C’est en ces termes que le Wali de Sidi Bel-Abbes M. Fehim Yahia, en marge des travaux du CALPIREF ,il y a quelques mois et dont BAI en a largement couvert l’évenement (Voir article du 8/12/2011) a répondu à l’un de nos confrères de BAI, à la question du devenir de l’aéroclub de Sidi Bel-Abbes, jadis fleuron de l’aviation légère de l’époque d’Aktouf jusqu’aux années 90. En effet, ces propos semblent avoir pris de court tous les responsables de l’exécutive (Transport, Travaux Publics,environnement,APC , Gendarmerie ,Président Aéro club et autres structures ) liés directement ou indirectement aux infrastructures et activités aéronautiques de la wilaya qui ont été réunis en début de semaine par le secrétaire général de la wilaya en vue de dégager une feuille de route à même de mettre sur rails les activités de l’aéroclub et de dégager les moyens matériels et humains nécessaires pour mettre en œuvre cet autre projet d’envergure nationale et similaire au centre équestre ou le Lac Sidi Mohamed Benali. Il va sans dire que le Wali semble avoir pris le taureau par les cornes en donnant des instructions fermes par le biais de son secrétaire général à toutes ces directions qui étaient dans un passé récent, toutes proches d’un “abandon total” voir même près de raser tout un aérodrome qui a couté des milliards et a servi , outre la formation de nombreux pilotes de ligne, à de nombreuses opérations de surveillance de forets conjointement avec les services de la protection civile et la conservation des forets.L’histoire retiendra que l’ancien Wali Bentabet Mokhtar a même nié l’existence d’un tel Aérodrome à une question posée par une délégation étrangère (canadienne dit-on) en visite dans la wilaya pour une utilisation ultérieure d’un projet et qui eux l’ont vu sur les images satellites de Google.
Un long débat a suivi le briefing sur l’état des lieux dans la salle de réunion au niveau du siège de la wilaya qui semble-t- était exigüe pour contenir tous les concernés. Ensuite le secrétaire général a invité tout le monde à se diriger vers l’aérodrome pour s’enquérir de la situation. Une fois, arrivé sur place, le long cortège se déplaça au bout de piste où une décharge public a été créée voir notre article à ce sujet du 9/04/2012. Le secrétaire donna des instructions fermes pour compléter la campagne de nettoyage enclenchée déjà par les volontaires de l’Aéro club ( voir également notre article du 29/05/2012) . Suite à cela un autre rendez-vous était prévu avec le colonel-directeur de l’école militaire des cadres d’infanterie qui est mitoyenne avec l’aérodrome, le colonel s’est montré disponible pour coordonner les taches d’achèvement de la clôture de tout le périmètre de l’aérodrome .Rendez-vous a été pris dans une quinzaine de jour pour le suivi des différentes taches attribuées à tout un chacun.
Rappelons que l’aérodrome de Sidi Bel-Abbes qui est réparti sur 93 hectares, dispose d’infrastructures importantes aéronautiques, récréatives et d’accueil familial notamment des terrains de tennis, des aires de jeu ainsi que des pistes d’envol construites en vue d’accueillir des avions moyens porteurs si ce n’est cette digue de six mètres (où se tient le photographe de la photo ci-contre) qui a été érigée sans l’aval des concernés et qui a fait tache d’huile au sein de la corporation des pilotes et continue de susciter une vive polémique quant à ce pseudo bureau d’étude Français “qui n’a rien vu” de bout de piste pour autoriser cette “muraille de chine” (l’aurait-il fait en France ?) cette digue qui réellement n’a servi a rien sauf amputer la piste atterrissage d’une bonne centaine de mètres puisque l’inondation tant attendue est venue de l’autre coté (de l’ouest) ce qui a poussé encore les mêmes responsables de l’hydraulique à construire un long canal de 3 mètres de largeur tout au long de la piste (voir photo) alors que les normes internationales dictent qu’une simple rigole d’un mètre ou deux pour évacuer les eaux aurai suffi. Bref toute une histoire et on y reviendra !
il faut le signaler que l’association sous la présidence de Benchiha avait tout son possible pour la réhabilitation de l’aéroclub, mais vu que la situation sécuritaire était défavorable, les membres n’ont pas abandonné. Benchiha continu son périple d’aéroclub en aéroclub même jusqu’a aller a Ghardaïa pour participer et nouer des contacte avec ces collègues de la Passion..L’aéroclub n’est pas un métier mais une véritable passion, ou on l’a ou l’a pas le wali si il était du domaine il doit surement le comprendre….Benchiha et ses collègues on grandit dans les aéroclubs et cela depuis les année 70..l’Algérie était belle, elle faisait envié, c’est pourquoi on a voulu la détruire par jalousie
Donc on salut ces gens là par devoir de mémoire. le bénéfice ira vers leurs enfants…
le changement climatique perceptible depuis les années 1974 date a laquelle les présidents des groupes agricoles ont jeté l’éponge..L’ouest algérien a été anéantie par un sur pâturage. les propriétaires de moutons venaient du sud qu’ils ont ravagé et réduit en Désert voir image satellitaire du sud de sidi bel abbes, ont quasiment rasé la tapis végétale il n ya qu’a regarder le mont Tessala..En 1980 il était couvert par le chêne Baloutte, impossible d’ouvrir un sentier..
le changement climatique a fait basculé la pluviométrie qui est devenue orageuse..Une très grande inondation a failli emporte le sud de la ville. En ce temps l’aéroclub était presque emporter par les oueds en crue..c’est pourquoi devant ce danger imminent ils ont voulu détourner le court d’eau orageux..
Mais le sort de l’aéroclub c’est comme le cinéma le théâtre la danse classique le sport, il considéré comme culture Française. c’est a dire que le musulman rabe ne doit faire ni dessin ni sculpture, ni sport ni photographie, ni cinéma ni théâtre..
je crois que l’aéroclub doit intégrer un projet d’un aéroport…la caserne de la LAT favorise cette installation..Cette aéroport sera triple civil militaire et garde forestier…
Le wali ne sait pas ce qui se passe dans la tête des gens, car chaque disparition d’une chose est motivée par une cause…
Par exemple
Une femme qui n’a pas d’argent pour s’acheter un djeann…elle entre en ville qui était européenne..ça veut dire quoi ??si elle ne porte pas de djean elle ne pourra pas travaillé..donc ce n’est pas la religion qui lui avait interdit l’accès au travail mais ce mode d’habillement ..une chose l’une ou le costume disparait en face du djellaba, ou tout le monde porte des costumes..donc la lutte n’est pas religieuse comme on le faisait croire mais bien manque d’argent pour s’acheter des habits modernes..