Qui à intérêt à ruiner Algérie poste ?

Alors que le gouvernement appel à la transparence et le respect des droits afin de briser le rempart de la bureaucratie et chasser le spectre des injustices socioprofessionnelles, le syndicat d’entreprise nous rappelle à travers des combines apartés dans le dernier rassemblement à Oran et Alger pour débattre du « comment trafiquer le vote du comité de participation (CP) », que le rêve d’un changement pacifique est loin d’être un acquis, devant une situation fanfreluche que traverse le secteur. Malgré toutes ces grèves et l’intention du chef du gouvernement à œuvrer pour un plan d’apaisement des tensions, l’administration d’Algérie poste se distingue encore une fois par son mutisme et son entêtement.

Les cris des employés font le quotidien des réseaux sociaux, des agents en témoignent. Dernièrement un agent de sexe féminin titulaire d’une décision « d’agent de saisi » fut obligée par son receveur dans un bureau de poste à la wilaya de Setif, comme nous a été parvenu d’un parent qui a préféré gardé l’anonymat par crainte de représailles sur sa fille, d’assurer la position d’agent de paiement, sachant que ce dernier perçoit des primes de caisses ayant relation à la manipulation des fonds. La constitution ainsi que le règlement intérieur prévoient que chaque employé perçoit le salaire du poste qu’il occupe. Dans le cas contraire, c’est d’abus d’autorité et harcèlement moral que font subir ces détracteurs à leurs subordonnés dont ils portent l’entière responsabilité de leur bien être.

Le devoir d’un responsable est de veiller aux devoirs comme aux obligations,  ainsi les droits sont préservés, celui de l’entreprise comme celui de l’employé dans un contexte d’égalité. Au cas de dysfonctionnement de cette règle, le partenaire sociale intervient pour défendre le droit de l’employé, avant cela il faut qu’il ait la légalité de représentativité, qu’il soit élu l’également pour une durée bien déterminée comme le stipule le règlement intérieur de l’entreprise ainsi que celui de l’UGTA.

Pour ce qui est du cas de la section syndicale de l’entreprise d’Algérie poste, son mandat a expiré depuis 2011. Une bien longue durée à justifier dans l’irrégularité. Et pour se maintenir il trouve bien de l’assistance par l’autorité administrative, une complicité impardonnable, du moment que l’objectif devient le même « se servir sans servir » au détriment du bien être de tous. L’intérêt général est le dernier souci de ce gotha, autrement, cela fait plus de 3 ans qu’on aurait du penser à renouveler la section syndicale pour le bien de la stabilité du personnel que celui de l’entreprise.

L’agénésie est due au laxisme qui a perduré à contre courant. Des grèves et des cris qui s’élèvent, mais comme si on cherche à pousser au bout les tensions. Qui éprouve enfin se désir que ça dégénère !…. alors que la fièvre commence à toucher tout le corps moral de l’entreprise et le personnel se cherchent une issue à travers une autre ouïe représentative, le gotha de la section syndicale planifie pour truquer le vote du conseil de participation (CP) sans craindre la chute libre de « l’avion ». Inconscient serait de faire ‘’sauter’’ un avion sans penser sauver sa peau !

Le drame c’est que cela se passe sous l’œil attentif de l’autorité administrative. Ceux qui s’opposent, leurs seront réservé : représailles, ostracisme et exaction. Incroyable, la raison échappe à ceux qui doivent la détenir et rejoint ceux qui devraient la perdre !!, d’un ordre, le subordonné plus sage que son chef.

Il ne s’agit pas là de prendre part avec les uns, ni de juger le retard du renouvèlement du syndicat au regard du règlement et des lois, mais de dénoncer qu’en 2014, plus de 03 ans après l’expiration du mandat, que la confiance a complètement disparu, l’administration continue à faire le joyeux alors qu’on fonce tout droit vers l’abime. Il s’agit plutôt de refuser que des prévaricateurs inconscients mettent en danger la sécurité générale.

L’objectif de la communion se fonde sur l’égalité des droits afin qu’il n’y ait pas de victimes de représailles, de mépris, de rejet ou d’injustices. La santé de l’entreprise dépend du bien être de l’employé. Le règlement assure aussi des droits, il n’est pas fait pour le seul motif de punir. Car c’est bien de victimes qu’il s’agit. Des victimes qui n’ont trouvé comme issue que les réseaux sociaux pour soulever leurs douleurs et exprimer leurs chagrins en offrant des spectacles déshonorant au monde entier.

Les employés ne sont pas de degré moindre que les syndicalistes, ils ne devront être considérer ainsi. Ils rappellent des droits prévus par le règlement que l’autorité enfreint en faisant d’eux des personnes en souffrance, marginalisées, lésées de leurs droits et condamnées par dessus cela par les institutions qui devraient les protéger des abus et de l’obscurantisme.

Le combat des employés n’est pas de faire reconnaitre leur droit en libertinage ou de fonder un syndicat autonome pour défier ou rivaliser l’autorité administrative, ni d’ailleurs l’UGTA, il ne s’agit pas là de prendre sa part d’un butin omettant les liens fraternels et des objectifs unique, mais seulement de vivre dans la l’égalité des chances assurant la sécurité et le droit de chaque employé sans distinction ni discrimination mettant en évidence la santé financière de l’entreprise.

Le vote du CP pourrait se déroulé le mois de juin et aucune information officielle n’a pu être affiché à la connaissance du personnel de l’entreprise d’Algérie poste. Ça pue les intentions mal saines qui mettent en affront l’employé. Des listes ont été confectionnées dans les cafétérias loin du regard officiel de l’autorité de la direction de l’unité postale de sidi bel abbes et reste jusqu’à l’instant ancrées d’anonymat.

Cette scène de désolation n’est désormais pas l’apanage d’une ville unique, celle de sidi bel abbes, elle est un crime prémédité vécu en live dans tout le territoire sans que l’autorité ne bouge le petit doigt pour le seul et unique motif de préserver un état de droit et garantir la sécurité en général.

Djillali Toumi

One thought on “Qui à intérêt à ruiner Algérie poste ?

  1. Monsieur Djillali
    Votre dernier paragraphe résume tout , pas seulement pour Algérie poste mais pour tous les domaines , ce qui me pousse à m’interroger sur le rôle de l’UGTA et son patron et aussi celui du citoyen !.
    En mai 2011 ,Sidi Saïd répondant à ses détracteurs :
    «Vous n’avez pas le droit de porter atteinte à l’UGTA» !
    L’UGTA est totalement rangée du côté du pouvoir depuis très longtemps , en plus il torpille l’action syndicale autonome et empêche l’organisation de mouvements de grève dans le pays, voila ce qu’on nomme le syndicalisme mercantiliste , bureaucratique, archaïque et vieillissant .
    Les responsables de l’UGTA ont mis entre parenthèses l’action revendicative pour «gérer» leur propre carrière «politique» et les principaux dirigeants se déplacent en voiture de luxe (que pour Alger , il s’est payé dix voitures de luxe avec l’argent des travailleurs à 2 millions de DA l’unité )et voyagent en VIP !
    A quand des syndicats crédibles dans ce pays ?
    Où sont partis les vrais syndicalistes?
    Décidément il y a beaucoup” d’anguilles sous roche ” chez nous et ça ne s’arrête pas !!
    Le syndicat unique doit-il encore vivre en Algérie ?

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