Sachant que les missions principales de l’Office nationale de l’Assainissement de la wilaya de Sidi bel abbes sont, la gestion et l’exploration du réseau d’assainissement de la ville, d’assurer la protection de l’environnement hydrique, de réaliser des projets de réhabilitation du réseau d’assainissement, ainsi que le branchement particuliers. L’entretien et le curage de l’oued Mekerra, rentrant dans le cadre de l’opération des travaux d’élargissements et de recalibrage de l’oued Mekerra et de ses affluents. Ces travaux  sont basés sur le curage manuel et avec engins dans le lit de l’oued. Le transport des dépôts vers la décharge publique. Le nettoyage des berges de l’oued. Ces missions dévolues à cet office ne sont en réalité qu’une théorie qui ne s’est jamais concrétisée sur le terrain. L’oued Mekerra étant un égout, et un dépotoir  à ciel ouvert, que le commun des mortels constate de visu quotidiennement . C’est une profonde balafre qui défigure la ville de Sidi bel abbes. Le véritable nettoyage  est effectué naturellement par les crues  pluviales cycliques de l’oued, car au grand jamais l’ONA n’est en mesure de drainer et encore moins de curer l’oued sur toute sa longueur urbaine avec les faibles moyens humains et matériels disponibles. Quand on connaît toutes les difficultés que rencontre cet office, à déboucher, les principaux égouts de la ville . Quand la ville se noie à la simple petite averse, faute d’entretien des avaloirs en piteux état. Quand toutes  sortes de déchets solides sont naturellement charriées par les eaux jusqu’aux berges du barrage Chorfa. Quand on sait que la majorité des caves de la ville sont noyées par les eaux usées, faute d’entretien du réseau d’assainissement. Ce ne sont pas les quelques pelles, utilisées épisodiquement dans l’oued par les employés de l’ONA aux abords des ponts de la ville, qui vont  faire bonne figure à cet organisme défaillant. Car sur son parcours et loin des yeux l’oued Mekerra, est tout simplement un marécage visqueux, aux berges broussailleuses, narguant toute forme d’urbanisme, et de bon sens civilisationnel .On ne peut pas continuellement mentir, car réaliser un labeur et faire semblant de le faire sont deux choses diamétralement différentes .La direction de l’hydraulique tutelle de cet office quand à elle, c’est la béatitude et le  « tout va bien »,une autosatisfaction qui fait prendre les vessies pour des lanternes .

Beldjillali@bel-abbes.info