“Il n’est jamais vain d’opter pour la vérité, c’est le prix de la salubrité ” Enfin la communauté universitaire prend conscience des dérives accumulées depuis des années et que l’affaire de la faculté des sciences a mise à nues. C’est ainsi que toutes les disciplines de l’université semblent concernés par ces malversations. BAI vient de recevoir une lettre d’un universitaire dont nous tairons le nom et qui éclaire d’un ton nouveau, les pratiques malsaines contrevenant à l’éthique universitaire. Il est fait fi, comme on peut le constater dans la lettre de toute déontologie qui devrait présider à tout travail scientifique, d’autant plus que la biologie est la discipline du millénaire. Ce cri du cœur témoigne d’un désarroi profond de de la communauté universitaire exprimée par un des leurs, plus que révolté. Nous la publions in-extenso ,en laissant le soin aux lecteurs d’en apprécier l’ampleur.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les Universitaires,
Depuis un bon moment, nous découvrons que la fraude envahit tous les milieux, que la tricherie est une réalité nationale (pour parler local). Mais, quand on prend conscience qu’elle touche profondément l’Université : lieu de culture, de créativité, où doit exceller l’éthique professionnelle ! Stop, Basta ! il faut mettre un frein à ce système qui va tout engloutir. Il faut mener des actions contre ce fléau !
N’avons-nous pas toujours respecté les principes de la conduite humaine que nous ont légués nos ancêtres ???
L’Université représente le concept unificateur entre la pensée et le monde au moyen d’études théoriques et méthodiques ; c’est une institution pluridisciplinaire où sagesse et prudence individuelles doivent faire face aux épreuves de l’existence. C’est toute une philosophie hors de portée, malheureusement beaucoup d’individus s’y trouvent par connivence.
Le projet est de permettre aux jeunes d’acquérir dignement leur diplôme afin de construire le pays dans la vérité. Les enseignants doivent redécouvrir la noblesse de l’éducateur en s’écartant de la corruption et de la triche.
Revenant maintenant au délit, falsifier un document est passible de poursuites pénales ‘‘pour faux et usage de faux’’ ; qui vole un œuf, vole un bœuf !c’est le même geste. Seulement ceux qui agissent de la sorte sans scrupules, n’ont aucune culture, aucune base. Pour donner des leçons il faut savoir ce qu’est l’éducation, la pédagogie, et le respect de l’autre…
Alors comment a toujours fonctionné la Faculté des Sciences (UDL)??
En réalité, ce sont les comités et les conseils scientifiques qui sont responsables de ces actes répréhensibles, ce sont les premiers responsables à mettre en cause ; car c’est à ce niveau que sont traités tous les soi-disant dossiers scientifiques. Seulement rien ne se fait dans la règle et les principes, mais plutôt selon le client.
Certains membres de comité ou de conseil profitent de toutes les occasions pour se procurer un avantage sans hésiter à transgresser les règles de la morale, et ainsi beaucoup de dossiers non recevables sont acceptés.
De cette manière, nous avons vu :
Des doctorants soutenir avec des articles publiés dans des guides, des cahiers, sans aucune concordance avec le thème de la thèse et devant des jurys non réglementaires…
C’est la relation d’entente privilégiée, que je qualifierai d’entente tacite et coupable …
Des responsables de Post-graduation (Magister) classer leur sœur ou leur fille en première position ce qui est illégal et refusé dans d’autre Facultés de l’UDL…
Une étudiante ajournée au Magister après délibération et PV établi, puis réadmise avec falsification du Procès Verbal…
Des recrutements anarchiques…
Des Procès Verbaux de Comité ou de Conseil, remodelés à leur guise (preuves disponibles)…
Des stages distribués sans aucun discernement…
Des budgets de pédagogie et de recherche gaspillés inconsidérément…
ET J’EN PASSE……..
L’UNIVERSITÉ VA MAL….. CAR ELLE EST MAL…GÉRÉE……..
Après l’affaire du plagiat des chimistes, épisode 1, voilà que la manière inconvenante se répète à la Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, épisode 2.
Ces fautes de conduites (volontaires ou non) portent tort à l’image de la science et de l’université dans le grand public. Cette malhonnêteté scientifique est en augmentation, la compétition en est-elle la cause ??? Alors que le scientifique devrait être au service du VRAI et faire preuve de DROITURE.
Il faut signaler que la fraude dans ce cas est un plagiat de soi-même : LE SELF-PLAGIARISM : ‘‘publication dans un second journal, sous un titre différent et avec des retouches mineurs, d’un article original, déjà publié dans un premier journal’’.
En effet, l’auteure a soutenu son habilitation en 2007, avec « Evaluation de l’état anthropométrique et nutritionnel d’enfants âgés de 0 à 3 ans », qui est loin d’être classée telle une publication ; alors que d’autres doctorants sont bloqués depuis des années! (Ci-joint les modalités de soutenance de thèse ou habilitation). Il faut dire que cette dame, considérée comme cas social par la présidente du CS, était la protégée de l’ex-doyen impliqué dans l’affaire de plagiat.
Tout un chacun est un cas social, seulement nous n’avons pas les mêmes considérations !
À vrai dire, c’est un groupe, fondé sur des traits et des faits communs, qui réunit des genres et dont la réunion forme un ordre : une systématique ! Même qu’on publie en famille, la mère, la fille et le neveu (voir la suite Antropo 28).
En 2011, elle publie Mesures anthropométriques chez une population d’enfants âgés de 0 à 3 ans à Sidi Bel Abbès (Ouest Algérien) dans http://www.didac.ehu.es/antropo/Volumen24.htm Antropo.
Le résumé ou Abstract est le même pour les deux communications précitées, alors que les instructions de publication recommandent que l’article soit original.
Les preuves de la fraude sont jointes au courrier.
C’est un manquement à l’éthique de la Science.
La fraude est inexcusable, elle appelle la sanction !
L’université sombre dans la décadence.
Il faut relever le nombre d’affaires non élucidées à l’UDL, c’est une aberration pour les responsables administratifs et les enseignants de cette institution.
L’existence de l’impunité, sous-entend absence de règles ou de normes, peut entraîner des troubles graves sur le plan comportemental et favoriser la fraude et les imposteurs.
Quand on ne dénonce pas, on est complice.
Ces scandales à répétition salissent l’université à l’échelle nationale et internationale, et peu d’enseignants se manifestent, pourquoi ???
Pour tout dire, il semble que l’Université est truffée de faux et usage de faux.
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les Universitaires brisez l’omerta, dévoilez tout, afin d’assainir la situation…
Cette institution vous appartient tous, alors protégez-la pour vos enfants, les générations futures…….
” Malheur à ceux qui pèsent à faux poids. ” Le saint Coran,