Décidément, à l’APC de Sidi- Bel- Abbès rien n’est surprenant : les scandales se suivent et se ressemblent. Voilà une dizaine de jours que le chargé du protocole fraîchement désigné par le Président de l’Assemblée Populaire Communale a été interpellé en flagrant délit pour une sombre affaire d’escroquerie dont la presse s’est largement saisi . Il a donc été jugé en première instance et condamné à une année de prison ferme, pour les faits qui lui ont été reprochés . La leçon n’a pas été retenue puisque ce jour le 10/04/2013, un autre fonctionnaire de l’APC , en l’occurrence B.N; relevant du service du patrimoine, a été arrêté lui aussi en flagrant délit de corruption pour, dit-on une somme de cinq mille dinars remise par un commerçant menacé de fermeture, qui avait  préalablement  avisé les services de sécurité qui ont tendu une souricière à l’agent indélicat qui a été confondu par les billets  remis par le plaignant et retrouvés en sa possession. Cet agent  était pourtant connu sur la place publique pour ses agissements  pas tout à fait légaux dénoncés maintes fois par les commerçants de la ville. Ces pratiques condamnables ,sont malheureusement devenues courantes sans qu’il y ait la moindre réaction de la part des premiers responsables, chargés de la gestion de la Commune, et qui ne se sentent concernés en rien. Il est navrant de constater sur le terrain du vécu que le fossé qui sépare l’administration des administrés ne fait que s’élargir démesurément affectant notoirement le peu de confiance qui n’existe plus déjà depuis longtemps. Il est donc temps de prendre les mesures radicales pour mettre un peu d’ordre dans la gestion des ressources humaines  de l’APC, et surtout de moraliser la relation avec la population, car ce n’est pas avec ces scandales à répétition que cette collectivité publique va gagner une quelconque sympathie auprès d’une population désabusée et outrée par des comportements condamnables  et qui subsistent encore par l’ absence de rigueur et de sanctions dissuasives.Le ver est dans le fruit.