Eradication du commerce informel à Sidi Bel Abbès : Une cellule de crise installée à la direction du commerce
Suite à l’éradication du marché informel à Sidi Bel Abbès, les marchands ambulants, inquiets de leur devenir, réclament leur droit à des locaux commerciaux.
A cet effet, une cellule de crise vient d’être installée par les services de la direction du
commerce pour recevoir leurs recours. Ils sont mécontents de la situation actuelle, car la délocalisation des marchands ambulants qui activaient au niveau de la route Maarouf-Belarbi et ceux de la Coupole est en cours, contrairement à ceux qui travaillent sur la route d’articles, dont certains ont été catégoriquement exclus de la liste des bénéficiaires suite à des enquêtes faites par les services concernés et qui avaient prouvé que certains d’entre eux avaient déjà bénéficié de l’aide de l’Etat dans le cadre des dispositifs de l’ANSEJ ou de l’ANGEM. Par ailleurs, plusieurs d’entre eux qui ont passé au moins
10 ans de travail dans cet endroit, réputé depuis des années à Sidi Bel Abbès pour son commerce informel, se retrouvent dans une situation plus complexe, pour la simple raison qu’ils ne résident pas dans la ville de Sidi Bel Abbès et sont venus des villages limitrophes pour gagner leur vie. Avec cette interdiction, ils vont certainement se retrouver au chômage et sans aucune chance d’avoir un local dans la ville. C’est du moins l’avis des jeunes marchands ambulants à qui on avait accordé un délai de 24 h pour déposer leur recours au niveau de la direction du commerce, dans l’espoir d’être parmi ceux qui légalement auront un lieu adéquat pour assurer la survie de leurs familles.
D. S
Le Temps d’Algérie
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SIDI-BEL-ABBES : Début de l’opération de la lutte contre le marché informel
Sidi-Bel-Abbès respire…
Sidi-Bel-Abbès respire… C’est le moins que l’on puisse dire, au grand soulagement de sa population qui a perdu ses repères, parfois les plus élémentaires pour se confondre dans le décor de l’informel.
Impuissante, elle s’est confinée dans le silence pour rejeter cette reconfiguration d’une cité renommée autrefois pour son architecture si aérée et ses espaces verts jalousement préservés. Le «petit Paris» est devenu par la force des choses et du temps un espace à ciel ouvert du marché de l’informel. Pratiquement, tous les boulevards ont été squattés perturbant ainsi les battements du cœur de la ville et perturbant un mouvement de circulation. Difficile est d’emprunter un chemin ou un trottoir et de faire les magasins dont les propriétaires sont devenus prisonniers de l’ordre établi de ces marchands ambulants.
Et l’on comprend la joie hier de ces citoyens enfin libérés pour partager leur émotion et s’inscrire dans l’esprit de cette action de réhabilitation de nos agglomérations urbaines et de la notion de citadinité. Nombreux d’entre eux se sont rendus aux abords de la coupole pour constater de visu ce coup de balai donné ayant rendu de l’âme à l’une des principales artères de la cité. «Enfin…» Ne cessaient de clamer haut et fort les passagers à la fin de l’opération d’éradication du phénomène jugée comme étant un véritable exploit au vu de la sérénité dans son déroulement.
En présence du wali qui a veillé personnellement à l’exécution de cette action, Le rendez-vous était pris avant-hier à 3 heures du matin pour donner le coup d’envoi. Tout un dispositif a été mis en œuvre pour le délogement de ces centaines des commerçants de fortune recasés en grande partie dans les profondeurs du quartier Emir Abdelkader. Il faut dire qu’un travail de base a été réalisé auparavant grâce à la construction, il y a plus d’une année d’un espace commercial pour les besoins de l’opération. Une opération qui a été programmée bien avant la campagne nationale qui repose sur la restructuration du tissu urbain et la modernisation de sa reconfiguration.
Sans aucune difficulté majeure, l’opération a été menée à bien pour être soutenue par l’opinion locale et appréciée par la population. Notons qu’un programme d’embellissement sera lancé immédiatement pour donner de la couleur et de la dimension, de l’animation et de la modernité à cet espace situé dans le vieux quartier Emir Abdelkader.
Un véritable hommage pour ses résistants face à une occupation étrangère et ce faubourg fut un foyer de nationalisme. Nous y reviendrons…
A. Bellaha
El Moudjahed
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Opération grand nettoyage
Une vaste opération de nettoyage ciblant les différents quartiers et cités d’habitation vient d’être lancée à Sidi Bel Abbès où d’importants moyens humains et matériels ont été déployés pour la cause. Assimilée à une véritable campagne d’hygiène et de salubrité publique, l’initiative à laquelle participent divers organismes locaux (environnement, APC, entreprises, etc.) doit toucher, en priorité, les sites urbains qui, faute de ramassages réguliers, foisonnent de décombres, détritus et autres gravats jonchant le sol. Les initiateurs de l’opération sont décidés à en finir avec cette situation qui, le moins que l’on puisse dire, donne à certains espaces urbains une image plutôt désolante.
56 motocycles mis en fourrière
Cinquante-six cyclomoteurs viennent d’être confisqués et mis en fourrière lors de diverses opérations de contrôle effectuées par les services de police de Sidi Bel Abbès. Les mesures de saisie ont été motivées par une série d’infractions dont se sont rendus coupables les motocyclistes, dont, notamment le défaut du port du casque et de la police d’assurances, ainsi que l’absence de silencieux destiné à amortir le bruit assourdissant du moteur.
M.H
EL Watan
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