SIDI BEL ABBES: LE CARNAGE ECOLOGIQUE CONTINUE: ABATTAGE CLANDESTIN D’OLIVIERS

L’arrachage de quelques caroubiers au centre-ville pour cause de tracé de Tramway avec autorisation des services compétents, a provoqué un tollé et continue d’alimenter les polémiques. Voila qu’une dizaine d’oliviers séculaires arrachés à la pelleteuse, prés de la pénétrante de Sidi bel abbes de l’autoroute est ouest et transportés vers une destination inconnue en allant vers la route d’Oran (les deux photos on été prises au niveau de la station NAFTAL de Sidi Brahim , alors que le dit camion s’approvisionnait en carburant). Il ne s’agit pas de transplantation d’arbres, la saison n’y étant pas propice, car cette dernière s’effectue uniquement durant le repos biologique de l’arbre, période qui s’étale du mois d’octobre à février de chaque année. Il s’agit bel et bien d’abattage douteux d’arbres nobles, en l’occurrence l’olivier, espèce méditerranéenne, par excellence de production, d’alignement et d’ornement.
Des dizaines d’arbres sont abattus en toute impunité, à l’image aussi de ceux du village américain à la cité du rocher, âgés de plus de quarante années, abattus dans la clandestinité, sans que personne ne s’en soucie, les troncs sont toujours sur place, en témoignage de ce crime écologique en milieu urbain. La conservation des forêts, la direction de l’urbanisme et l’APC de Sidi bel abbes sont chacune en ce qui la concerne interpellées afin de mettre un terme à ce massacre écologique qui ne dit pas son nom.
Que dire de ce crime écologique qui semble avoir été effectué dans l’opacité totale et avec célérité. Est-ce que l’abattage de ces oliviers a été autorisé? La conservation des forets est-elle au courant? vers quelle destination ont été acheminés  les arbres abattus? Pour quelle menuiserie? BAI ne disposant pas de moyens ni de temps ni de matériel, n’a pu suivre le camion que jusqu’à Ain El Berd.Vers où se dirige-t-il?
L’on se demande aussi où sont ces cercles qui font un tapage médiatique, pour des buts inavoués à ces derniers jours, pour dénoncer avec vigueur et virulence, l’abattage de quelques caroubiers, le long du parcours du tramway, avec tenez vous bien une autorisation délivrée par la conservation des forêts seule habilitée à délivrer ce type d’autorisation. Le questionnement reste posé sur les tenants et aboutissants , de cette conception des deux poids et deux mesures sur la notion de la protection de l’environnement et de l’écologie en particulier.En attendant  le tissu végétal de Sidi bel abbes se rétrécit comme une peau de chagrin , laissant libre cours au béton et à ses dérivés.