
Pour des centaines de jeunes de ce grand pays qui ne comprennent pas pourquoi le nombre d’anciens Moudjahid ne cesse d’augmenter depuis l’indépendance alors que la logique nous « signale » que c’est le contraire qui aurait dû se produire. Je dis que les Algériens commencent à peine à faire la distinction entre la politique et l’Histoire. Ne ditons pas que : L’Histoire est le domaine du passé, le présent revient à la politique et l’avenir appartient à Dieu.
Cordiales Salutations à toute l’équipe de BAI.
Je crois avoir mal été compris, il ne s’agit pas de la reconnaissance d’un fait notable pour la région .Etre parmi les premières filles à rejoindre le maquis à l’âge de 16 ans n’est pas banal pour passer sous les fourches caudines d’une opinion publique attentive malgré tout. Ce qui est déplorable c’est la gestion administrative d’un dossier qui a trainé 32 ans pour être finalement contestable à tout point de vue.En effet ma sœur , la seule survivante d’un accrochage avec les forces de l’occupation à été blessée gravement et même portée pour morte, n’a eu qu’un taux de 75/100 d’invalidité ALORS QU’ELLE EST TOTALEMENT IMPOTANTE . Plus elle n’a eu droit à la pension qu’après 32 ans de tergiversations SANS QU’ELLE N’AIT EUE DROIT À UN RAPPEL LÉGITIME PUISQU’ELLE A ÉTÉ BLESSÉE HOSPITALISÉE ET EMPRISONNÉE en 1958.LE DOSSIER FÛT À JUSTE TITRE CONTESTÉ , CE À QUOI IL LUI A ÉTÉ RÉPONDU QUE TOUT INSTRUCTION DES DOSSIERS ÉTAIT GELÉE SUR DÉCISION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE. Maintenant qu’il semble qu’une fenêtre soit ouverte , il est légitime que MA SŒUR SOIT RÉTABLIE DANS SES DROITS , l’appréciation erronée du dossier étant imputable à l’ADMINISTRATION , sans contestation possible.