Agée de 28 ans, native de Sidi bel abbès, elle et son frère furent à un âge très jeune, renvoyés à la rue, par leur mère. Un homme accepta de la faire vivre avec lui en concubinage avec qui elle eu un enfant, dont il reconnu la paternité 03 ans après. Et renvoyé avec son enfant, elle dut lutter sans aucune aide ni ressource pour survivre
Habillée d’une djellaba rose, paraissant être lettrée, très lucide dans ses propos, elle et son petit fils de 6 ans, qui ne va plus à l’école depuis un an nous raconte les larmes aux yeux. «J’ai été chassée de la maison depuis 15 ans. . Balancée d’un endroit à un autre, je suis devenue par la force de l’indigence et de la misère une proie facile aux dangers de la rue et je n’avais comme toit que le ciel bleu, et comme couverture les cartons que je ramasse pour me couvrir mon fils et moi. Je devenais au fil du temps, une S.D.F. et la D.A.S, à travers son Chef de Service chargée de la question, me menace de m’enlever mon enfant, afin de m’employer dans une pouponnière de la ville pour bénéficier d’un gite et percevoir 6000 DA, mais à la seule condition, de me libérer de mon fils qui serait remis à une famille bienfaitrice en besoin d’enfant » Qui va me tenir compagnie dans la rue? Et pourquoi songer à m’enlever mon enfant, pour que je m’occupe d’autre ?», s’interroge-t-elle.
Elle raconte qu’elle travaille de temps en temps, lorsqu’on veut l’embaucher pour apporter un peu de nourriture et payer la location de sa chambre du dortoir. « Depuis 15 ans, je trimballe de coin de commissariat en arrêt de bus, de maison de bienfaisance, en banc de placette »-Et quand elle s’est retrouvée dans un dortoir populaire faute de payement de location, elle est menacée d’être éjectée dehors, parce qu’en tant, que femme qui occupe une chambre à elle seule, le propriétaire ne pensant qu’à son commerce, a décidé de récupérer cette chambre qui pourrait être louée à deux ou trois client. Dans ce dortoir populaire « Mergued El Ahlam » du quartier El Graba appartenant à B.A . Un endroit ou elle est menacée continuellement de vider les lieux et alors, elle s’inquiète et se demande «Où se trouverait la solidarité dont on parle souvent? La pauvre femme qu’elle est, et son fils sont tout simplement livrés aux dangers de la rue
« J’ai fait plusieurs doléances, sans aucune suite- J’ai demandé à être reçu par le Chef de daïra qui m’a remballé tout simplement sans tenir compte de mon état- Tu reviendras dans 05 ans me dira t il Et, malheureusement, pour moi mes doléances et mes interventions sont restées lettre morte – Je ne représentais rien aux yeux de ces autorités, j’étais un problème sans solution».
Cette femme, n’a pas trouvé mieux que de s’exposer avec son fils et mendier un toit et de la subsistance, en raison de l’inexistence d’un centre d’accueil pour leur prise en charge en tant que femme abandonnée et en difficulté.
Par ailleurs, au-delà de la misère morale, sociale et affective qu’elle subit quotidiennement, cette jeune dame, nous avoue être au bord du désespoir. La SDF qu’elle est, ne cesse de faire appel à la bonne conscience des gens parce qu’elle est certaine qu’elle existe au sein de notre société, alors elle frappe à toutes les portes, et son dernier recours elle désire s’adresser à travers Bel-Abbès Info au Wali, pour réclamer la clémence qui lui est interdite autre part depuis des années. Elle a déposé un dossier le 17/01/2010 sous le numéro 4533
S’agissant de la prise en charge de l’Etat, notamment dans les établissements de la vieillesse ou autre, la SDF dit ne pas mériter de l’attention nécessaire à cet état de souffrance sociale. Elle sollicite que l’on réponde favorablement à ses doléances en tant que, femmes abandonné qui sollicite, le bénéfice d’un logement au niveau de la wilaya pour retrouver son équilibre et veiller sur la scolarisation de son enfant ayant atteint l’âge de 6 ans. Sinon parce que les portes se ferment devant elle, elle continuera à dormir avec son fils à la belle étoile, au cas ou le Dortoir « Mergued El Ahlam », l’a jette dehors et cela serait selon elle, que l’une des conséquences du laxisme des chargés de la question, qui ne les prennent pas en charge. Et se qit elle c’est en quand, les mécanismes d’aide aux SDF comme elle, nous dira t elle, qui tout en travaillant en coordination avec le Samu de la wilaya, agiront pour ne jamais lui donner la possibilité de vivre dans la rue avec un enfant de 6 ans. «Nous recensons toutes les demandes des wilayas, puis nous dégageons des aides en fonction des besoins», nous dit un cadre.
A-t-on perdu la culture de la solidarité dans un pays aussi riche, mais qui connaît aussi malheureusement des situations d’extrême pauvreté comme ces SDF qui peuplent les rues de toutes les villes du pays?L’on ne peut de s’empêcher de se demander comment que l’on arrive à vivre sans penser aux personnes qui sont comme cette pauvre et son enfant. Elle vadrouille de responsable en responsable pour espérer obtenir l’espoir qui mettrait fin à sa mal viE
K.Benkhelouf
C’est une Algérienne avant et après tout….et comme tout citoyen, elle a le droit d’être prise en charge par les services concernés…..qui doivent trouver une solution,……… ils sont payés pour ça………sinon, qu’ils cèdent la place à des personnes plus humaines, plus compétentes et plus dévouées…..!!!!
Elle dit: “je suis devenue par la force de l’indigence et de la misère une proie facile aux dangers de la rue” alors dormirons nous la conscience tranquille tout en sachant les risques qu’elle encourt en présence des loups garous surtout la nuit….!!!!
Quant à ce cadre qui n’a pas cessé, de recenser les cas…monsieur, vous avez un cas , alors prenez- le en charge avant que ça ne soit trop tard…… et rien ne vous empêchera de continuer votre recensement……..! un peu de compassion svp…..!
Attention nul n’est à l’abri….Tiens voici quelques couplets de la chanson: Personne N’est A L’abri
Personne n’est à l’abri
Mais certains le sont moins que d’autres
Personne n’est à l’abri
Mais la douleur qui court est la nôtre
Cette femme sur le bord de la rue
Cet homme qui me fixe un peu trop
Ces enfants qui ne chantent plus
Ces corps qui n’ont jamais chaud
Personne n’est à l’abri
Mais j’en vois trop qui à chaque pas
De survie en survie
S’éloignent de vous et de moi
Ces yeux qui ne savent que couler
Ces mains qui savent juste se tendre
Ces cœurs qui peuvent à peine frapper
Et n’arrivent même plus à comprendre
Et chaque homme qui se meurt sous le froid et la pluie
C’est notre faute à vous et moi
Chaque homme qui se perd au coin de la vie
C’est un peu de nous qui s’en va
Qui s’en va….
“Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression” (Sourate : Al-Mâ‘idah: 2)
Dans le texte il est écrit qu’elle est native de SBA…Vous semblez la connaitre par ailleurs…Anyway, qu’elle soit de Tiaret ou Djelfa, 7ram de la laisser elle et surtout son enfant dans une telle vie…Pendant ce temps les gens jettent le pain chaque jour..
Attention ! Cette femme aussi lamentable qu’elle nous le montre, est une habituée des zones à haut risque dans la région d’Oran. Elle ne devrait en aucun cas se substituer à une femme nécessiteuse de la région. Elle peut retourner dans sa région de Tiaret d’où elle est originaire et demander aide et assistance. Beaucoup de femmes divorcées des autres régions se sont orientées vers la Mekerra, espérant trouver une ville d’accueil, les autorités locales doivent s’informer réellement sur ces cas. Elles ne peuvent, en aucun cas, être prioritaires sur les demandeurs locaux.
Correction:
Lire :Cette femme aussi lamentable “dans cette situation”