Après, la visite effectuée par le wali à dans la daïra de Mostepha Ben Brahim, et où le point du stade communal a fait exploser de colère le premier responsable de la wilaya, nous avons jugé utile d’en connaitre d’avantage à ce sujet, en nous, rapprochant auprès du bureau d’études chargé de cette opération. Il nous a été permis d’apprendre par cet architecte, que l’intitulé du projet « Réhabilitation et mise à niveau d’un stade à Mostefa Ben Brahim », n’est aucunement en adéquation, avec ce qu’il lui a été demandé de faire. Faisant complètement abstraction de l’état des lieux existants, le maître d’ouvrage a ordonné au bureau d’études, d’effectuer l’étude pour la construction des vestiaires et la réfection d’une partie de gradins existants, dans le stade de la ville native de feu Tayebi Larbi, construit les années 70. La proposition de démolition d’une partie du mur qui obstruait la vue, fut faite par le bureau d’études, pour favoriser aux spectateurs une bonne vision des rencontres de football et ce, en laissant un soubassement surélevé par un grillage spécial aires de jeux, le tout des travaux devant se réaliser avec une enveloppe ne dépassant les 180MDA..Bien avant tout début de travaux, le bureau d’études jugea nécessaire d’adresser une correspondance au DJS afin de provoquer une séance de travail sur site avec l’ensemble des partenaires liés au dit projet et arrêter par un commun accord, le programme de l’opération.
A cet effet, une première sortie sur le terrain fut programmée, et à laquelle assistèrent Mr le chef de Daïra, le DJS, le vice-président de l’ex l’APC, ainsi que l’ingénieur chargé du suivi de ce projet. Le Bureau d’études croyant qu’il s’agissait d’une réhabilitation au sens propre du mot, dont a bénéficié le stade communal a proposé, pour des raisons fonctionnelles et économiques, l’extension des vestiaires existant sous la mastodonte couverture des gradins officiels, donnant directement accès au terrain de jeu, et cette proposition est réalisable. Malheureusement, le bureau d’études a vu sa proposition, heurtée à un choix injustifiée de l’assiette des vestiaires ,dont le terrain argileux et gonflant, a entravé considérablement l’avancement des travaux, vu que l’eau stagnante des dernière pluies, n’a pas permis au CTC d’effectuer sa mission de réception des fouilles. Cet état de chose à fait perdre du temps dans l’inspection des fouilles des semelles. Nous noterons en outre, que ces paramètres, vont avoir un impact financier important sur le projet. Nous apprendrons du bureau d’études que la proposition de démolition de cette rampe relève du domaine des professionnels du bâtiment, qui auront pour mission de déterminer l’évaluation de la démolition si elle s’avère nécessaire ou de faire une proposition pour en atténuer son imposante posture.
Selon, le bureau d’études, un « détail »d’importance non constaté lors de la visite du wali est à soulever, à savoir que la « plaque » de chantier (voire photo) fut placée à la dernière minute. Les dates de démarrage et d’arrêt de chantier ne correspondent nullement à la fiche technique (voire photo)établie par le bureau d’études, ni à l’état d’avancement du chantier (en arrêt). Cette dernière est justifiée par les des procès verbaux et les correspondances, que l’architecte détient, bien que l’entreprise est installée depuis le 24 octobre 2012. La question qui a taraudé pas mal d’esprits vifs, est ces travaux ordonnés par O.D.S, établi le 18 mars 2013 et fut sanctionnés par un autre ODS d’arrêt le 20 mars 2013 soit deux jours après. Aussi, peut-on en si peu de temps, réaliser toute cette masse de travaux? Ceci nous oblige à nous demander, qui voulait-on exactement induire en erreur”?Telle est la situation réelle de ce projet mal programmé, qui dans la logique des choses, devrait être revu de fond en comble avec une enveloppe plus conséquente, pour que les jeunes de cette localité puisse bénéficier d’une structure sportive au sens propre du mot , un avantage identique à celui d’autres populations de jeunes à travers la wilaya.
Toutefois, nous quitterons ce bureau d’études, en posant la question, de savoir si les responsables de la DJS ont inspecté auparavant, les lieux et visité les espaces, notamment l’espace en dessous de l’élément marquant le stade ? Car l’on ne peut « cacher la foret avec un arbre ». Nous nous rappellerons de cette journée ou le Chef de Daïra de cette commune qui est resté sous silence à ce sujet.
K.Benkhelouf