C’est le 05 juin, journée de l’environnement que la nouvelle est tombée. Le jardin public, après avoir été assaini du commerce informel des volatiles, que d’aucuns  considèrent comme superflu, fera l’objet d’une réhabilitation.

En effet, la Commission Communale chargée de l’environnement, au sein de l’APC, lancera incessamment une étude technique. Selon une source proche de l’APC, l’étude devrait déterminer les principales actions à mettre en œuvre dans le but de restituer au site son lustre d’antan. La concrétisation du projet, devrait se traduire par des travaux d’aménagement ciblant, notamment, les allées piétonnières, les plates-bandes et les différents espaces d’agrément.
Il est prévu également l’introduction de nouvelles espèces d’arbres dans le grand jardin.

Cette initiative fort louable,  se manifeste comme une réponse aux nombreuses interpellations émanant de la Société civile dont BAI s’est fait le porte-parole.

S’il est vrai que l’on s’est contenté du peu en sollicitant juste la délocalisation du commerce des volatiles, source de pollution et de détérioration, n’en déplaise à  certains qui n’y voyaient subrepticement,  aucune nuisance, privilégiant le mercantile sur les impacts négatifs générés sur l’environnement; il n’en demeure pas moins que  cette décision, s’avère être, incontestablement,  la cerise sur le gâteau. Et la commission de l’APC mérite toute la considération pour une fois, même s’il faut certainement supposer que les injonctions ont du jouer un rôle prépondérant.

Cependant,  il est clair que cette réhabilitation doit revêtir son caractère authentique et ne pas s’apparenter à ce qui a été fait il y a quelques années. En effet, sous le prétexte de la réhabilitation, le marché a été octroyé à un  pseudo “entrepreneur en bâtiment” ayant pignon sur rue qui, en guise de “réhabilitation” n’a en fait que poursuivi l’opération du massacre environnemental.

Si l’on veut une réhabilitation propre, la Commission doit faire appel aux spécialistes (botanistes, urbanistes, architectes, horticulteurs,Jardin-public-de-SBA-today-19-e1363877352409 spécialistes de l’environnement…) qui sont seuls habilités à valider l’étude technique.

L’histoire retiendra que ce poumon de la ville ,qui avec le jardin d’essai d’Alger ont leur particularité d’abriter des espèces botaniques rares,qui malheureusement  dépérissent à vue d’œil, par la faute de l’inconscience humaine.

 

 Le jardin aujourd’hui

 

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  Le jardin au  auparavant

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