Selon nos interlocuteurs, ce village qui est plus proche d’une dizaine de kilomètres à l’est de Sidi Bel Abbès que le chef lieu de daira de Mostefa Ben Brahim qui demeure encore plus éloigné à l’est, d’une vingtaine de kilomètres , vit dans une situation catastrophique en cette période de canicule et pour cause, les robinets sont à sec depuis plus de dix jours. Les autorités locales restent impuissantes devant une population en effervescence qui exige le minimum d’une vie décente à savoir la disponibilité d’eau potable au niveau des fontaines publics seulement SVP.
Les fontaines publics de distribution sont toujours là depuis l’indépendance bien que des canalisations provenant du barrage Sarno ont, il ya quelques années, ramené le précieux liquide à ces fontaines et même alternativement un jour sur sept, aux foyers.Des foyers qui ont salué au début , le projet de branchement de compteurs individuel mais vite abandonné et tomba dans les oubliettes malgré le paiement de plusieurs compteurs à un entrepreneur privé qui signale-t-on était instruit par la Daira. Une daira dont le chef reste invisible aux habitants du dit village ou s’éclipse dans les durs moments, signalent nos interlocuteurs.
Depuis plus deux ans, le problème de piratage au niveau de la zone de Sidi Brahim (voir article de BAI du 14/08/2012 ) et de panne des moto-pompes en amont des châteaux d’eau, ont refait surface pour durer dans le temps, privant toute la population.
Récemment, les responsables ont tiré de leur tiroir, l’ancien plan d’adduction datant de l’ère coloniale en pensant réhabiliter un puits au lieu dit Hassi Merdhoum se trouvant à plus de 10 km et dont son eau est très salée et imbuvable pour le commun des citoyens. D’aucuns se demandent alors à quoi cela a servi de réaliser toute une canalisation depuis le barrage Sarno d’ailleurs qui a fait jonction avec la canalisation provenant de l’Est de la ville de Sidi bel Abbès qui devait acheminer l’eau de Sarno soit vers Sidi Bel abbes avant la mise en service des canalisations provenant du barrage de Sidi abdelli au début des années 2000 et par la suite inversement de l’écoulement, de la ville vers Sidi Brahim , Zérouala et autres contrées sur le même chemin. Pour l’heure, les autorités semblent avoir oublier les préoccupations majeures de la population qui ne cesse d’espérer à une vie meilleure.
Zérouala (W. Sidi bel Abbes) : Les habitants au bord de l’asphyxie!
2 thoughts on “Zérouala (W. Sidi bel Abbes) : Les habitants au bord de l’asphyxie!”
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Je remercie le journal parceque la commune a installé une pompe et nous avons de l’eau depuis 5 jours mais les élus utilise la citerne de la commune pour approvisionner leur domicile et ne laisse pas grands chose pour la population , le chef de daira ne sait pas ce qui se passe dans notre commune, voilà la situation dans notre village
Je ne sais qui empêche les algériens de faire le reboisement..sans arbres vous n’aurez pas de pluie c’est sure et certain. La plantation d’un arbre ne nécessite ni importation ni devise ni mécanique ni rien..avec une cuillère et un couteau on peut implanter un arbre et laisser la nature se débrouiller seule pour le grandir..
Ya sidi vous avez dit que les algeriens en majorité sont d’origine agropastoraux c’est a dire dans leur mode de vie l’arbre n’a aucune utilité d’accords mais les jeunes qui sont nées dans le nord le telle si vous préférez ces jeunes ont aussi cette aproche? Rien que dans une ecole pendant les vacance d’automne il faut mettre un budget pour les écoliers »10 da contre la plantation d’un arbre », l’écolier apprend se deverti et fait un peu d’argent de poche »
Wach vous allez nous dire qu’il n’ya pas d’argent de dinars.?on ne demande pas des devises..