Police des polices dites vous !

On signale qu’un individu a tenté de se donner la mort hier, en s’immolant par le feu après avoir aspergé son corps d’essence et la scène se passe dans un … commissariat central de police de la ville de Sidi Bel Abbes. Nous, qui sommes habitués à voir de tels actes d’immolation par le feu dans des administrations où parfois l’injustice règne et pousse l’administré à l’irréparable sans qu’il y est aucune action de réconciliation. Le ou les responsables “élus” ne se sont jamais inquiétés et réfutent l’acte à une sorte de démence ou dérèglement de la personne suicidaire. Aucune enquête sociale, scientifique ou psychologique n’intervient pour éviter de futures actions similaires .

L’action d’hier s’est passée dans le commissariat central de la police et la radio locale aujourd’hui l’a même éloigné de l’institution en question et si on n’a pas réfuté cet acte extrême  à une démence ou dérèglement de la personne en question , on a tout simplement avancé que c’est lui le “fautif”  pour avoir “brûlé”  la ligne continue selon … le communiqué de leur service mais pourquoi pas ,suite à un comportement ou réaction anormal de son interlocuteur qui lui a collé un PV assorti d’une amende. Qui va prouver le contraire surtout lorsqu’il s’agit de la police ?

La question qui se pose et suscite l’interrogation , va-t-on enclencher et diligenter une enquête ? et qui va la faire si elle est ordonnée ?  et qui va l’ordonner ?

La police des polices me diriez-vous !

Tout d’abord , le commun des citoyens s’interroge sur l’existence ou pas d’une telle structure au sein de la police. On a entendu parler de cette police des polices, il y a bien longtemps et on l’a même rempli d’éloges pour les taches difficiles qu’elle menait envers des policiers “ripoux” cependant ,elle est presque devenue invisible depuis un bon bout de temps.Alors y -a-t-il quelqu’un qui s’inquiète et veut connaître les vrais causes  d’un tel acte suicidaire dont les conséquences peuvent être dramatiques pour un pays . Un acte extrême qui surgit lorsque l’individu se sent menacé dans sa propre chair ou bien s’est fait malmener injustement sans qu’il sache à qui se plaindre pour cette injustice avérée ?
Sans ce Fameux PV  collé à l’automobiliste et qui a été source de cet acte de suicide, il pourrait l’être  car probablement collé injustement  puisque  la nouvelle loi du code de la route qui est source de tous les maux et mécontentement des citoyens , autorise un simple agent de l’ordre à apprécier la faute commise et dresser un  PV de retrait ou une amende à l’automobiliste “fautif” , alors qui faut-il croire ? les deux sont des Algériens avec un tempérament “chaud” que l’on connaît sauf que l’un a une tenue de la république et  devrait faire preuve de beaucoup de retenue car il est sensé représenter la loi et la république et toute erreur de sa part  est multipliée par mille dans la population tandis que l’administré essaye tant bien que mal de la suivre et connaissant l’algérien ordinaire “s’il est  fautif ”  il s’assume et se tait mais s’insurge quant il voit ou constate une partialité.

Pour constater cela , il suffit de s’enquérir auprès de la centaine de citoyens qui s’attroupe régulièrement devant le stade Adda Boudjellal en attente de défiler devant cette commission qui avalise généralement l’acte énoncé pour le retrait de permis de conduire dont il est question. La majorité d’entre eux , disent qu’ils sont là à cause d’une injustice ou erreur d’appréciation de l’agent de l’ordre.Pour d’autres c’est une “hogra” ou “charia” pure et simple. Combien sont-ils ces agents de police qui,parfois poussés par un excès de zèle, commettent une injustice  sans se douter des conséquences que pourra engendrer cette action.

Ce pauvre citoyen qui a  voulu s’immoler par le feu au sein même d’une institution sensée faire respecter “la loi rien que la la loi”  pourrait donner à réfléchir aux hautes autorités de l’état pour  revoir cette organisation et surtout cette appréciation unique en attendant le permis à point qui pourrait éviter d’autres immolations.