Certains villages connaissent un maigre progrès que d’autres. Cela dépend des degrés d’intéressement, de prise de responsabilité de l’autorité sur place. Mais en général, toutes les communes se ressemblent, elles donnent l’air d’endroits meurtris, le cadre de vie ne connait aucune activité de distraction ou de défoulement qu’il soit culturel, sportif ou autre.
Vous faites un tour et vous découvrez chagrinés à travers les habitants cloués ici et là avec un regard détruit, vous comprendrez en résumé qu’ils on en de trop aux cœurs, qu’ils veulent échapper à une inextricable situation, mais ne peuvent le faire sans nul choix en parallèle. Ici l’être s’égare dans ses pensées en se tenant à l’ultime compagnie de soi même, dans ce dialogue restreint les portes ne procureront aucun havre équilibrant, l’être se noie dans ses désirs qui ne trouvent aucune satisfaction.
Une fois submergé, il doit se vider du contenu, qu’importe la façon. Il veut un travail, il ne peut pas l’avoir. Il veut une voiture qui devient une nécessité, impossible. Il veut se marier, comment le faire dans un milieu détruit de toute espérance….. Comment peut-il élever ses enfants dans toutes ces conditions et d’autres.
À ce stade, certains se résignent et s’adaptent avec force avec les conditions de vie imposées par une politique monotone devenant dans le train de vie un wagon de trop pour une société saine ou disponible à être sauvée. D’autres ne pouvant tenir, s’évadent dans l’infini de la dégradation sociale, à la consommation de boissons et des drogues cherchant coute que coute à interrompre le fardeau moral d’une vie qui parait sans gout de vivre.
Après 50 ans d’indépendance, l’algérien est toujours sans électricité, sans eau potable, sans transport. Les habitants de la ferme BRIERE distante de prés de 4 KM de la commune TABIA et relevant de sa circonscription, n’ont pas de transport, ils marchent toute cette distance pour faire leur marché ou rejoindre leurs foyers. Ils font de l’auto-stop en famille, des enfants à bas âges dans de pénibles conditions. Ils se plaignent aussi de l’absence affreuse d’eau potable. Ils disent qu’ils s’abreuvent d’un puits d’un voisin bienfaiteur.
Les fermes voisines à vocation agricole jonchant la rue menant vers BEN BADIS sont sans électricité. L’irrigation des terres devient pratiquement impossible. Les éleveurs de bétail sont confrontés à de véritables problèmes qui rendent davantage plus dure leur activité.
Après plusieurs années et énormément de correspondances adressées aux P/ APC de la commune de TABIA qui se sont succédé, aux responsable de la sonelgaz, à ceux de L’A.D.E, la situation des habitant de la ferme et ceux des autres limitrophes demeure inchangée.
La politique de redynamisation et de développement des zones rurales dans le but de les rendre plus viables sur le plan économique et social se trouve désormais confrontée à une réalité morbide qui positionne en net décalage le discoure et la réalité sur le terrain. La réalité n’est pas aussi sorcière à exiger des superman pour être comprise, c’est des gens qui vivent de ces terres, elles sont leurs moyens d’exister avec leurs familles. Ils sont là à défier des conditions qu’ils cesseront avec le temps de ne plus pouvoir lutter contre et finiront par déchanter. Devant ces conditions de vie sans apaisement, l’exode devient d’abord une idée et finira un rêve à réaliser.
Djillali Toumi
Eh OUI, il est absolument scandaleux de constater qu’au 21è siècle, certains de nos villages et douars vivent encore sans un minimum de moyens vitaux à savoir d’abord l’eau et l’électricité.
Alors que le gouvernement algérien est généreux pour effacer la dette de 500 millions de dollars des pays comme l’Irak et le Yémen et celle de quatorze pays membres de l’Union africaine, nos régions sont encore d’aspect miséreux. QUELLE HONTE!
Comme dirait ma grand-mère: “DJAZAR YAT RACHA BE LEFT ( le boucher dîne avec un ragoût de navets).