Monsieur le Wali. Je viens par la présente, solliciter de votre haute bienveillance d’user des prérogatives que vous confèrent les Lois de la République, pour arrêter un massacre.
Il s’agit particulièrement de l’utilisation du poumon d’oxygénation de notre Cité comme marché hebdomadaire de commercialisation de volatiles.
Mon ami le Docteur D. REFFAS a déjà publié plusieurs articles focalisés surtout sur la protection des espèces rares en interpelant et acteurs concernés et Société civile, en vain.
En ce qui me concerne, c’est l’utilisation du Jardin Public, patrimoine séculaire de la Ville, transformé en marché hebdomadaire de volatiles et gallinacées qui me préoccupe. L’invasion chaque vendredi de cet espace caractérisé par l’existence d’une faune exceptionnelle et parfois rarissime, par de milliers de personnes entraînent une dégradation alarmante du site. Le flux incessant et le nombre important de personnes qui affluent hebdomadairement, constitue une menace cruelle pour l’environnement et la faune de ce jardin jadis paradisiaque. Les habitués sont amateurs non seulement d’élevage d’oiseaux exotiques, mais également férus de chair de gallinacées et les égorgements de cette espèce ont lieu sur place. Si l’on ajoute le problème de pollution, d’encombrement et de risques d’accidents générés par le flux de véhicules sur la double voix longeant ce magnifique parc, vous aurez M. Le Wali, une perception plus juste de l’étendue du problème.
Alors de grâce Monsieur le Wali, en tant que premier responsable, je vous prie de bien vouloir arrêter ce massacre, tout comme vous avez évité celui de Aïn El Berda de Sfisef et bloqué celui déjà entamé du Lac de Sidi-M’Hammed Benali. Si ce commerce doit continuer, malgré le risque engendré pour les espèces rares, qu’au moins on puisse le délocaliser dans un lieu approprié.
En vous priant de m’excuser de vous importuner, je vous prie de croire à l’expression de ma haute considération.