L’office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) compte traquer les mauvais payeurs dont le nombre est estimé, selon un proche du dossier à 1000 locataires. D’après lui, les créances impayées sont passées de 30 milliards en 2009 contre 330milliards en 2010 soit une augmentation de 10%. D’ores et déjà, les locataires récalcitrants sont destinataires via les huissiers de mises en demeure. Il leur est signifié clairement de s’acquitter de leurs dettes sous peine d’être ester en justice. Ces menaces brandies chaque année par L’O.P.G.I semblent tomber dans l’oreille des sourds, relève-t-on. Car jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucun locataire parmi les, milliers de frondeurs n’a jugé bon de payer rubis sur ongle, son ardoise. Ces dettes qui varient entre 5 et 40millions plongent la structure dans un déficit difficile à combler en ces temps de disette. Contactés, certains locataires semblent décidés à croiser le fer avec l’OPGI. Ils cultivent, à première vue un paradoxe de taille. D’une part, ils ont bénéficié des logements sociaux parce qu’ils sont chômeurs, donc sans revenu, et d’autre part l’état exige d’eux les frais de location.