Chacun aura remarqué ces derniers jours,un engouement sans précédent autour des stations Naftal qui sont prises d’assaut par les automobilistes qui ne savent plus à quel saint se vouer,devant cette subite pénurie qui semble s’installer dans le temps . Il faudra se lever tôt pour effectuer son plein , sinon, prendre son mal en patience, et faire le pied de grue pendant de longues heures pour finalement accéder à la pompe. Mais comme la plupart du temps les stations sont à sec, et les cuves siphonnées par une forte et inhabituelle demande, il y a donc lieu de se poser des questions. Où va donc tout ce carburant? Il ne faudra pas être un fin limier , pour découvrir qu’il y a toute une cohorte de véhicules immatriculés dans une wilaya frontalière voisine qui viennent se servir tout bonnement au détriment des usagers locaux pénalisés par cet état de fait tout à fait répréhensible . Qui dirait qu’ une grande quantité de carburant destinée à la wilaya de Sidi Bel Abbes , se retrouve comme par enchantement au delà des frontières avec la bénédiction sinon la complicité de certains complices véreux locaux . Cette situation de crise sur le carburant que connait la région est amplifiée par la fermeture ,et le blocage de la nouvelle grande station Naftal de Sidi Ali Boussidi récemment inaugurée sur le tronçon autoroutier est-ouest . Les résidents de cette localité revendiquent tout bonnement leur recrutement ,en bloquant le fonctionnement de cette station depuis voilà plus de trois jours. Finalement ,il semble que tout le monde trouve son compte, les gérants de stations , les hallabas ,les usagers qui font de la gymnastique pour s’approvisionner, et les usagers du pays voisin qui payent dix fois moins cher le carburant Algérien,par rapport au local.
La pénurie étant un sport national,chacun trouve ce sordide plaisir à jouer des bras devant les stations,pour être un Algérien heureux,en réussissant à faire le plein d’essence ou de gas oil, sachant que ce produit en Algérie est l’un des moins cher du monde.
Beldjillali D.
*Hallabas: Qualificatif donné aux trafiquants de carburant ,qui signifie “trayeurs de lait”
Les Hallabas est un problème national, autant à l’ouest qu’à l’est du pays. Jouer sur la différence des prix depuis des décennies est devenu un sport national. Exporter des hydrocarbures ne fera développer les régions frontalières mais appauvrira à coup sûr le pays. Pourquoi exporter des denrées vitales et importer de la drogue? Souvent ce n’est pas pour subvenir à ses besoins élémentaires mais pour s’enrichir inconséquemment et rendre la vie impossible aux habitants des frontières que ce sport est pratiqué. Le problème est grave car tout le monde pratique ce sport : citoyens simples et officiels. Il faut sûrement des solutions économiques et surtout un sursaut pour mettre un terme à cette hémorragie mortelle pour le pays.
Le problème c’est pas les hallabas mais la raffinerie de skikda qui est a l’arret pour entretien , les stations ont vue leurs cotas diminuer , en plus les gens panique et tout le monde fait le plein quand aux hallabas ces des criminelles du premier degrés
Bonjour Smiley.
Halabas et Nationalisme ! Ah c’est jeunes Algériens qui expriment leurs ras le bol du Halabisme (Ne pas confondre avec Halbinisme qui consiste à gravir les parois de l’ADM sans bcp d »efforts !) Il n’y a qu’avoir les youtubes , pages facebook et les albums…
Une autoroute « EST-OUEST » (et non ouest-est) et HOP ! Les HALABAS « développent » une nouvelle tactique et exacerbent ainsi la crise: Ce n’est plus R25 et les Mercedes…Avec unE « distance réduite » = C’est les « SEMI » (les remorques ne serrent finalement à rien ! ).
Faut-il appeler « SONATRACH » OU « IBN-SINA » pour sauver « NAFTAL » ?!
Mon cher Smiley bonjour ,
ton commentaire ainsi que l’article de Mr Beldjillali résument grandement l’état de fait concernant non seulement les HALABAS ,mais encore plus tous cecqui touche à l’enlisement du porte-monnaie de l’ingrat algérien.
Toujours est-il que l’alerien et l’arabe en général ne peut en aucun cas vivre avec honnêteté et si l’on se réfère à ce qu’à écrit ôtée très grand philosophe Ibn-Khaldoun dans la Moukkadima “Les prolégomènes “dont voici un extrait
Tout pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné. […] Si les Arabes ont besoin de pierres pour servir d’appuis à leurs marmites, ils dégradent les bâtiments afin de se les procurer; s’il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des soutiens de tente, ils détruisent les toits des maisons pour en avoir. […] Sous leur domination la ruine envahit tout. Ils imposent aux gens de métier et aux artisans des corvées pour lesquelles ils ne jugent pas convenable d’offrir une rétribution. Or l’exercice des arts et des métiers est la véritable source de richesses[…]; l’ordre établi se dérange et la civilisation recule. Ajoutons que les Arabes négligent tous les soins du gouvernement; ils ne cherchent pas à empêcher les crimes; ils ne veillent pas à la sûreté publique; leur unique souci c’est de tirer de leurs sujets de l’argent, soit par la violence, soit par des avanies. Pourvu qu’ils parviennent à ce but, nul autre souci ne les occupe. Régulariser l’administration de l’Etat, pourvoir au bien-être du peuple soumis, et contenir les malfaiteurs sont des occupations auxquelles ils ne pensent même pas […]; aussi les sujets d’une tribu arabe restent à peu près sans gouvernement, et un tel état de choses détruit également la population d’un pays et sa prospérité.
Alors depuis des lustres la vie est identique à ce qu’à dit et écrit Ibn-Khaldoun.
Tout persiste et tout à été signéet rien n’a changé.
الله يسطر ماخلق
Salutations……….Adil
merci de lire ” définir “
Et si on explorait cette ” solution”?
Mettre le prix du carburant algérien au niveau du marocain.
Ainsi, les deux plateaux de la balance s’équilibreraient.
Plus sérieusement, le hallabisme, pose question car il nous somme de défénir notre nationalisme en 2013, loin de la rente de 1954.
Et si le débat s’éloignait des vieilles lunes pour s’interesser au quotidien des algériens?
Le hallabisme est un acte de crime économique et la pauvre Algérie s’apparente à la vache, la mère nourricière la Sonatrach que l’on trait de haut en bas, chacun prélévant au passage son ” droit à la rente”.
Situation typique d’un capitalisme spéculatif de rente et de danger économique réel.