“Wahiba entre la vie et la mort !”

Tout à l’heure, j’avais envie de pleurer ! oui de pleurer contre cette imprécation lorsqu’elle frappe le faible d’entre-nous et qu’on se trouve dépourvu pour apporter aide et assistance, j’avais des  larmes à la voix  lorsque je voyais cette pauvre fille allongée sur le lit au deuxième étage du  service Traumatologie du CHU Dr Hassani Abdelkader , les larmes  qui n’arrivaient pas depuis les glandes lacrymales car séchées par cette forme d’émotion très forte que je ressentais en essayant de s’enquérir sur la vérité de ce drame qui a frappé cette petite famille apparemment modeste et sans grands moyens ni ressources  ,j’étais debout à son chevet et juste  en face de son visage  presque cachée par une belle minerve placée tout autour du cou,  une autre jeune femme celle-là avait des larmes qui coulaient à flot et derrière  la vitre de la porte d’entrée de la deuxième salle, se tenait sa sœur aînée de 26 ans qui était émotionnellement touchée et ne pouvait empêcher  ses larmes à chaque fois qu’une personne essaye de s’en informer , elle regardait sa sœur qui  était plongée dans une forme de coma profond depuis Vendredi 23 novembre , journée de malédiction pour cette jeune fille lycéenne de 18 ans. Je ne la connaissait que grâce à cet élan de solidarité que j’ai eu vent et qui s’est développé aujourd’hui parmi tous les élèves du Lycée Meftahi de Sidi Bel abbes et particulièrement les jeunes adolescentes , elles ont frappé à toutes les portes pour venir en aide à Wahiba . Oui ,il s’agit de Wahiba qui prépare avec assiduité son baccalauréat scientifique cette année.Elle habite au cinquième étage du Bâtiment AADL , juste au dessus de la maison RENAULT  du rocher sur la route d’Oran, avec sa sœur et sa  mère séparée du père,ce dernier vit en France ,ce vendredi matin ,elle voulait voir le temps dehors à partir du petit balcon de leur appartement F3 et décider si elle devait sortir  ou non pour préparer  avec ses copines les examens qui s’annonçaient difficiles, elle ne se doutait pas qu’elle avait développé un vertige des hauteurs, et ce fut le drame ,elle perdit connaissance juste au moment  où elle jeta son regard vers le bas , son corps bascula de l’autre coté d’une rampe basse “mal faite” à hauteur probablement de ses hanches et ce fut la chute vertigineuse depuis le cinquième jusqu’au sol en dur. Elle est évacuée d’urgence à l’hôpital de Sidi Bel Abbes où des soins intensifs lui furent prodigués jusqu’à ce jour.Le directeur du Lycée agissant comme un père , infatigable était à ses cotés avec son surveillant général , ils font, tous deux, la navette régulière à l’hôpital.Il annonça qu’elle venait de subir une opération réussie cet après-midi et qu’il était prêt à l’évacuer à Oran en cas de besoin et avec autorisation des spécialistes.Bien sur une enquête fut ouverte pour déterminer les causes réelles de cet accident , sa sœur nous informa que Wahiba de nature ,perdait connaissance parfois en raison d’une faible tension artérielle, et s’il y a plainte contre X , elle devra être portée à l’encontre de celui ou ceux qui ont placé cette rampe à hauteur d’un gamin. Pourquoi ne les a-t-on  pas élever à la hauteur  du buste d’un individu comme dans la plupart des autres bâtiments ??

2 thoughts on ““Wahiba entre la vie et la mort !”

  1. Ces malheurs qui arrivent à de pauvres gens innocents, réussiront-ils à réveiller la conscience de ces entrepreneurs, maçons, plombiers, etc. qui bâclent leurs ouvrages et font fi des normes de réalisation?

    L’installateur de ces «rampes basses» portera sur la conscience et pour toujours l’accident arrivé à Wahiba.

  2. UNE MAMAN
    wahiba est dans la même classe que ma fille samia,en terminal science. Wahiba une gentille jeune fille bien eduquee,tres sérieuse , très simple,tres aimable.Aime beaucoup les études mais issue d une famille très pauvre. tout ses camarades de classe sont profondément touché, ému et traumatises.ET sont tous mobilises pour aider la petite ange wahiba. ces jours ci son professeur d education islamique n’a pu l identifier en entrant en classe il a demande a ses camarade laquelle dentre vous je me rappel pas de wahiba, et toute la classe a repondu monsieur vous vous rappeler lorsque vous nous avez donner un polycope pour faire photocopie, wahiba cest la seule eleve qui vous a repondu, monsieur je n ai pas un dinar pour faire photocopie.ya rabi chafiha in chalah que dieu la guerisse svp aider la ne serais ceque un iota
    la maman de samia

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