Il faut dire que le commun des citoyens à Sidi bel abbès est surpris en lisant sur les centaines de plaques d’identification collées récemment au coin de chaque croisement de rue, tout au long de l’Avenue ou du boulevard c’est selon, la désignation « Boulevard de la Macta » alors que depuis la nuit des temps, cette artère a été toujours désignée comme « Avenue » en raison de sa propre description qui répond clairement à l’exigence d’être une large voie bordée d’arbres et c’est exactement le propre de l’Avenue de la Macta à Sidi Bel abbès.
L’on ne sait pas si cette nouvelle dénomination est intervenue suite à la séparation des deux grandes voies formant l’ancienne Avenue de la Macta et donc on a opté pour deux boulevards , chacun allant dans un sens , le boulevard de la Macta de l’ouest à l’Est et du boulevard Colonel Amirouche de l’Est à l’ouest ou c’est une simple confusion de définition bien que les deux voies étaient désignées avant 1962 Avenue Bir Hakeim et Avenue Maréchal Foch respectivement.
Bref, ce n’est pas la première bourde de l’administration locale puisque même les plaques des autres rues qu’on a fixé à chaque coin de rue dans le centre ville et quelques artères principales, ne comportent pas les détails comme stipulés dans les directives du ministère, le tout conjugué à une probable erreur dans la normalisation de leurs dimensions. Dire que Sidi bel Abbes ville était considérée comme la pionnière dans ce domaine, que Nenni!
En effet, la nouvelle directive du ministère de l’intérieur sur la nomination des rues insiste sur la forme et le contenu de ces plaques pour leur uniformisation , d’ailleurs il est bien dit que toute plaque signalétique doit être anti-rouille, galvanisée et de dimensions 40 par 30 cm avec un fond en couleur bleu et un trait blanc tout autour , son contenu doit être écrit en lettres de couleur blanche dans les deux langues pour faciliter le tourisme et la géolocalisation par GPS . En sus de tout ça , il devrait figurer également sur cette plaque , les dates de naissance et de décès du chahid.
Faut-il refaire ces plaques qui coutent chacune dit-on , plus de 3000 Da /pièce qui ont été installées un peu partout au centre ville et qui ne comportent pas les détails sus-cités à l’image de la rue Ali Boumendjel, la rue Inspecteur Basset ou même les Boulevards en question « la Macta » et « colonel Amirouche » ou commander des prochaines plus normalisées??.